Chapitre 4 ~ La gourde

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Après m'être ridiculiser par les héritiers, j'étais encore en vie. Surprenant, je pensai en finir dès que tout ça serait terminer...

- Quel est votre nom jeune maladroite ? Demanda Louis

Super... j'ai un nouveau surnom...
Je me retourne vers Jeanne, elle me regarde avec un air perdu. Mince, le mensonge ou la vérité ?
Quelle idiote cette belle-soeur, jamais la quand on a besoin.

- Je... Je suis la servante de mademoiselle Jeanne, je n'ai pas à... à parler sans son autorisation... Dis-je avec le moins d'assurance qu'il était possible d'imaginer

- Et bien mademoiselle Jeanne, commença le bouclé, vous nous autorisez à questioner la jeune maladroite ?

Ce surnom... s'il vous plaît ! Si quelqu'un m'aime dans ce monde, foudroyez-moi qu'on en finisse !

- heu... Oui, oui ! Je vous en pries, begaya-t-elle

Traîtresse... Elle qui ne veut jamais laisser l'attention sur quelqu'un d'autre qu'elle même...

- Votre nom ? S'impatienta Louis

- Alix, Dis-je brièvement

Un sourire satisfait s'afficha sur les lèvres du prince, tandis que j'entendis un hoquet de surprise du côté de Lison.
Apparemment, personne ne m'aime...

- Et vous êtes... Une servante, abrégea Liam visiblement mal à l'aise

- De mademoiselle Jeanne, complétai-je

Un silence s'installa, les questions ne vinrent pas.

- Il fait particulièrement beau aujourd'hui, commença Louis, Pourquoi ne pas enlever ce foulard ?

Je détourne le regard et ne répondis rien. L'enlever en présence des princes m'y étaient interdit...

- Enlève ton foulard, Proposa mr. Sans gêne

Le silence régna une fois de plus.

- Je crois qu'on t'a demandé d'enlever ton foulard, Dit sèchement le bouclé

- Je ne suis pas autorisée à l'enlever... me défendis-je

Liam posa un regard insistant envers Jeanne, et cette dernière répondu :

- C'est vrai, elle n'est pas autorisé à l'enlever...

- C'est drôle... Mais j'ai comme l'impression que je m'en fiche, constata Louis

Le blond pouffa tandis que le prince sans gêne se leva de son trône et s'approcha dangereusement de ma personne. Il me faisait face et me regardait de haut.
Le prince m'observa, voir même, m'examina. Il leva la main pour la porté délicatement à mon visage. Mes jambes se s'étaient engourdis, j'avais chaud sous mon foulard et mon coeur ne répondait plus à l'appel. Quand il toucha le morceau de tissu, j'eus le courage de reculer d'un pas.
Il fronça les sourcils et dit :

- Tss... ennuyant...

Et il répartit à sa place.
Je compris vite qu'ils avaient finis de me cuisiner et je me re-postais à ma place, derrière Jeanne.

L'amour est un jeu de garçons Où les histoires vivent. Découvrez maintenant