Chapitre 55

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     La vie chez tante Murielle était presque devenu une routine depuis que nous étions arrivé après le mariage de Bill. On l'aidait, sous la demande de notre mère tout en travaillant sur nos livraisons à notre clientèle, ce qui rendait dingue notre tante à cause des hiboux mais nous devions travailler, qu'elle le veuille ou non. Dès fois, on espérait des nouvelles de nos amis, mais rien, nous gardions alors espoir de les revoir bientôt, au moins un petit signe de vie. Ginny décida de retourner à l'école, maman n'était pas du même avis mais notre soeur pensait qu'en y aller, elle pourrait trouver un moyen d'aider nos amis et aussi de remonter l'armée de Dumbledore qu'il y avait eu au temps d'Ombrage. Quand à Lia, elle essayait d'être souriante mais je voyais bien que cette dernière n'allait pas bien. Elle se faisait du soucis pour nos amis mais également pour sa mère, ne pas avoir de nouvelle, de ne pas pouvoir lui envoyer de lettre...Cela me brisait de la voir ainsi. J'ai essayé de nombreuses fois de la convaincre d'aller retrouver sa mère mais elle voulait absolument rester ici et se battre. 
     Le temps continua de passer. Noel arriva, toujours aucune nouvelle de mon frère, d'Harry et d'Hermione. Ginny avait préférer rester au château. Maman voulu quand même faire un petit diner, au moins pour mettre un bon esprit et nous changer un peu les idées. Ce n'était pas une mauvaise chose. Tante Murielle, même si elle ne le disait pas, s'habituée à nous et avait l'air moins aigri qu'avant, je dois avouer que c'était plaisant de la voir nous taquiner au lieu de nous critiquer. Cette dernière me posait des fois des questions sur Lia, pour apprendre à la connaître. 

- Et donc vous vous êtes rencontrer à l'école?
- C'est ça, dans le train pour tout te dire, expliquais-je 
- Et bien, je dois avouer que tu as trouvé une fille bien
- Je te remercie tante Murielle
- D'ailleurs, où elle est? 
- Je pense qu'elle doit être dans sa chambre, dit George 
- Je vais aller la voir, dis-je 

     Je monta et me rendit dans sa chambre. J'ouvris doucement la porte et la vu sur le rebord de sa fenêtre à regarder la neige tomber dehors. 

- Toc toc, je peux entrer? demandais-je afin d'attirer son attention
- Bien sur, dit-elle
- Je ne te dérange pas? demandais-je tout en fermant la porte et en venant vers elle
- Non j'étais en train de regarder...
- L'horizon
- Je suis autant prévisible? me demanda-t-elle
- Non, je te connais simplement par coeur ma chérie, dis-je à cette dernière, on aura bientôt des nouvelles, je te le promet 
- Je l'espère...
- Je sais, et tu n'es pas la seule à être inquiète, dis-je en me glissant derrière elle et l'enrouler de mes bras, je le suis pour mon frère et j'aurai été doublement si tu étais avec eux 
- Je n'en doute pas
- Tu sais, la guerre met tout le monde dans cet état, mais il faut rester optimiste, tu sais quoi?
- Quoi?
- J'entends mes parents dirent qu'il faut profiter du moment présent mais il faut penser à l'avenir, c'est comme regarder vers l'horizon, tu vois là bas, cet horizon c'est notre avenir
- Et tu y vois quoi? me demanda-t-elle
- Une maison à la campagne, j'ai envie de quelque chose de calme, comme ce que nous disons quand nous étions allonger dans l'herbe chez mes parents, dis-je à cette dernière
- Cela me plait bien
- Je nous vois dans cette maison, toi, moi mais aussi un petit bout qui nous rendra très heureux 
- J'ai toujours voulu avoir une fille, avoua Lia 
- Et elle sera aussi belle et courageuse que sa mère, lui dis-je
- Et si nous avons un garçon il sera aussi drôle et gentil que son père, continua-t-elle
- Tu es prête pour un mini Fred? 
- Le monde n'est pas prêt pour cela, mais moi je le suis si tu es avec moi
- Tu verras, dès que cette guerre sera terminée, on vivra dans cet avenir
- J'ai hâte alors me dit-elle

     Moi aussi. Je ne sais pas quand aura lieu la fin de la guerre mais il fallait rester optimiste. 
     Le mois de mars arriva presque aussi vite à son tour et la plus grande surprise que nous ayons eu fut Fleur. Nous étions tous tellement heureux de voir cette dernière.

