Laura Riddle // Theodore Nott

9- Le deuxième kidnapping

Dans 1 semaine, c'est la 1ere épreuve de la coupe des trois sorciers. On se demande tous ce que ça peut être. Il y a de grands débats dans tout Poudlard pour savoir ce que ça sera mais, je vais pas mentir, moi je m'en fiche un peu. J'aime beaucoup les profs et les cours ici. Je me suis beaucoup rapproché des amis de mon frère, et mes copines m'en veulent pour ça parce que " je les ai remplacé" alors que jamais je ne pourrais les remplacer, je profite juste de cette année ici. Je n'ai pas reparlé à Harry depuis que je lui ai dit pour ses parents, et tant mieux. En plus, Hermione ne fait que me lancer des regards meurtrier, comme si j'avais peur d'elle.

Ce matin, quand je me lève, je vois un hiboux noir devans la fenêtre de ma chambre une lettre dans la bouche. Je lui ouvre et saisis la lettre. Quand je lis à qui cette lettre est adressé je me fige. Sur la lettre est écrit en blanc sur du papier noir "A Laura Riddle". RIDDLE ?!? Pourquoi y a-t-il mon vrai nom dessus ?! Heureusement que c'est moi qui suis tombée dessus en première, si les filles de ma chambre l'avait vu.. je n'ose imaginer.
J'ouvre la lettre et commence à lire.

"Laura Riddle, fille de Voldemort, qui l'aurai cru ? Je sais qui tu es et ne croie pas que je vais garder ça pour moi. Mais avant j'ai une proposition à te faire.
Rejoint moi ce soir à 21h pile devans le grand arbre, et viens seule."

Mes jambes se mettent à trembler à tel point que je suis à deux doigts de tomber. Comment quelqu'un peut-il savoir ? C'est peut-être un piège ? Mais quoi qu'il en soit, je suis obligé d'y aller ce soir. Même si c'est un piège si quelqu'un connaît ma véritable identité je suis obligé de tout faire pour qu'il ne le révèle pas. J'irais ce soir.

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La journée m'a parue une éternité. Je n'ai fait que me demander qui était cette personne, qu'est ce qu'elle me voulais. C'est peut-être un piège ce rendez-vous mais de toutes façons, je ne peux pas me permettre de ne pas y aller, ce serais trop dangereux pour moi ainsi que pour mon frère.

Je sors de mon dortoir en discrétion, il est 20h30. Normalement à cette heure ci nous n'avons pas le droit d'être dans les couloirs et encore moins dehors alors il va falloir que je sois discrète. Je sors dans le couloir et commence à avancer en direction de la cour. Je commence à me repérer enfin dans ce grand château donc je sais à peu près par où aller. J'avance en faisant le moins de bruit possible jusqu'à arriver dans la cour. J'allume une lumière avec ma baguette et je me dirige vers le grand arbre. Je suis presque arrivée à l'arbre puis... trou noir.

Je me réveille et vois Peter Pettigrew se tenant devans moi.

- Wow j'ai jamais vu quelqu'un aussi moche.

Il se pousse et me laisse face à mon père, enfin si on peux appeler ça un père parce que c'est même pas humain ce truc. Moi, je suis attaché sur une chaise les mains dans le dos et les jambes accrochées aux pieds.

- Pourquoi est ce que c'est toujours moi que tu kidnappe hein ? Tu t'es dis à tiens ça serais cool de sympathisé avec ma fille pourquoi pas. T'es au courant au moins que j'ai un frère aussi ? Donc la lettre c'était toi tu voulais juste me faire sortir seule dehors la nuit.

- Oui, je sais que tu as un frère mais lui ne parle pas au mort.

- Comment tu sais ça ??

- Tu es ma fille. J'aurais besoin que tu prennes contact avec quelqu'un qui n'est plus de ce monde.

- Oh bah oui bien sûr tu t'es dis pourquoi ne pas kidnapper ma fille et lui demander de contacter quelqu'un pour moi évidemment qu'elle va être d'accord.

- Oh mais tu n'as pas le choix jeune fille.

- Pas le choix ? Et si je le fais pas tu vas faire quoi ? Tu vas appeler tes "amis" pour qu'il me torture comme la dernière fois ? Enfin si on peut appeler ça des amis parce que nous savons très bien toi et moi que tu n'as jamais su aimer, ils sont là que par crainte. Et puis quoi ? Tu compte redevenir le "seigneur des ténèbres celui dont tout le monde a peur" ? Tu ressemble à un squelette de bébé qui serais mort dans le ventre de sa mère et qu'on viendrais d'enlever, encore tout flasque et gluant. Je suis sûr que tu peux même plus marcher.