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Manoir Malefoy, 5 janvier 1996, 01:00

-Rosalie, murmura-t-il à son oreille
Ma précieuse Rose, continua-t-il

La main placée dans sa nuque, sa voix grave et profonde, Rosalie, le souffle saccadé après ce duel, pouvait sentir sa respiration contre sa joue.
Elle ne voyait pas son visage mais devinait un sourire se dessiner sur les lèvres de son maître.
Vide d'expression elle s'efforçait de ne pas bouger.
Elle se retourna alors brusquement, faisant face à son torse puis leva la tête vers lui.
Elle sourit taquine puis posa ses doigts vernis de noir sur son torse .

-Maitre ? Chuchota-t-elle en se rapprochant jusqu'à se coller à lui

Tom la regarda décontenancé
Elle continua à se rapprocher, se mit sur la pointe des pieds puis leur visage à quelques millimètres, regarda ses lèvres avant d'écraser sauvagement les siennes sur ces dernières.

Le baiser s'approfondit, brutal, furieux, sauvage.
Cela faisait des mois, qu'ils en rêvaient, mais n'osaient le faire.
Ils rompirent cependant l'instant lorsqu'ils commencèrent à manquer d'air.

Rosalie se réveilla en sursaut. Toujours le même rêve. Cela faisait des mois qu'il la hantait. Elle se leva, revêtit sa cape et sortit avec discrétion du Square Grimmaud. Une fois le pas de la porte passé, d'un sort informulé, un masque de fumé apparu sur son visage recouvrant ses traits princiers. Vérifiant qu'elle n'était pas suivie, elle transplana.
Elle ne tarda pas à retrouver le seigneur des ténèbres qui l'attendait.

-J'ai réfléchi, c'est un peu précipité mais tu as toujours été à mes côtés depuis mon retour.
Demain tu vas rencontrer les autres mangemorts, dont ceux que nous allons prestement sortir d'Azkaban.
Certains sont, je le reconnais, un peu brute et ils n'ont pas l'habitude de compter une femme dans leur rang.
Bellatrix a dû s'imposer pour éviter que leurs mains baladeuses ne se posent sur elle.
J'aimerais leur dire que tu es mienne et qu'ils n'ont pas intérêt à toucher à un seul de tes cheveux.
Qu'en penses-tu ? Questionna Tom

-J'en suis honoré mais je préfère faire mes preuves et me faire respecter pour ceux que je suis et pas seulement parce que je suis tienne.
Peut-être peut-on envisager de faire ça une fois qu'ils s'abaisseront tous à mes pieds. Une fois qu'ils craindront autant mon nom que le tiens .
Déclara déterminée Rosalie.

-Je te reconnais bien là. C'est tout à ton honneur, tout sera fait comme tu le souhaites. Tu devrais aller dormir, la journée qui t'attend demain risque d'être épuisante. L'invita-t-il

-Puis-je dormir dans ma chambre du manoir ? J'avoue que tout ces transplannage me fatiguent. Demanda la jeune femme

-Si tu le souhaites, il faudra tout de même que tu trouves une excuse justifiant ton absence auprès de l'ordre du poulet. Répondit en souriant l'homme.

-Je te remercie. Bonne nuit. Finit-elle en tournant les talons.

Elle retrouva avec joie les draps de soie noire de son lit et sombra rapidement dans un sommeil réparateur.

Lorsqu'elle se réveilla, le soleil était déjà haut dans le ciel.
Un petit tempus plus tard et elle apprit qu'il était 14 heures 36.
Les mangemorts en liberté, son maître et elle-même ne devait partir qu'à 19h à Azkaban libéré les autres.
Elle prit donc le temps de se faire couler un bain et de se préparer.
Passant devant un miroir elle remarqua à quel point ses cheveux avaient poussé.
Elle décida de réajuster leur longueur en les coupant au niveau de sa taille. Puis elle entreprit de les tresser. Lorsqu'elle eut fini, elle descendit rejoindre Narcissa dans les cuisines afin de manger quelque chose.
Elles discutèrent un moment de tout et de rien et finalement Rosalie rejoins la salle de banquet pour une réunion de formalités.

-Mes chers mangemorts ! Aujourd'hui est un grand jour, nous allons montrer au ministère que nous sommes belles et bien de retour. Aujourd'hui nous allons prendre Azkaban.

Des ricanements et des murmures raisonairent dans la pièce. Un brouhaha s'éleva mais le seigneur des ténèbres le fit cesser d'un coup de main.

-Mes chers mangemorts, aujourd'hui nous entrons dans une aire nouvelle. Aujourd'hui nous écrivons une partie de l'histoire.

Des cris de bonheur et de galvanisation retentirent et ils se mirent enfin en marche.

Ils transplannèrent tous un à un et rejoignirent les rives de la mer. Puis se métamorphosant en une fume noirâtre ils s'élancèrent à l'assaut de la forteresse.
Les sorts fusaient et bientôt des panaches gris s'élevèrent vers le ciel ainsi que des flammes qui lechèrent les nuages. Une aile entière de la prison était brisée, déchiquetée. Lorsque la poussière retomba, on pu voir alors le sinistre spectacle avec plus de précisions. Des centaines de prisonniers levaient les yeux vers l'horizon. Ils étaient libres, enfin, ils pouvaient rejoindre leur maître. Dans le silence de la liberté nouvellement acquit, un rire retentit.
Une femme les cheveux noirs hirsutes souriait à pleines dents. Elle rit encore et encore d'un rire fou à glacer le sang. Puis elle transplana lançant un départ que les autres suivirent.
Ce soir-là, quand ils rentrèrent au manoir, ils étaient bien plus nombreux. Les blessés furent soignés et les rescapés savourairent leur liberté.

Un grand repas fut donné pour célébrer ce succès et tard dans la nuit, les lumières s'éteignirent.


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