- Comment va Bill? demanda maman
- Il va bien, ils vont tous très bien, dit-elle
- Comment ça "tous"? demanda Lia, tu veux dire que...
- Harry et les autres sont à la maison aux coquillages, en pleine forme 

     Entendre cela nous retira un pois des épaules. Ils étaient vivant et allaient tous très bien. Fleur nous raconta comment ils étaient arrivé après être passer par le manoir des Malfoy où ils avaient libérer Olivandeur, Luna Lovegood et Gripsec, contre la vie de Dobby, un elfe de maison qui était proche d'Harry. 

- Ils ont dit quelque chose par rapport à leur quête? demanda Lia à Fleur
- Ils ont réussi à en détruire un, avec l'épée de Gryffondor, dit ma belle soeur
- Elle n'est plus à l'école? demanda George 
- L'épée apparait là où un Gryffondor a besoin d'elle, expliqua Lia
- Ils ne vont pas tarder à repartir, reprit Fleur, je suis au moins vous dire que tout aller bien
- Et on t'en remercie, dit papa

     Avoir des nouvelles d'eux était suffisant pour le moment, c'est tout ce que nous voulions au moins un signe de vie. Cela nous donnait de l'espoir, et avec ce qu'il y eu par la suite, il fallait en avoir afin de nous donner la motivation de nous battre. 
     Un jour, alors que nous étions occupé, un son se fit entendre vers une radio spécial que nous avions entre membre de l'ordre. Une voix se fit entendre doucement: Nigel. 

- Ca vient de Poudlard, dit papa, écoutons 

     Il augmenta le son de la radio et on put entendre un peu mieux les paroles de Nigel. 

" L'éclair à jaillit, vous me recevez? L'éclair à jaillit, je répète, l'éclair à jaillit"

     Harry était à Poudlard. Un nouveau signe de vie depuis la visite de Fleur. Ils étaient arrivés sain et sauf à Poudlard. Et pour nous ce n'était pas n'importe quel signe.

- Nous devons aller à Poudlard, ne perdons pas de temps, dit mon jumeau
- Vous êtes complètement fou! lança tante Murielle, c'est trop dangereux! Vous êtes quand même venu ici pour être en sécurité
- Sauf que cette guerre est aussi la notre, dit Lia, celle du monde magique et nous devons aller nous battre avec nos amis
- Ma fille est à Poudlard, lança maman, ainsi que mon fils, je ne vais pas rester ici, je vais aller protéger mes enfants! C'est pour cela que je suis dans l'ordre, protéger mes enfants! 
- Vous êtes fou, dit tante Murielle
- Non, nous sommes l'ordre, dit papa avec fierté, Remus et les autres ont du également recevoir le message, allons y, le réseaux de cheminette de McGonagall doit être ouvert 
- C'est trop dangereux, dit Lia, il doit être surveillé, cependant nous avons ici des experts en passage secret 

     Ma femme savait comme me parler. Elle avait raison, prendre la cheminette aurait été trop dangereux, mais un passage secret, c'était ça notre moyen d'entrer dans l'école en toute discrétion. 

- Tu sais nous flatter Lia, dis-je fier, celui de la sorcière est trop évident, donc on peut oublier celui là
- Par contre celui de la tête de sanglier peut être parfait, continua George, tout le monde oublie ce vieux pub, je crois que personne ne connait ce passage d'ailleurs 
- Seul ceux qui ont eu la carte le connaisse, dis-je, il est donc parfait!
- Je ne sais pas si c'est le bon moment pour vous demander d'où vous savez tout cela, dit maman
- Tu pourras plus tard maman, dit George
- Allons alors à Pré-au-lard, dit papa

     La bataille peut commencer. 

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