Héritage, Pouvoir et Clan

Chapitre 14

Bonsoir à tous. Bonne et heureuse année que 2025 soit une année de grâce et d'accomplissement.

Désolée pour ce long silence, j'étais fortement occupée combiné a des soucis ophtalmologiques.

J'espère que vous allez tous bien, vous m'avez manqué.

Mia est allée chercher du renfort chez JEUNE-GNEGNO mom elle est du côté de Mia mais Malick a riposté sévèrement après vous ferez le décompte bilay bind tontou yi sakh dama roussone 😭☺️

Je rappel que ce livre est destiné à un public majeur et averti. Merci.

Bonne lecture ❤️❤️

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Farida Malick Diene

_ Mais qu'est-ce qui se passe ? S'exclame Daro, C'est à cause de Notre Mariage que tous les revenants sortent ou quoi ? Tu ne pouvais pas attendre l'année prochaine pour revenir au moment où on aura déjà pris une grossesse et même fait le baptême ? Hier c'était Djibril, aujourd'hui toi ! En tout cas, il y a deux options, soit : tu viens pour la paix et tu restes soit tu viens pour foutre la merde et dans ce cas tu peux retourner en prison, personne ne nous gâchera notre mariage !

Son acolyte approuve en hochant la tête.

Mon rendez-vous romantique vient de tomber à l'eau. Pff, on ne peut même plus passer un moment romantique en paix. D'autant plus que je ne sais quoi dire ou quoi penser ni même comment la recevoir.

C'est ma mère certes, toutefois après toutes ces années d'indifférence à mon égard je ne ressens aucun lien.

Hissiaka pose une main sur mon épaule attirant mon attention. Je me tourne vers lui alors qu'il préconise :

_ Le deuxième salon est libre, reçoit là-bas. Vous pourrez mieux parler en intimité.

_ Toubab Dal neh na le hasard n'existe pas ! Li louche na trop ! (Le hasard n'existe pas, c'est trop louche ça.) commenta grand-mère.

J'ai pris un long soupire et m'approche de Bouchra pour lui demander de me suivre.

Nous longeons le long couloir, pour nous diriger dans le salon. Je l'invite à prendre place alors qu'elle garde le silence, fixant le luxe autour d'elle avec fascination.

_ Je suis contente que le président t'ait adopté. Tu as de la chance. Tu sais, en prison, les femmes ne faisaient que parler de ça. T'imagine un président qui vient adopter une petite fille parmi tant d'autres. C'est une sacré chance.

Je hoche la tête pour approuver sans pour autant partager son excitation.

C'est très bizarre, très bizarre de me dire que c'est ma mère vu qu'on a aucun lien hormis le cordon ombilical.

_ Pourquoi es-tu là Bouchra ? Tu ne m'aime pas, tu ne m'as jamais calculé. Ta présence ici m'étonne donc. Dis-je du tac au tac.

Elle se gratte la cuisse dans un tic nerveux. Le silence s'impose à nous avant qu'elle ne le brise :

_ Je sais tout ce que je t'ai fait. Je n'en suis pas fière mais je ne t'ai pas délaissé par gaieté de cœur. J'aurais aimé que les choses ne se passent pas ainsi mais je te dois aujourd'hui cette vérité. J'ai été heureuse qu'il te fasse sortir de là toutefois, je n'ai jamais pu m'approcher de toi pour te donner de l'affection ou t'aimer parce que à chaque fois que je posais mes yeux sur toi, je faisais face à ma vie détruite.