A fleur de peau🤤❤️‍🔥

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#L'aube des promesses

Enfin, le jour tant attendu par El Chapo était arrivé. Cette nuit passée avec Josée lui avait permis de s'ouvrir, de voir en elle bien plus qu'un simple objet de désir. Quelque chose de nouveau naissait en lui, une vision différente de l'amour, peut-être même un nouveau départ. Josée, de son côté, avait ressenti cette intimité sous un autre jour. Cette nuit intense avait ravivé une flamme en elle, une étincelle qui la faisait voir El Chapo autrement. Ce dur à cuire, ce criminel redouté, commençait à prendre une place différente dans son cœur. L'amour, parfois, fait des miracles, et pour elle, leur relation prenait un nouveau tournant.

Au matin, l'ombre de la nuit restait encore ancrée dans son corps. Chaque muscle de Josée lui faisait mal, son corps lourd de fatigue. Elle était si épuisée qu'elle peinait à se lever du lit. El Chapo l'observait en silence, un sourire tendre aux lèvres. La voir ainsi, vulnérable, l'attendrissait plus qu'il ne l'aurait cru possible. Il se leva sans un bruit, la laissant se reposer, et prit l'initiative de lui préparer un petit-déjeuner. Il voulait illuminer sa journée, comme un clin d'œil à la nuit qu'ils venaient de vivre.

Lorsqu'il revint, il déposa délicatement un plateau au bord du lit. Dessus, un festin digne d'une reine : brioches dorées, lait, chocolat chaud, jus d'orange fraîchement pressé, beurre Président, œufs frits, frites de pommes de terre croustillantes et une salade de fruits colorée. Tout était soigneusement disposé, comme pour marquer ce moment de tendresse inattendue. Ce petit-déjeuner n'était pas qu'un simple repas ; c'était un geste, un symbole de ce changement qui s'opérait en lui, en eux.

Le silence régnait dans la chambre, seulement ponctué par le doux souffle de sa respiration. Il se tenait debout au bord du lit, son regard posé sur elle, incapable de détacher ses yeux de son corps à peine dissimulé par les draps légers. La lumière du matin se glissait à travers les rideaux, caressant sa peau nue d'une lueur dorée, amplifiant chaque courbe, chaque détail de son corps qu'il avait découvert la veille dans une fusion d'intensité brûlante.

Il sentait encore l'écho de leurs étreintes, la chaleur de son corps contre le sien, chaque baiser, chaque soupir. Maintenant, tout était calme, mais en la regardant, il sentait cette même fièvre renaître en lui, plus douce, mais tout aussi profonde. Ses cheveux épars encadraient son visage, et ses lèvres légèrement entrouvertes lui rappelaient les baisers qu'ils avaient partagés, empreints de désir. Il s'approcha, silencieux, son regard buvant chaque détail, s'imprégnant de l'instant. Il s'assit doucement sur le bord du lit, son cœur battant lourdement, comme s'il était hypnotisé par la simple vision de son corps détendu.

Lentement, il tendit la main et, du bout des doigts, effleura une mèche de ses cheveux, la repoussant avec délicatesse derrière son oreille. Sa peau était douce sous ses doigts, une tentation irrésistible. Il baissa les yeux vers son visage paisible, la trouvant encore plus belle dans cet état vulnérable, abandonnée au sommeil, comme s'il était le seul témoin d'une part d'elle-même que personne d'autre ne connaissait.

Il resta là, penché au-dessus d'elle, la contemplant avec une fascination presque dévorante. Sa respiration était lente, régulière, mais il pouvait voir ses paupières frémir légèrement, comme si elle sentait sa présence. Le souvenir de leurs corps entremêlés, du désir qu'ils avaient partagé, revenait en vagues intenses, mais maintenant, tout ce qu'il ressentait était une tendresse infinie. Il voulait prolonger cet instant, capturer cette intimité nouvelle et la sceller dans sa mémoire.

Après un moment, il se leva lentement, veillant à ne pas la réveiller, et se dirigea vers la cuisine. Ses pieds nus ne faisaient aucun bruit sur le sol. Dans sa tête, il savait déjà ce qu'il voulait faire : un petit déjeuner qu'elle n'oublierait pas, une offrande de douceur après la tempête de la nuit. Il sortit des fruits – des fraises, des mangues, des tranches d'ananas –, les coupant soigneusement, ses gestes aussi précis que s'ils avaient une signification particulière. Chaque détail comptait. Ensuite, il prépara du café, prenant le temps de bien doser, de laisser l'arôme s'épanouir. L'odeur envahissait la pièce, se mêlant aux souvenirs de la nuit.

Sombre désir " Au cœur de la mafia "Où les histoires vivent. Découvrez maintenant