Chapitre 20

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PDV Steven

Tout le monde est parti, je suis allongé dans mon lit, repensant à cette journée. Au final, Per, n'est pas comme au début et n'est certainement plus un con, à ce niveau-là, mais plus une personne tendre. Si un jour on m'avait dit que je dirais ça de lui, je ne l'aurais pas cru.

Lisa : Steven je n'arrive pas à dormir, je peux venir avec toi ?

Je sors de mes pensées.

Steven : oui, viens, dis-je en tapant une partie du lit pour lui dire de venir.

Elle vient se poser à côté de moi et m'enlace dans ces bras.

1h30

Je ne dors toujours pas, Lisa, quant à elle, dort comme un bébé. Je suis sur mon téléphone à regarder des vidéos de chat et de chien. Je reçois un message d'un numéro que je ne connais pas. Qui peut envoyer un message à cette heure-ci ? Je clique sur la notification pour savoir qui c'est.

+330643249215

Salut c'est Per, j'ai pris ton numéro qui était enregistré sur le téléphone de Tobias.

Je vais enregistrer son numéro dans mes contacts.

Steven

Salut, tu ne dors pas ?

Per

Nan, je ne trouve pas sommeil. Et toi pourquoi tu ne dors toujours pas ?

Steven

Pareil, je ne trouve pas sommeil.

Per

Ah, tant mieux.

Steven

Pourquoi ?

Per

Je suis en bas de ton hôtel, j'avais espéré que tu ne dormes pas.

Attends il est vraiment en bas ? Je me lève précipitamment mais sans bruit, pour pas réveiller Lisa, et me dirige vers le balcon. Il est bien là.

Steven

Mais qu'est-ce que tu fais là ?

Je le vois sourire, malgré les rues peu éclairées.

Per

J'ai prévu un truc, enfile un manteau et descends.

Steven

Tu as prévu quoi ?

Per

Je ne te le dirais pas, descends.

Je me dirige vers la porte d'entrée, enfile mon manteau et mes chaussures. Et je pars le rejoindre en dévalant les escaliers. Arrivé en bas, je le vois sur le trottoir d'en face, il me fait signe de le rejoindre, ce que je fais.

Steven : ça ne va pas, imagine, je n'étais pas réveillé ?

Per : ce n'est pas grave, ça m'aurait fait une balade, dit-il en commencer à marcher.

Je le suis. On se rend dans un quartier qui est plus illuminé que les rues précédentes. Il y a plusieurs stands, des stands de bijoux, de boissons, de nourriture, il y a même de la musique.

Steven : c'est sympa ici, dis-je en me m'étant à son niveau.

Per : oui, c'est vrai, mais ce n'est pas là qu'on va, dit-il en m'attrapant la main.

Steven : Ah bon, on va où.

Per : tu verras quand on sera arrivé.

On continue de marcher un bon petit moment, peut-être 30, 45 minutes. On se retrouve dans un endroit sans lumière, mais la place est remplie de monde. Per me lâche la main et s'assied par terre.

Steven : que fais-tu ?

Per : viens assied toi, ça va bientôt commencer.

Je m'assois donc à côté de lui. Et des feux d'artifice éclatent en faisant de grand bruit.

Je me tourne vers Per et me penche près de lui.

Steven : je ne m'attendais pas à ça, dis-je à son oreille.

Il se tourne vers moi et nos visages se retrouvent extrêmement proches. Je me recule un peu de lui pour mettre plus de proximité entre nous.

Per : oui, je vois ça, dit-il le sourire aux lèvres, mais, ça va tu aimes ?

Steven : oui, j'ai toujours aimé les feux d'artifice, dis-je en tournant ma tête vers ceux-ci.

Je place ma tête sur l'épaule de Per, qui pose la sienne sur la mienne. Il ne manque que de la musique et on pourrait se croire dans un film d'amour à l'eau de rose. Je rigole à cette pensée.

Per : pourquoi tu rigoles ?

Steven : pour rien t'inquiète, je pensais juste à un truc drôle.

Per : et tu ne peux pas me le dire ? Dit-il en faisant la moue.

Steven : non, désolé.

Per : ok, pas grave, dit-il en se tournant et en feignant de bouder.

Steven : sérieusement ? Dis-je en souriant, tu n'es pas un peu vieux pour faire ça ?

Per : alors là, tu peux être sûr que je ne te parle plus pendant au moins deux jours, dit-il en souriant.

Les heures passent tous comme les feux d'artifice. À la fin, tout le monde applaudi, on se lève.

Per : aller, je te ramène à ton hôtel, dit-il en passant son bras sur mes épaules.

Steven : je croyais que tu ne parlerais pas pendant deux jours, dis-je en passant mon bras dans son dos, ma main sur sa hanche.

Per : la je te parle, mais demain je ne te parlerai pas.

Steven : on verra.

Après une heure de marche, on arrive à l'hôtel. On se détache et on se dit au revoir en se serrant dans les bras, son contact me fait du bien, je ferme les yeux pour profiter au maximum de ce moment, on reste ainsi pendant plusieurs minutes.

Per : Aller, il faut que tu rentres dormir, dit-il en se séparant de moi.

Steven : toi aussi il faut que tu dormes, je te rappelle tu n'as plus 20 ans.

Per : chut ne gâche pas ce moment et rentre, dit-il en souriant.

Je pars et lui fais au revoir de la main, qu'il me rend.

Steven : envoie un message quand tu seras rentré, criais-je.

Per : oui ne t'inquiète pas, crie-t-il à son tour.

Qui à dit amour impossible ? [TOME 1]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant