Nous arrivâmes à destination au petit matin.
Je descendis de la calèche et attendu que Lison sorte.
Jeanne passa et me fusilla du regard, je baissai la tête instantanément.
Mon amie sortit la dernière et m'adressa un sourire excitée :
- Alors, Alix ? Comment on réagit les princes quand tu leur as dit "oui" ?
Les larmes me montèrent aux yeux et je répondis brièvement :
- J'ai dit non.
Elle sembla choquée puis en colère.
- Alix ?! Gronda Lison, je t'avais dit de dire "oui" ! Tu as tout gâchée en disant n'importe quoi, idiote !
Je fronçai les sourcils et serrai les poings.
- Et alors ?! Je fais ce que je veux ! C'est ma vie, pas la tienne ! Tu n'es pas ma mère Lison et je ne suis pas non plus une enfant ! Pestai-je en m'en allant
Ça faisait du bien de dire ce que je pensais, enfin...
Mes mains tremblaient sous l'adrénaline et mon coeur battait d'une façon irrégulière. La colère s'était mêlé à la tristesse.
Une fois calmé, je décidai d'aller à l'orphelinat pour revoir mes anges.
Quand j'entrai, je remarquai qu'aucun enfant était réveillé. Je souris en les voyant endormis.
- Alix ? Demanda une voix d'homme
Je me retournais derechef et découvrit le directeur de l'orphelinat. Je lui souris chaleureusement.
- Que fais-tu ici ? Ce n'est pas aujourd'hui que tu t'occupes des enfants pourtant...
J'haussai les épaules et répondis :
- Ils me manquaient... Je peux aider si vous voulez !
Il me prit dans ses bras en signe de remerciement.
- Avec joie Alix, Dit-il
Il commença à s'en aller.
- Monsieur, le retins-je
Le directeur de l'orphelinat se retourna.
- Puis-je venir demain également ?
Il aquiesça gentiment et s'engouffra dans son bureau.
Ça me donnera l'occasion de passer le moins de temps possible avec Lison... Et de cette manière je pouvais éviter Mme. Domont.
J'attendis que les marmots se réveillent. Quand ils me virent, ils me sautèrent dans les bras et l'un d'eux me dit qu'il était content que je sois revenue. Je leurs souris chaleureusement et les emmenèrent se nettoyer et s'habiller.
Pendant leur toilette, une petite fille d'une nom de Marie me demanda :
- Tu as vu les princes, alors ?
Tout le monde sembla excité par cette question.
Je hochai la tête. Toutes les petites filles hurlèrent et Marie reprit :
- Ils étaient beaux ? Est-ce que l'un des princes est tombé amoureux de toi ?
Je ris légèrement et expliquais :
- Ils sont beaux, très beaux même ! Ceux sont des princes charmants, c'est normal !
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L'amour est un jeu de garçons
Ficción GeneralL'histoire que je vous présente se passe en des temps immémoriaux, où les rois gouvernaient sur leur peuple et où les princes cherchaient chaussures à leur pied. Je vous parle d'un lieu éloigné où les nobles étaient nobles et où les paysans étaient...
