Chapitre 37

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     J'avais réussi à faire en sorte que Lia se repose un peu. Cette dernière avait eu beaucoup d'émotion forte depuis son retour chez elle et elle avait aussi pas mal pleurer. Je la laissa dans ma chambre pour dormir un peu pendant que je retourna en bas. 

- Tout va bien? me demanda Ginny 
- Ouais, elle se repose un peu, dis-je, je vais prendre l'air, j'en ai besoin 

     J'avais vraiment besoin de prendre l'air. Ce qu'elle venait de me dire, l'histoire avec son père, tout ça, cela me mettait hors de moi. Je ne pouvais pas supporter que ce type l'éloigne de nous, la prive de tout cela juste car il en avait décider. J'étais tellement en colère que la seule chose que je trouva à faire était de donner un coup de pied dans le brique à braque à côté du garage faisant tout tomber. 

- Putain! hurlais-je 
- Je ne savais pas que notre éducation t'avait apprit ce genre de mots, dit alors mon père en sortant du garage
- Pardon papa, je ne savais pas que tu étais là
- Mais tu as bien vu que mes nouveaux objets moldus étaient là, dit-il en montrant le tas que je venais de renverser
- Oui, désolé, reparo, dis-je en sortant ma baguette
- Fred, qu'est ce qu'il se passe, je ne t'ai jamais vu aussi en colère, enfin, sauf contre Perçy mais ce dernier n'est plus là, donc ne l'utilise pas comme excuse 
- C'est cette histoire...avec Lia
- Viens mon grand on va parler un peu, dit-il en me faisant entrer dans son garage

     Je venais souvent dans le garage de mon père. Il était toujours remplit d'objets moldus. La dernière fois que j'y suis venu, j'étais encore un enfant. Je trouvais cela tellement impressionnant, mais en grandissant, j'ai commencé à découvrir d'autres choses et oublier cet endroit. 

- Je t'en pris Fred, parle moi, dit tout à ton vieux père 
- Est ce que ça fait de moi quelqu'un de mauvais de vouloir du mal à quelqu'un? demandais-je alors

     Je ne pense que pas que ce dernier s'attendait à une telle question. 

- Envers qui? me demanda ce dernier
- C'est cette histoire avec le père de Lia...avouais-je, je...je ne supporte pas la manière dont ce dernier la traite! 
- Je m'en doute mon grand
- Sérieusement, si vous aviez vu sa...sa façon de lui parler...de lui hurler dessus...
- Marc a toujours été comme ça dit mon père

     Qu'est ce qu'il venait de dire? Comment ça "il a toujours été comme ça"? 

- Attend, tu le connaissais? demandais-je en voulant des explications 

     Mon père soupira avant d'aller fermer la porte du garage. Ce dernier connaissait son père? Pourtant, lorsqu'ils se sont vu à la gare l'été dernier, ils n'avaient pas l'air de se connaitre...

- Papa, j'ai besoin de savoir ce que tu voulais dire, je ne comprend pas, depuis quand tu connais son père? 
- Marc et moi sommes entrés à Poudlard la même année, je ne l'avais jamais vu dans la train et nous m'étions pas de la même maison mais nous étions dans la même classe, me dit-il
- Du coup, tu as connus sa mère?
- Non, je crois que sa mère est arrivée un an après, dit-il, mais son père, je le connaissais bien, un prétentieux de service, Marc était capricieux, hautain, il devait toujours avoir ce qu'il voulait, devant les professeurs ils se faisaient toujours bien voir au près des professeurs mais devant les élèves, c'était une brute, un harceleur ne pensent qu'à une seule chose, sa réputation, il devait être bien vu des professeurs
- Et de ses supérieurs après, dis-je
- Je n'en doute pas, dit-il, je suis désolé du terme, mais il faut avouer que c'était un sacré connard avec les filles aussi, il les traiter comme des objets, je me souviens qu'il est resté longtemps avec une jeune fille sur la fin de ses études, cela devait être la mère de Nathalia, mais tout le monde savait dans l'école qu'il la trompait, sauf elle

     Donc ce n'était pas nouveau...je me sentais si mal pour Louise...et pour Lia. Son père, cet homme, était horrible...

- Vous ne vous vous êtes jamais parler? demandais-je
- Non, je ne voulais pas trainer avec ce genre de personne

     C'est un peu comme nous avec Malfoy et sa bande.

