1 semaine plus tard...Londres, 13:50
Beau fut ce long séjour aux Maldives mais il était temps pour nous de rentrer à Londres et d'affronter nos problèmes.
- demain ?!
Pai - sim
- mais c'est trop tôt, on-
Pai - je ne me rappelle pas avoir demandé ton avis
Il est exécrable. En vingt ans d'existence il n'a jamais été autre chose qu'exécrable avec moi.
J'ai sûrement déjà dû le dire mais j'ai vraiment l'impression d'être son ennemi parfois.
- je vais retourner à Paris quelques temps
Pai - non.
- non ?
Pai - qu'est ce que tu veux faire à Paris ? Ta famille est ici
- ma famille ? Ma famille c'est Dalil, pas vous qui n'avez rien fait de plus que rendre mon existence encore plus compliquée qu'elle ne l'est déjà.
Il a cessé tout ce qu'il faisait pour me regarder. Aujourd'hui c'est aujourd'hui, on dirait.
Pai - tens coisas para dizer (tu en as des choses à dire), je t'écoute
- tu te comportes avec moi comme si j'avais fait le choix de naître à l'encontre de ta volonté. Les enfants c'est pas forcé, si t'en voulais plus après Dalil, fallait pas en faire
Pai - je n'ai pas non plus fait le choix d'en avoir deux pour le prix d'un
En gros si il avait eu le choix, il aurait préfère n'avoir que Dalil et Omaya comme enfant. C'est la conclusion que je fais, et elle m'a l'air assez véridique.
- wow m'exclamais je la gorge nouée
Il a passé ses mains sur son visage l'air de regretter ses paroles. Acteur.
C'est trop tard, il a dit ce qu'il avait dire. Rien ne sert de jouer un rôle.
Pai - Oleya-
J'ai plus envie de l'écouter.
Je me suis levé et je suis sorti de son bureau sous ses appellations. Qu'il vire à gauche.
En passant dans le couloir pour me rendre au salon, j'ai malheureusement croisé Omaya
Omaya - ah, t'as fini de fuir ? J'espère que pai t'as bien-
- dégage de là toi.
Je l'ai poussé de mon chemin, mais puisqu'elle n'en démord pas elle est revenue devant moi
- tu peux pas juste m'ignorer, s'il te plaît
Omaya - t'es sur le point de pleurer ou je rêve ? C'est toi qui m'as poussé pas le contraire. Ravale tes larmes.
- continue à me pousser à bout toi, je vais vraiment aller le draguer ton mari-
Je n'ai même pas eu le temps de terminer ma phrase qu'elle m'a envoyé une gifle.
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ᴏʟᴇʏᴀ
Random« Vivre dans l'ombre de quelqu'un, c'est renoncer à la lumière propre de son existence pour refléter éternellement celle d'un autre »