Chapitre 35 : Marionnette.

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Hime était assise dans le lit de sa nouvelle chambre. Les deux nuits où elle y avait passé avait été un enfer. Elle avait été interrogée par Pierro suite à l'incident et Les jours étaient assez durs à supporter avec la culpabilité qui l'étouffait. Elle ne pouvait même pas sortir à sa guise à cause de cette histoire.

Elle sanglotait, recroquevillée sur elle-même essayant de balayer ses souvenirs de son esprit.

-Hime : "Pourquoi vous me faites vivre ça... Qu'est-ce que j'ai fait pour que je subisse ça peu importe ce que je fais...?"

Un brouhaha la sortie de ses pensées et elle se redressa. Elle sentait son corps trembler davantage avec une angoisse grandissante. Elle prit son courage à deux mains et ouvrit la porte un voyant des Fatuis faire des messes basses avec des servantes.

Hime prit une grande inspiration en essayant ses larmes. Elle essayait de reprendre ses pensées et d'avoir l'air naturelle. Elle vit son reflet dans le miroir de la pièce. Elle n'avait pas l'impression que le reflet de son regard était le même. Elle ignora et sortit.

-Hime : "Quelque chose est-il arrivé ?"

Les fatuis se retournèrent face à la silhouette de la femme qui essayait de se tenir droite malgré son manque de force.

-Fatui : "Seigneuresse Ruffiana... Vous ne devriez pas sortir..."

Elle prit un air supérieur.

-Hime : "Je t'ai posé une question. Que se passe-t-il ?"

-Fatui : "U-uh... C'est que..."

Elle sentait la frustration monter. Il comptait vraiment la laisser dans l'ignorance en prétextant les ordres de Pierro ? Elle se prononça d'une voix sèche et sombre.

-Hime : "Es-tu sourd ? Je me fiche que tu te dois surveiller mes faits et gestes. Je crois que ça a assez duré. Alors maintenant, j'aimerais que tu me dise pourquoi il y a autant d'agitation."

-Fatui 2 : "Seigneuresse Ruffiana, peu importe si votre rang, les ordres sont les ordres. Nous faisons juste notre-"

Elle attrapa la dague de l'homme et le plaqua au mur en pointant la lame contre sa gorge. L'homme s'arrêta de respirer, ayant peur pour sa vie. L'adrénaline avait poussé Ruffiana à agir sur l'inquiétude et la colère.

-Hime : "J'attends."

-Pantalone : "Mademoiselle Ruffiana. Je ne pensais pas vous voir en dehors de cette chambre. D'autant plus en train de menacer un homme."

L'exécuteur fatui qui venait d'arriver, s'approcha doucement de sa collègue, posant sa main sur la sienne pour baisser son arme alors qu'elle tremblait. Son regard effrayant fixait toujours le subordonné.

-Pantalone : "Cette agitation vous inquiète tant que ça pour que vous soyez prête à commettre l'irréparable ?"

Hime soupira et laissa tomber la dague. Le sous-fifre s'éclipsa alors rapidement avec les autres.

-Hime : "Je commence à en avoir assez qu'on me prenne pour une idiote."

-Pantalone : "Loin de là l'idée de la faire. Je suis venue pour vous donner quelques informations avant que vous n'ayez l'envie de repeindre les murs de ces lieux."

-Hime : "Qu'est-ce qu'il se passe à la fin ?!"

Pantalone attrapa une mèche d'Hime pour lui placer derrière son oreille. Il sourit et caressa sa joue.

-Pantalone : "Commencez par vous calmer un peu, vous allez finir par tomber dans les pommes."

-Hime : "Je... Je suis épuisée..."

L'espionne des Fatui {Oc(Ruffiana) x Scaramouche}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant