Ce que tu ignores

Chapitre 25 : Si douce mélodie érotique

COUCOUU
Pardonnez ma folie...
Allumez la Clim il risque de faire chaud ici 🔥🚨
Bonne lecture 👀📸😏

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Viola :

Mon cœur fait une chute direct du haut d'un immeuble de 150 étages et s'écrase face contre terre en explosant en un millions de fragments qui ne pourront jamais être recollés. