Chapitre 16

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PDV Per

Je sors à toute vitesse. Mais sérieux pourquoi des cons comme ça existe ? Tobias est déjà en train de parler avec l'autre, Steven n'a vraiment pas l'air bien.

Le con : PUTAIN ! MAIS LAISSE-MOI LUI PARLER LE VIEUX.

Tobias : nan, dit-il en gardant son calme.

Le con pousse Tobias. J'interviens et m'interpose entre les deux.

Per : CASSE-TOI, PUTAIN, dis-je en le poussant.

Le con : Et tu vas faire quoi ? me taper ? Sauf que je pense que tu n'as pas compris, si je pars, il vient avec moi, dit-il en pointant Steven du doigt.

Je fonce sur lui pour lui casser la gueule. Il est en sang, et n'a toujours pas changé d'avis.

Per : tu te casses ou je te pète la gueule. Ça, tu comprends ? Où tu as besoin d'aide ?

Il me pousse et se casse, sans manquer de m'insulter.

Tobias parle avec Steven, je me retire un peu plus loin, histoire de fumer une clope, j'ai rechargé mon briquet entre-temps. J'observe de loin. Tobias est juste devant Steven, mais je pense que ça commence à aller un peu mieux depuis que l'autre con est parti. Si je m'en souviens bien c'est son ex ou un truc du genre. Mais vu la réaction de Steven, il ne devait pas trop être une personne douce, je donnerai ma main à couper que c'était tout le contraire.

Tobias repart à l'intérieur, laissant Steven seul. Je fume ma cigarette tout en l'observant et en repensant à ce qui c'est passer sur la terrasse ce matin. Pour être honnête je ne sais même pas pourquoi j'ai réagi comme ça quand Tobias est venu nous dire qu'on sortait manger. Je suis con et c'est comme ça. Je ne mérite pas Steven...

Steven lève la tête vers moi, et commence à marcher en ma direction.

Steven : tu me passes une clope, dit-il sèchement.

Je sors mon paquet de cigarette et lui en tends une.

Steven : merci.

Per : pas de problème.

Steven : merci pour tout à l'heure.

Per : c'est normal.

On ne dit rien pendant un moment. Et il se met à côté de moi.

Per : d'ailleurs à propos de ce matin...

Steven : pas besoin d'en reparler, il ne s'est rien passé.

Per : laisse-moi finir s'il te plaît, je suis désolé, des fois je peux être un vrai con.

Steven : pas que des fois.

On rigole un petit peu.

Per : nan, dis-je en me positionnant devant lui, il lève la tête pour me regarder dans les yeux, je suis vraiment désolé et je te promets de faire des efforts.

Steven : ça me touche, mais il faut tenir ces promesses.

Per : oui je sais, dis-je en lui faisant un bisou sur le front ne sachant pas pourquoi.

Steven : o-on rentre ? Dit-il tout rouge.

Per : oui, dis-je en lâchant un petit rire devant ça gêne.

PDV Steven

Finalement ce n'est peut-être pas un gros con. Juste un con, maladroit et pas doué. Mais il est mignon. Après faut qu'il tienne ces promesses, même si je n'aime pas les promesses. Ça finit toujours mal.

Lisa : Steven ! Ça va ?

Steven : oui ne t'inquiète pas.

Lisa : ok, dit-elle en souriant.

Je me rassieds à ma place tous comme Per, qui d'ailleurs, est à côté de moi.

Chris : ça à l'air d'aller mieux vous deux.

Per : mmh, il avale sa boisson, on a discuté.

Chris : je vois ça, dit-il en souriant.

Hayden : du coup, vous ne nous feriez plus chier ?

Steven : oui, dis-je en souriant un petit peu, normalement, à voir du côté de Per.

Lisa me fait un grand sourire, comme tout le monde d'ailleurs.

Steven : vous avez l'air con à sourire comme ça.

On rigole et on finit de manger.

On part se promener dans un parc pas très loin, il y a un peu de monde mais c'est supportable.

Steven : on s'assied ?

Hayden : on était assis il n'y a pas longtemps Steven. On marche encore un peu et on s'assied.

Je m'assieds quand même, je sais que parfois je peux être vraiment chiant. Mais là il faut que je m'assieds, j'ai trop mangé. Je regarde tout le monde, ils ont tous l'air désespéré, Per me regarde en souriant.

Steven : quoi ça t'amuse ?

Per : oui, on dirait un enfant de 5 ans.

Je lui tire la langue.

Lisa : tu es un vrai gamin. Aller lève-toi, on marche un peu plus et après on s'assied.

Steven : non, dis-je en faisant mine de bouder.

Lisa souffle.

Per : allez-y je reste avec lui, dit-il les mains dans les poches.

Tobias : bon on vous rejoint après.

Per : ok, il s'assied à côté de moi, à toute.

Chris : bye, les tourtereaux.

À ces mots tout le monde rigole, tandis que Per et moi lui faisons un doigt.

Qui à dit amour impossible ? [TOME 1]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant