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Salutations à tous 😊 Je veux juste vous prévenir qu' à partir de ce chapitre, l'histoire va vraiment — vraiment commencer. Je vous préviens cher lecteurs/trices, ça ne va plus être aussi soft. Âmes sensibles prenez garde. Sur ce bonne lecture 😉
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Iris

Mes affaires sont rangées dans des boîtes en carton. C'est mon dernier jour de stage  et je fais le rangement. D'un côté je suis contente d'avoir fini ce stage, de l'autre un peu triste de devoir quitter cette endroit, ça va me manquer de travailler ici. Quand la journée se terminera, je serai libre. Du moins pour un certain temps.

Tout en rangeant, je remarque un classeur sur le bureau de Mr. Reffing. Je m'en approche, curieuse. En voyant le titre, je me frappe intérieurement le front. Oh non, il l'a encore oublié. A chaque fois il faut qu'il l'oublie.

Je me demande ce que Mr. Reffing ferait sans moi. La dernière fois, il a failli oublier de rendre le nouveau manuscrit à temps. Si je n'ai pas pris note, il l'aurai sûrement pas rendu. Il n'a pas l'air de l'être mais c'est un homme maladroit et étourdi. Je ne peux m'empêcher de rire en me remémorant entrain de chercher ses lunettes durant de longues minutes, pourtant, elles étaient sur sa tête.

Je prends le dossier et me dirige vers la porte, direction l'amphithéâtre. Le couloir est désert, personne en vue. Arriver devant l'amphi, j'inspire une bouffée d'air et j'ouvre la porte.

Mr. Reffing me regarde et me sourit gentiment. La salle est silencieuse. Normal, ils sont en plein teste. Tous les semaines, ils en ont font un. Je m'avance vers lui, à pas discret ne voulant pas déranger les étudiants. Mais je sais que c'est impossible vue que ces étudiants m'ont remarquée dès le moment où j'ai ouvert la porte. Ne voulant pas être mal poli, je leur grâce d'un sourire. Je tends le classeur à Mr reffing, il me remercier et je pars sans trop tarder.

***

La salle de détente de l'université pour se reposer après une journée bien chargée. Mes collègues et moi discutons de tout et de rien.

La journée passe à une vitesse folle. La nuit commence déjà à tomber et il ne me reste plus qu'à dire au revoir à mes collègues. Ce qui n'est pas de tout repos. Ils ne veulent pas me laisser partir en m'invitant à dîner avec eux. Malheureusement, j'ai déjà quelques choses de prévu avec Marcus. J'ai dû refuser avec le coeur lourd, après tout, ce sera un dîner d'au revoir.

Mr. Reffing est le plus émotif. Il essaie tant bien que mal de se retenir de pleurer, son visage se tord en une grimace, ce qui m'arrache un rire. Ne comprenant pas pourquoi je ris, mes collègues — ancien collègues me questionnent du regard. Je secoue la tête en guise de réponse.

Il ne me reste plus qu'une boîte à mettre dans ma voiture et je suis prête à partir. On se dit au-revoir et je me dirige vers ma voiture, carton en main. C'est lourd quand même, qu'est-ce que j'ai mis dedans ?

Le parking est presque vide. Je pose le carton par terre et prend la clé dans mon sac. J'ouvre le malle de la voiture et y dépose le carton.

Je m’installe au volant, la clé de contact dans ma main. Juste avant que je ne tourne la clé, mon téléphone vibre. C’est un message de Marcus. Je l’ouvre avec impatience, mais la déception me foudroie en lisant les mots :

« Je suis désolé, je dois annuler notre rendez-vous. »

Quoi ?!

Mon cœur se serre. Pourquoi, encore une fois ? C’est comme si une partie de moi s’effondrait. J'essaie de garder ma voix calme en l’appelant, mais ma colère se fait entendre.

— Marcus, qu’est-ce qui se passe encore ? Tu avais promis qu'on aurait un rendez-vous ensemble. Je ne comprends pas pourquoi tu annules à la dernière minute ! En plus ce n'est pas la première fois !

Il souffle un « Je suis désolé, je ne peux pas en parler maintenant » tout en raccrochant. Ces mots résonnent comme un coup de poignard. Je sens ma patience s’épuiser, et la lassitude s’empare de moi.

J’en ai marre de ces changements d’humeur. Qu'est-ce qu'il lui prend ? Il a changé, il n'est plus le même. Ça a commencé après le dîner avec sa famille. Est-ce c'est parce ce que j'ai été froide avec lui pendant quelques jours ou... ? Je ne sais pas. Il ne me parle plus comme avant, je me sens perdue.

Je quitte l'université, mes pensées tourbillonnant dans ma tête. En tournant un virage, je jette un coup d’œil dans le rétroviseur. Une voiture. Je me décale à droite pour le laisser passer, mais elle reste derrière moi. Je ne comprends pas. Je roule à vingt-cinq kilomètres heure ce qui est plutôt lent, si elle est pressée elle devrait me dépasser. Mais elle ne bouge pas.

Je continue ma route, sans me soucier de celle-ci. Pourtant, elle avance, se rapproche un peu plus. Ce n'est pas normal. J'allume brièvement mes feux de route pour que la voiture comprenne qu'elle peut passer, mais elle reste coller à mes basques. Je commence à paniquer. Ce n'est vraiment pas normal.

Après un moment, elle se met à ma gauche et me dépasse à vive allure. Je soupir de soulagement. Fausse alerte. La route est vide. Ce qui est inquiétant, d'habitude, il y a beaucoup de voitures qui passent mais il n'y a rien. Le silence.

Je tourne à un virage et la même voiture que tout à l'heure me barre le chemin. Qu'est ce qu'elle fait. Les lampadaires sont les seuls lumières qui éclaires la route et c'est là que je peux la voir clairement. Une SUV noir teinté qui a l'air de coûter cher. La porte conducteur s'ouvre et un homme en costume noir en sort. Je peine à voir son visage. Mon attention se porte ce qui se trouve dans sa main droite. Une arme.

Punaise.

Il l'a pointe dans ma direction. Mon cœur rate un battement. Je recule, tentant de rebrousser chemin. À peine que j'arrive à aller de l'autre côté qu'un coup de feu retentit, faisant vibrer le silence de la nuit.

Mon cœur s'emballe. Une explosion de douleur m’envahit alors que je sens le pneu de ma voiture se dégonfler brutalement. La direction s’échappe de mes mains, et je perds le contrôle. La voiture glisse sur la route avant de heurter un arbre avec une brutalité assourdissante.

Le monde autour de moi se dérobe. Tout mon corps me fait mal. Je voie flou. Des silhouettes avancent dans ma direction. Je tente de crier, mais le son s’étrangle dans ma gorge. Ma vision devient de plus en plus flou, la réalité devient indistincte, comme si un voile noir se refermait sur mes yeux. Je suis piégée dans un océan d’obscurité.

Et puis plus rien.






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HADÈS POSSESSION [ Dark Romance ]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant