L'éternel Pardon

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Cette histoire est une histoire vraie.
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En ce mois de juillet 2019, Paloma, Anaïs, Alan et Nadia passaient une journée parfaite à Paris.

À midi, ils s’étaient installés à une terrasse ensoleillée du Marais
L’après-midi, les jardins du Luxembourg les avaient accueillis avec leur calme et leur verdure, à l’ombre des arbres.

En fin de journée, ils avaient grimpé les ruelles de Montmartre, dégustant des crêpes tout en admirant une vue magnifique sur Paris qui s’illuminait peu à peu.

Cette journée était aussi une parenthèse pour Paloma.

La veille, ils étaient tous allés à la piscine en plein air, de Sceaux et avaient profité pleinement du beau temps et des plongeoirs.

Après son dernier clash avec Ugo, elle avait décidé de prendre du recul.
Elle voulait profiter de sa vie et de ses meilleurs amis, se concentrer sur le bonheur simple de ces moments partagés, et oublier Ugo, au moins pour un temps.

Pourtant, alors qu’ils riaient tous ensemble en descendant les escaliers de Montmartre, son téléphone vibra.
C’était un message d’Ugo.
En un instant, cette bulle de sérénité éclata, ramenant avec elle des émotions qu’elle avait espéré laisser derrière.

Nadia : Ça commence...

Alan : Encore lui? Il abuse.

PalomaOui, c'est lui. Quand j"y pense,  Franchement, je ne comprends pas comment on en est arrivés là.
Il m’a littéralement mise à la porte... alors que j’étais venue pour l’aider.

AnaïsEt son père ? Tu as des nouvelles ? Il avait tellement honte.
C’était violent, Paloma.

Alan : Il n’a pas le droit de te traiter comme ça, encore moins après tout ce que tu fais pour lui. C’est quoi son problème ?

PalomaJe crois qu’il ne supporte pas de se voir dans cette situation. Être en prison, perdre le contrôle sur tout... C’est comme s’il rejetait sa colère sur moi.

Anaïs : Et alors? Il est la bas a cause de qui ??? Lui . Insulter et te foutre dehors, c’est pas normal. Tu mérites mieux que ça, Paloma.

Alan : C'est chaud ...
Tu comptes retourner lui parler ?

Paloma : Je ne sais pas. Je me dis qu’il a besoin de soutien, mais... j’ai mes limites. À chaque fois, c’est comme si je me prenais un mur.

Anaïs : Laisse tomber et arrête de retourner vers lui.
Tu n’as pas à forcer à rester avec quelqu'un comme ça.

Alan : Exactement. Parfois, il faut lâcher prise. Peut-être qu’il a besoin de toucher le fond pour comprendre.

Paloma : Vous croyez ? Ça me fait mal de penser ça, mais peut-être que vous avez raison.

Anaïs : Ce n’est pas abandonner, Paloma. C’est te protéger. Tu as déjà fait plus que beaucoup d’autres.

Alan : Et si un jour il réalise ce qu’il a perdu, il saura où te trouver. Mais pour l’instant, pense à toi. Tu ne peux pas sauver quelqu’un qui refuse d’être sauvé.

PalomaVous avez raison.

Alan : Oui. Et souviens-toi que ce n’est pas toi le problème. C’est lui qui doit régler ses démons.

Paloma : Merci, vraiment. Je ne sais pas ce que je ferais sans vous.

Quelques minutes auparavant Ugo, désespéré, les mains sur la tête, relisait un message d'excuses qu’il avait rédigé pendant près de 3 jours:, avant de l'envoyer

"Yo… Franchement, j’sais pas si j’ai encore le droit de parler, mais faut qu’je le fasse. J’suis là, enfermé, entre quatre murs qui te rendent dingue, et j’pense qu’à vous, tout le temps.

Paloma, Nadia…
C’que j’ai dit, c’est impardonnable.

C’était bas, sale, méchant.
Des insultes pour rien.
Mais pourquoi ? Pourquoi j’ai lâché ça ? J’me cherche encore la réponse…
Peut-être la haine, peut-être la peur, ou juste ma propre folie.
Mais c’est pas une excuse.

Ici, en taule, ça te vide l’âme, ça t’écrase.
Tu te lèves et tu vois des gens cassés autour de toi.
Tu tournes en rond et t’entends que du silence ou des cris de rage.
Et moi, au milieu de tout ça, j’me rends compte que j’suis pareil.
Cassé, plein de rage.
Et c’est cette rage que j’ai crachée sur vous. Sur vous, les seules qui ont jamais compté pour moi.

Paloma, t’étais toujours là avec ton sourire, même quand j’étais au fond.
Et Nadia, toi… T’es comme une mère pour moi.
Et moi, qu’est-ce que j’ai fait ? J’ai balancé des mots horribles. J’ai fait mal, j’ai fait du sale. Et maintenant, je me dégoûte.

Ici, y’a le temps de réfléchir, crois-moi.
Et chaque jour, je me demande : 'Pourquoi t’as fait ça, Ugo ? Pourquoi t’as blessé les seules personnes qui tenaient encore à toi ?'
Ça me hante, ça me bouffe.
J’veux juste vous dire que j’suis désolé. Désolé pour tout.
Pour les mots, pour les cris, pour la honte que j’ai foutue.

Vous allez dire que les mecs comme moi, ça change pas. Peut-être. Mais j’veux au moins essayer. Si j’sors d’ici un jour, j’veux prouver que j’peux être meilleur. J’veux racheter mes fautes, même si ça prend toute ma vie.
Je vous demande pardon, à genoux si faut. Mais surtout, j’veux que vous sachiez que j’regrette, et que j’vous aime. Malgré tout. Malgré moi."

Paloma avait beau se promettre à chaque fois de ne plus céder, de ne plus supporter les humiliations d’Ugo, elle finissait toujours par pardonner.
Il suffisait d’un mot, d’une excuse maladroite ou d’un regard empreint de détresse pour qu’elle oublie tout : les insultes, la colère, les larmes.
Elle se disait qu’il n’était pas vraiment lui-même, que la prison l’avait changé, que ses actes n’étaient que le reflet de son mal-être. Et puis, au fond d’elle, Paloma croyait encore qu’elle pouvait l’aider, qu’elle était la seule à pouvoir apaiser ses démons.
Ce mélange d’espoir et de culpabilité la ramenait toujours vers lui, malgré la douleur, malgré les avertissements de ses proches.

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⏰ Dernière mise à jour : 14 hours ago ⏰

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 Paloma - Cry me a riverOù les histoires vivent. Découvrez maintenant