Qui à dit amour impossible ? [TOME 1]

Chapitre 22

PDV Per

Steven : non, je veux être seul.

Il sort avant que je puisse lui répondre. Je le laisse partir, j'observe la porte se fermer. Je reste comme ça pendant 30 minutes.

Chris : viens, dit-il en posant une main sur mon épaule, il a envie d'être seul.

Per : mais pourquoi ?

Chris : je ne sais pas, aller vient, dit-il en partant vers le canapé.

Je le rejoins toujours dans mes pensées. Et s'il lui arrivait quelque chose ? Et si Luck revenait l'emmerder ? Comment réagira-t-il ? Je me lève précipitamment, enfile un manteau et mes chaussures. Je claque la porte derrière moi, et dévale les escaliers. Arriver dans la rue, je ne le vois pas.

- Il n'a pas pu aller bien loin ? Pensais-je.

Je pars à gauche. Je marche quelques bonnes minutes mais ne le trouve pas. Il commence à pleuvoir de plus en plus, je n'ai pas de parapluie. La pluie n'est pas le problème à cet instant, tout ce que je veux c'est retrouver Steven.

Ellipse d'une heure

Je marche toujours dans une destination inconnue, toujours pas de Steven en vue. La pluie est toujours présente. À l'heure actuelle je suis trempé comme si j'avais plongé dans une piscine tout habillée. Je suis près du Bois de Vincennes.

- Il est peut-être là, pensais-je en m'arrêtant devant l'entrée.

J'y vais donc, et me "promène". Sur le chemin je croise des gens qui essayent de se protéger de la pluie, je marche une bonne vingtaine de minutes, jusqu'à voir Steven. Je cours vers lui et le prends dans mes bras.

Steven : tu m'as fait peur, dit-il en me tapant sur l'épaule et en enlevant ses écouteurs, j'ai dit que je voulais être seul.

Per : désolé je m'inquiétais pour toi.

Steven : toi ? Dit-il en levant les sourcils.

Per : oui, dis-je en riant, viens on rentre.

Steven : on est obligés ?

Per : tu veux faire quoi il pleut des cordes, dis-je en regardant le ciel noir.

Steven : on peut aller au magasin, dit-il en levant les épaules.

Per : non, on rentre, sinon on va être malade.

Steven : ok, dit-il en soufflant et en commençant à marcher.

Per : fait pas la tête c'est pour ton bien, dis-je en le rejoignant et en souriant.

Steven : mmh, si tu le dis, dit-il en passant son bras sous le mien.

Je souris à son geste.

Steven : pourquoi tu souris ?

Per : pour rien ne t'inquiète pas.

Il plisse les yeux. Il ne m'a pas cru. On marche dans le calme sous la pluie. On ne parle pas on profite juste du moment.

Per : tu étais obligé de partir, tout à l'heure ?

Steven : oui, je n'aime pas les disputes, surtout si c'est de ma faute. Et puis les promenades ça m'a toujours calmé après les disputes.

Per : c'est ce que tu faisais quand tu étais avec Luck ? Demandais-je sans vraiment attendre de réponse.

Steven : oui, d'autant plus que ce n'était pas de petites disputes, ça pouvait en venir aux mains.

Per : c'est déjà arriver ? Dis-je choquer de ses dires.