Héritage, Pouvoir et Clan

CHAPITRE 4

Coucou famille, bonne lecture ❤️
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Farida Malick Diene,

Je sors du poste, la colère bouillant dans mes veines. Le temps passé derrière ces barreaux interminables m'a paru une éternité. À peine ai-je récupéré mes affaires que je me précipite dehors. Je scrute les alentours, cherchant une issue, une échappatoire.

Puis, je le vois. Omar. Mon rocher dans la tempête. En le voyant, un soulagement intense me submerge, dissipant momentanément ma rage. D'un pas précipité, je m'élance et saute dans ses bras, me permettant enfin de respirer librement.

_ Tout va bien, je suis là, murmure-t-il. Viens.

Il me guide vers la voiture, sa présence apaisante me faisant lentement redescendre sur terre. Alors qu'il démarre, la question qui me brûle les lèvres depuis ma sortie finit par se frayer un chemin.

_ Comment as-tu fait ? Comment ai-je pu sortir aussi vite ?

Il garde le silence un moment, concentré sur la route, puis il répond finalement, sans me regarder.

_ C'est l'avocat. La police n'avait rien de solide contre toi, mais ça a pris un peu de temps pour régler les formalités.

Je reste pensive, regardant la route défiler.

_ Rien de solide... Et pourtant, ils m'ont traitée comme si... comme si j'étais déjà coupable. Je te le jure hein que si cette famille me cherche ils vont vraiment me sentir. Je me suis longtemps retenu à cause de Djibril mais j'ai l'impression qu'ils veulent lancer les hostilités et je le jure qu'ils auront ma réponse.

Ma voix se brise légèrement sur les derniers mots, trahissant une vulnérabilité que je déteste montrer.

Omar jette un coup d'œil furtif dans ma direction avant de reposer les yeux sur la route.

_ L'important, c'est que tu sois libre maintenant. On va s'assurer que tout ça ne te retombe plus dessus. Je suis là, quoi qu'il arrive.

Sa déclaration me réchauffe le cœur, me rappelant que je ne suis pas seule dans cette épreuve.

_ Merci, Omar. Sans toi... Je ne sais pas ce que je ferai. Un silence confortable s'installe entre nous, tandis que je laisse derrière moi l'ombre du poste de police, me concentrant sur les défis à venir. Avec Omar à mes côtés, je me sens prête à affronter le monde.

Cette satanée famille va me payer ce sale coup.

J'en ai marre d'eux.
De leurs sales tronches...

Bon sauf un mais même lui il m'énerve.

Je me joue mentalement la mort de chacun d'eux.
J'en ai vraiment marre d'eux.

Dès demain ils auront de mes nouvelles je ne sais pas encore comment me venger mais ça viendra.

Une fois chez moi, je me suis dépêchée de prendre un bain heureuse de pouvoir enfin en prendre après toutes ces heures dans cet endroit qui m'a rappelé de mauvais souvenirs.

Je m'immerge dans l'eau chaude, laissant le tumulte de la journée se dissoudre lentement dans l'écume parfumée. Mes pensées, elles, ne trouvent pas le repos, vagabondant inévitablement vers Hissiaka, mon amour de toujours. Les souvenirs affleurent, insaisissables, pourtant tellement vivaces.

Je me revois, 17 ans et lui 21, les yeux rougis par les larmes, fuyant le regard impitoyable de sa mère. Elle avait prononcé des paroles si cruelles que le sol semblait se dérober sous mes pieds. Je cherchais refuge, évasion, loin de ce monde qui semblait me rejeter.