Friends to lovers

Chapitre 20

Elle me connaît assez bien. Il faut dire, que je faisais parti de ces enfants, lorsque j'avais leur âge. Elle m'aime bien.

- Tu n'es pas en cours ma petite ?

- Non, je finissais tôt aujourd'hui.

- C'est cool ça.

- Oui !

- Dis moi ma petite.

- Oui ?

- Tu sais où est passé le petit chat gris qui venait tout le temps ?

- Je crois que c'est un couple du centre-ville qui l'a pris.

- Ah bon ?

- Oui, je les avais vus une fois ici, ils l'ont trouvé et l'ont emmené.

- Oh non, c'était mon chat le plus sociable...

Je m'accroupis pour me retrouver à sa hauteur, elle étant assise sur les marches de son perron.

- Voyez le bon côté ! Il a trouvé une famille qui va l'aimer ! Ne soyez pas triste.

- Tu as sans doute raison.

Je regarde l'heure sur mon téléphone. 16h30.

- Je suis désolée Madame Kim, mais je dois aller chercher Elisa à l'école. On se revoit plus tard !

- Bien, vas ma petite.

Je lui fais un signe de main, et m'éloigne.

J'arrive seulement 20 minutes plus tard à l'école d'Elisa. Je l'attend, comme tous les parents. Lorsqu'elle sort, elle m'aperçois et cours vers moi.

- T/P !

- Salut ma puce, tu vas bien ?

- Oui !

- Dis moi, c'est qui Mathis ?

- C'est lui.

Elle me montre un garçon, plus grand en taille, sûrement une classe au dessus mais peut-être pas plus mature. Je m'approche de lui.

- Excuse moi !

- T'es qui toi ?

Et bah, ça commence bien. Sa mère le reprend.

- Vous êtes sa mère ?

- Oui, exactement. Pourquoi cela ?

- Pouvez vous éduquer votre enfant ?

- Il est éduqué !

- Voyez-vous, ma petite sœur, Elisa, qui est avec moi, a fini à l'hôpital il y a 3 jours.

- Et donc ?

- Elle aurai fait une crise de panique. Elle est handicapée mentale, et votre fils l'aurai frappée.

- Je ne vous crois pas.

- Pensez-vous qu'elle aurait menti à mes parents ?

- Euh... je...

- Et toi Mathis, j'attends des excuses.

- Désolé Elisa. 

Je vois très bien que ce n'est pas sincère, mais tant pis. Déjà il s'est excusé. Je prend ma petite sœur par la main, fais un signe de main à Mathis et à sa mère en guise de au revoir, et nous partons.