et après quoi tu vas me baiser sur ce banc ? Je lâche.

- Si tu en as envie, oui, fit-il en prenant un coton et le désinfectant.

Je vois, et ça marche avec toute je demande,

Je ne sais pas, je n'ai pas essayé fit-il en appuyant fort sur ma blessure.

Aie, ça fait mal imbécile,

je sais, c'est le but.

T'es vraiment débile,

et toi tu es vraiment conne à ouvrir ta grande gueule pour rien Blake.

Pourquoi tu fais ça hmm ?

faire quoi ?

appuyer fort comme ça ?

pourquoi tu dis que je pourrais te baiser hmm ? Tu as cru que j'étais un violeur ?

pourquoi pas ?

Il appuie fort sur ma blessure.

Tu me fais mal abruti,

alors arrête de dire de la merde ok ?

Pourquoi avoir dit si j'en ai envie, c'est une phrase de violeur ça.

Non, juste un accord commun, mais si tu veux que je te viole, ça sera plus brutal.

Non merci ça ira, je lâche.

Bon, voilà un point sur lequel on est d'accord alors fit-il en jetant son coton, pour me mettre un strip.

Tu veux vraiment coucher avec moi ? je demande,

aucune réponse.

je t'ai posé une question tête de cul,

Tu veux que je te réponde quoi hmm ?

Quelque chose dis-je en riant.

Ouais, je veux coucher avec toi Blake, c'est toi la seule fille avec qui je veux coucher.

Je me mets à rire,

Ok, je vois donc c'est pour ça que tu es gentil avec moi, et que tu me soignes là maintenant dis-je en me levant trop vite.

Non, ce n'est pas pour ça que je fais tout ça.

Oh allez, laisse-moi rire dis-je en riant, et en voulant partir le plus vite possible, mais il m'attrape le poignet et me retient. Mon corps s'affale contre le sien, et nos yeux se croisent, dans un soupir silencieux,

je fais tout ça, parce que je ne suis pas ces connards d'autres mecs Blake. Et ce n'est pas parce que je veux coucher avec toi, que ça veut dire que ça se passera, et je ne te forcerai pas pour arriver à mes fins, c'est clair ?

Je hoche la tête, sans rien dire. 

Bien, content que tu l'as compris, maintenant on y va fit-il en me prenant le bras et en sortant avec moi.

Merci, de m'avoir soigné,

De rien, mais arrête de te mettre de la merde dans la tête.

Je hoche la tête sans rien dire, et une fois après être revenue auprès de Monica, elle nous parlait de tout et de rien. Mais entre Aswer et moi quelque chose c'était créer, et je ne savais pas comment le prendre. Il voulait coucher avec moi, je ne m'attendais pas à tant de franchise d'un coup. Le reste de la journée se passait bien, comme si de rien était, et le soir je repensais à tout ça, je ne suis pas sûr qu'il se rend compte, de la situation. Ou alors il est complètement fou, il va contourner les règles comme les autres ? ou il va attendre quinze ans ? sait-il qu'il risque sa place, si le directeur l'apprend, et s'il ne l'a pas déjà dans son viseur ? je tournais dans mon lit alors que Monica dormait paisiblement.

A force de tourner en rond, et de penser à plein de choses en même temps, mes yeux ont décidé de se fermer tout seul. Pour une bonne nuit de sommeil, espérons que la journée suivante, se passera bien.

Ce matin, la sonnerie et les grésillements des barreaux, nous réveillent Monica et moi.

En sortant de mon lit de fortune, je remarque que mon entrejambe est mouillé. Pourtant, je n'ai pas fait de rêve compromettant, en regardant plus brièvement, je remarque que c'est rouge. Je soupire en fermant les yeux, je viens d'avoir mes règles, et de tâcher mon drap, et mon pyjama que Monica m'avait passée, comme beaucoup de choses qu'elle m'a donné. Elle défait mon lit pendant que je me change, heureusement l'entraide féminine est là, car nous avions un temps pour sortir de la cellule. Autrement, le temps passé, ils viennent nous chercher, et de ce que j'ai pu voir pour les autres détenus, ce n'est pas joyeux. Ils prennent de force les femmes, et les jettent en dehors de leurs cellules. Alors, quand elles ne sont pas habillées, comment dire que c'est humiliant pour elles. Je mets une nouvelle culotte avec une serviette que Monica m'a donnée, et qu'on se partage les sachets. Et ma combinaison orange, celles qu'on a toutes, et me voilà comme un sou neuf,

Heureusement, que ça n'a pas coulé plus que ça sur mes jambes. Elle me donne une plaquette de spasfon, si besoin dans la journée. Et je lui en remercie, d'un sourire et d'un hochement de tête, cette femme est parfaite purée. Après la fouille, nous mettons le drap au sale dans la laverie, tandis qu'on laisse traîner le pyjama en boule dans la cellule. Puis , nous allons à la cafétéria pour manger. Ce matin c'était lait au chocolat pour ma part, avec un croissant parce que ça change du pain au chocolat, et un café et un croissant aussi pour Monica. 

falling ( dispo sur amazon )Où les histoires vivent. Découvrez maintenant