- Je pense que c'est pour cela qu'il ne m'a pas reconnu à la gare, dit-il
- Et moi qui pensais que tu avais du lui faire quelque chose pour qu'il ne puisse pas me supporter
- Peut être que tu n'es pas assez bien pour ses critères, mais je sais que tu vaux mieux que lui, alors ne te rabaisse pas à vouloir lui faire quelque chose, tu es quelqu'un de bien Fred, me dit mon père, et ça je le sais, car tu es mon fils, les gens qui t'aime savent à quel point tu es quelqu'un de fantastique avec de grands rêves, tu n'es pas quelqu'un de mauvais 
- Merci papa
- Cela me fait penser que j'ai quelque chose pour toi, me dit-il 

     Ce dernier se déplaça dans son garage avant de sortir quelque chose d'une caisse. C'était un objet qui avait l'air lourd et couvert d'un draps poussiéreux. 

- Qu'est ce que c'est? demandais-je
- Je pense que tu vas vite la reconnaître

     Il retira le draps et je vu une vieille caisse enregistreuse...cette caisse...je m'en souviens...Quand j'étais petit, je ne faisais pas simplement que trainer dans son garage mais je venais souvent avec ce dernier les brocantes moldus et je me souviens avoir vu cette caisse dans un vie de grenier.

- Je ne pensais pas que tu l'avais acheter
- Ce n'est pas pile celle que tu avais vu, mais une bonne copie que j'ai trouver chez un antiquaire moldu il y a quelques mois, dit-il, quand je l'ai vu, j'ai de suite penser à toi 
- Papa...je ne savais pas que tu t'en souvenais, dis-je en touchant la grosse caisse en métal
- Bien sur que je m'en souviens, je me souviens aussi qu'en la voyant tu as dis que tu voulais une caisse exactement comme ça pour quand tu ouvriras une boutique quand tu seras plus grand 

     Je regarda ce dernier...il se souvenait vraiment de tout ça?

- Je ne sais pas si tu compte ouvrir cette fameuse boutique car tu as peut être des plans différents, mais je veux que tu la garde, qu'en la voyant, tu te dise qu'il y a des gens qui croient en toi et en qui tu es Fred, voit cette caisse comme un symbole 

     Papa...Je n'avais plus parler du plan de la boutique depuis des années. La première fois que j'en avais parler je devais avoir 9 ou 10 ans et je me souviens encore de la réaction de Perçy. "Toi? Avoir ton propre commerce? Tu pourrais être employer, mais pour être patron, il faut avoir de la jugotte andouille". Ma mère, elle, m'avait dit que c'était bien les rêves mais que la vie d'adulte était compliquée, qu'on ne pouvait pas tout avoir en un claquement de doigts et que c'était bien de garder la tête sur les épaules. Alors là, voir ce dernier m'offrir cette caisse, me dire cela...Je ne pouvais contenir l'émotion.

- Merci papa, lui dis-je en prenant ce dernier dans mes bras ému par son geste
- C'est normal Fred, on sera toujours là pour croire en chacun d'entre vous 

     La porte du garage s'ouvrit sur Ginny.

- Euh, je dérange? demanda-t-elle
- Non, ton frère avait simplement besoin de parler, dit notre père, tu avais besoin de quelque chose ma puce?
- Maman m'envoie, Nathalia vient de descendre, on va manger, dit-elle
- On te suis ma puce, on y va Fred? 
- Ouais 

     Je suivis ma soeur et mon père à l'intérieur. La table était mise et tout le monde était en train de parler et de rire.

- Nous voilà! dit mon père en entrant 
- Tout va bien? demanda notre mère
- Oui, Fred aidait son vieux père à faire un peu de rangement dans le garage, dit-il, Nathalia comment tu te sens? 
- Mieux, merci monsieur Weasley
- Je suis content d'entendre ça, surtout tu fais ici comme chez toi ma grande, tu es de la famille 
- Merci beaucoup c'est très gentil
- Dans ce cas, si tu es de la famille, je peux t'emprunter ta brosse à dent? demanda George 

     Ils étaient tous là à rigoler, sourire. Je voyais Lia souriante, heureuse. Je repensais aux paroles de mon père au sujet du siens. J'avais du mal à me dire qu'un homme comme lui avait pu avoir une fille comme elle. 

- Fred tout va bien? me demanda-t-elle en voyant que je la regardais
- Ouais, tout va bien, ne t'inquiète pas, lui dis-je 

     Mon père avait raison, cela ne servait à rien que je m'énerve sur son père, je valais mieux que ça et je savais que la seule chose que je devais faire, c'était être présent pour elle et continuer de la faire sourire comme elle me l'avait demandée. 

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