Paloma - Cry me a river

Schizooooo !!!!

Cette histoire est une histoire vraie.
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Ugo et Paloma passaient de bons moments ensemble.

Ils se retrouvaient à la piscine, ou au cinéma, plongés dans des histoires qui les emportaient loin de leur quotidien.

Leurs promenades dans les rues animées de Paris étaient très sympas.

Ils parcouraient tout à pied, visitaient tous les parcs, les sites touristiques, les coins cachés de la capitale.

Ils flânaient dans les magasins, main dans la main, s’imaginant s’acheter des habits, des chaussures, des sacs de luxe.

Parallèlement, Paloma continuait sa routine au lycée, mais Ugo, errant toute la journée, l'attendait chaque jour, en bas de chez elle, prêt à l'accompagner partout.

Parfois, il se glissait en bas de son immeuble, le matin très tôt, avant les cours, juste pour la voir, même pour une quinzaine de minutes.

Ugo : « Paloma, je suis en bas ».

Paloma : « Euh, mais tu fais quoi en bas ? Je vais aller au lycée », répondait-elle, un sourire aux lèvres, bien que son cœur battait un peu plus vite à l'idée de le voir.

Cependant, Nadia, ne voyait pas d'un bon œil cette présence constante d'Ugo.
Elle le trouvait collant, comme une ombre qui ne voulait jamais s'éloigner.

Nadia : « Quelle vie… il est collant, celui-là. Il ne peut pas rentrer chez lui ? Au lieu de
traîner en bas », murmurait-elle, exaspérée.

Mais Ugo, s’en fichait complètement.
Il n’était attentif qu’à de ses propres désirs.

Nadia, avec son aura protectrice, se dressait comme un obstacle solide sur son chemin, mais cela ne faisait qu’attiser son audace.
Ugo poussait le vice un peu plus loin et avait calculé son coup.
Ugo trainait, si souvent en bas de chez Paloma, pour croiser son ex Blondie, cherchant la provocation.
Cela le réjouissait,  et son imagination prenait des formes desastreuses, dans son esprit.
Ugo s’imaginait la narguer, elle et sa famille, en s’affichant avec sa voisine, Paloma, cinq années sa cadette.
C’était un jeu qu’il jouait, un acte de défi, une manière de la blesser.

Mais au fond de lui, un autre sentiment grandissait, insidieux et troublant.
À chaque sourire échangé, à chaque éclat de rire partagé avec Paloma, il se surprenait à ressentir un attachement profond. C’était là le paradoxe d’Ugo : il cherchait à la blesser, et pourtant, il découvrait en lui une tendresse insoupçonnée.
Les battements de son cœur s’accéléraient à la pensée de Paloma, et il commençait à se demander si
son jeu ne devenait pas un peu trop réel.

Chaque jour, il l’attendait patiemment à la sortie du lycée, son emploi du temps soigneusement enregistré dans son téléphone.
Au début, il se tenait sur le trottoir d’en face.
Puis, peu à peu, il se plaçait à la porte de l’établissement, prêt à accueillir Paloma avec un regard de plus en plus méfiant.

Leurs échanges étaient incessants. Ugo occupait chaque instant de la vie de Paloma, que ce soit en face à face ou à travers un écran. Téléphone, Snapchat, Instagram, mail, Messenger, jeux vidéo… il était partout.

Un soir, alors que Paloma et Anaïs discutaient paisiblement au téléphone, le son des appels entrants brisa la tranquillité de leur conversation. « Bip, bip, bip », résonnait le téléphone de Paloma, comme
un cœur battant à l'unisson avec ses émotions.