PDV: Wooyoung
Il était près de 23 heures et j'étais pourtant encore dehors. Depuis l'annonce de mon amie tout se bousculait dans ma tête.
J'ai vraiment l'impression d'être juste un ami nul, qui ne vous jamais rien alors que tout le monde autour de lui le manipule ou bien va très mal.
Dans les deux cas je me sentais vraiment merdique.
Après avoir passé la journée à marcher dans les rues, le parc, traîner de café en café, de bar en bar, je décidais de me poser sur un banc.
Durant tout ce temps j'ai repensé à la situation un milliard de fois. Je ne sert vraiment à rien en temps qu'ami. C'est la conclusion à laquelle je suis revenue plusieurs fois.
Je me mets alors à pleurer. Au début ce sont seulement quelques larmes qui roulent le long de mes joues, mais peu à peu c'est un torrent qui prend place.
En même temps que mes pleurs la pluie se fait sentir. Mais qu'est-ce que je peux bien faire à part rester dehors ?
Je n'ai pas ma force de rentrer chez moi et d'expliquer mon état à ma mère. Je ne peux pas retourner chez Nae-la, j'ai besoin de réfléchir à la situation. Je ne peux pas aller chez un de mes amis étant donné qu'il est tard et la plupart sont en boîte.
Et puis je n'aurai pas la force non plus de tout leur raconter.
Mais pendant que j'étudie la question je me suis levé puis j'ai commencé à marcher inconsciemment dans les rues.
Mais alors que je me demande encore qui serait près à m'accueillir dans mon état je me retrouve dans le quartier de San.
J'ai dû m'y rendre sans y avoir prêté attention. Sûrement parce qu'au fond je savais qu'il était le seul à potentiellement m'accepter dans mon état.
Même s'il m'a claqué la porte au nez j'ai toujours un mince espoir qu'il m'accepte à nouveau.
Peut être que ce sera juste de la pitié, mais peut être aussi un reste d'attirance.
De toute façon peu importe, je n'ai rien à perdre.
Je me dirige alors vers sa maison où je remarque qu'aucune lumière n'est présente. Je me préparais donc à abandonner quand je vis une petite lumière dans sa chambre.
Il n'y avait pas de voiture, ce qui signifie que ses parents n'étaient pas là et qu'il avait tout éteint.
Je me retrouve donc sur le pas de la porte puis attend quelques minutes.
J'y vais, j'y vais pas, j'y vais, j'y vais pas.
Et puis zut, j'ai besoin de lui plus que jamais alors je vais pas me dégonfler.
Je toque à la porte mais après deux minutes personne. Mais contre toutes attentes, avant que je m'apprête à partir, je sens une présence derrière cette porte.
Il l'ouvre et quand il me vois de l'interrogation se lit sur son visage.
Cela faisait déjà plusieurs jours que je l'avais laissé tranquille alors il ne devait pas comprendre ce que je faisais là aussi tard.
- Wooyoung ? Ça va ? Demanda t-il en me voyant trempé, tant la pluie était devenue une averse.
N'arrivant plus à retenir mes larmes j'éclatais en sanglots, lâchant un faible "non" pour répondre à sa question puis tombais au sol.
Mais il se jeta sur moi afin de m'attraper pour que je ne tombe pas par terre.
Je n'arrivais pas à distinguer son visage tant mes yeux étaient embués. Il m'accompagna à l'intérieur puis nous nous dirigeâmes vers sa chambre.
Il ferma la porte et m'assis sur le lit avant de se poster devant moi, accroupi, me tenant les mains.
- Wooyoung, tu pourrais me raconter ce qu'il se passe ?
- Je...j'en peux...plus...c'est trop dur...
- De quoi tu parles ? Calme toi d'accord, c'est bon tout va bien se passer.
- Non, tout ne va pas bien se passer. J'ai l'impression que tout le monde s'effondre autour de moi alors que je ne vois rien.
- Chut....c'est rien. Tu peux me dire ce qui ne va pas si tu as besoin.
J'ai alors vidé tout mon sac et lui ai parlé de mon amie, ma mère, le fait que je me sente inutile, et j'ai fini par Tayna.
- Et puis qu'est-ce que j'ai été con de la laisser raconter n'importe quoi. A cause d'elle tu es parti, j'ai compris mes sentiments mais n'ai pas pu m'expliquer...
- Attends, de quoi tu parles ? Écoute, d'après tout ce que tu m'as dis là j'ai l'impression que tu te dénigre beaucoup trop. Dans tous les cas, peu importe la situation tu n'aurais rien pu faire.
- Tu as raison, mais il y en a une qui aurait pu être différente.
- C'est-à-dire ? Mais attends, d'abord répond à ma question, pourquoi tu me parles de tout ça ? Je...
- San, tu m'as réconforté sur le fait que je ne pouvais rien faire et tu m'as rassuré, et je t'en remercie. Mais celle que je regrette, celle qui selon moi pouvait avoir une fin différente, c'est toi San. Après toutes ces merdes j'ai compris que tout ce que je souhaitais c'était d'être blotti dans tes bras, que nous parlions durant des heures.
Je chasse les larmes sur mes joues et continue.
- J'ai éprouvé tellement de jalousie quand je te voyais traîner avec d'autres, que je ne pouvais pas t'approcher, je je n'étais pas avec toi.
- Et ça veut dire quoi tout ça ?
- Je...je crois que je t'aime.
- Tu crois ? Ou tu en es sûr ?
- J'en suis sûr. Je t'aime San.
C'est sûr ces mots qu'il se jeta sur mes lèvres dans un baiser doux et passionné à la fois.
Il me regarda, et alors que nous reprenions nos respirations il sourit et me glissa un "moi aussi je t'aime Wooyoung, depuis le premier jour".
Il fondu de nouveau sur mes lèvres, tout en passant sa main sur mes joues rosies, enlevant les quelques larmes qui perlaient aux coins de mes yeux.
Je ne pouvais pas y croire, ce moment était magique. Même dans mes rêves les plus fous je n'aurais pû imaginer un tel dénouement. Il m'a accepté, ça y est.
Je ne l'ai pas perdu, au contraire, nous nous sommes retrouvés.
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/ Wooyoung x San / Le Bon Choix
Fanfiction--------- ---------- ---------- ---------- ---------- - Tu sais, je crois que je t'aime. - Mmhhh. Tu crois ? Ou tu en es sûr ? - Quelle réponse tu préfères ? - La deuxième. - Alors j'en suis sûr. ...