Héritage, Pouvoir et Clan

CHAPITRE 7

Coucou famille.

Chapitre dédié à JMFB3078

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JE FAIS les sapelllllsssss 🥳❤️❤️

Bonne lecture ❤️
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Mia Samb épse Bitey,

Je descends du grand podium, les lumières encore chaudes à l'arrière de mon cou. Les dernières notes de ma chanson résonnent encore dans mes oreilles alors que je m'efforce de calmer les tourbillons de ma résidence intérieure. Mes muscles se détendent lentement après l'intensité de la répétition, mais mon esprit, lui, court à toute vitesse. Le concert est dans deux jours, et alors que tout semble techniquement prêt, rien ne me semble juste aujourd'hui.

_ Excellente répétition, Mia ! Les arrangements sonnent parfaitement. Il faut juste que— commence, mon fidèle chargé de concert, en s'approchant de moi avec son habituel carnet débordant de notes.

Je lève une main, désirant un moment de répit, mais il est imperturbable. C'est sa force, et d'habitude, ses interruptions opportunes sont une bénédiction. Mais pas aujourd'hui. Pas avec l'orage qui gronde dans mon cœur.

_ Il y a juste un dernier point concernant les sons et après, je te promets. Donc...

Comment a-t-il osé laisser cette pute vivre avec nous ?

C'est réellement un affront et je ne suis pas près de laisser tomber ça. Ma carrière et mon mariage sont tout ce qui me reste. Mes fans m'adorent parce que derrière mon art je donne l'image d'une femme rangée et heureuse dans son ménage. À chaque interview je ne cesse de tarir d'éloges sur mon mari, sur comment il me traite et même son désir de ne pas épouser une autre car il m'aime trop.

À côté de ça, être mariée à un homme beau comme lui m'apporte un plus. Nous formons une espèce de couple goal apprécié des écrans. Et ça me plaît de savoir qu'on bave sur mon époux alors qu'il est mien.

Mon mariage ne peut pas s'écrouler. Je n'ai pas envie de faire la une des journaux encore moins de passer pour une femme divorcée.

_ Pardon, Mia, tu m'écoutes ?

_ Débrouille toi mais cesse de m'importuner ou je te vire ! Merde !

Je récupère mon sac d'un geste brusque, me faufilant hors de la salle. Dehors, la foule dense, les cris et les flashs des appareils photo m'enveloppent comme une tempête furieuse, mais mes gardes du corps forment un mur indestructible autour de moi. J'ignore les appels, les mains tendues, les visages qui me réclament, je ne vois que ma destination. Je glisse dans ma voiture, à peine le temps de fermer la porte que je lance d'une voix dure :

_ Chez Aicha ! Le chauffeur n'ose pas répliquer, observant mon visage dans le rétroviseur. La ville défile, mais je suis enfermée dans mes pensées, un maelström d'émotions me consumant.

La voiture s'arrête enfin, et je me précipite à la porte d'Aïcha sans même attendre qu'on m'ouvre. La porte à peine entrouverte, je me glisse à l'intérieur, balançant mon sac à l'autre bout de la pièce, m'effondrant presque sous le poids de ma colère. La pièce semble tourner avec moi alors que je commence à faire les cent pas, une bête en cage.

Aicha, surprise, referme doucement la porte et s'avance vers moi, un mélange d'inquiétude et de confusion peint sur le visage.

_ Mia, qu'est-ce qui se passe ? Pourquoi es-tu dans cet état ?

Je m'arrête brusquement, me retournant vers elle, les yeux étincelants de rage.

_ Pourquoi ? Il ne t'a donc rien dit, cet enculé ! Il a osé...Je m'interromps, les mots se bousculant sur ma langue, trop violents pour sortir. Je secoue la tête, serrant les poings. Il a accepté, Malick chez nous. Il a accepté sans même me consulter ! Cette garce vit désormais chez nous !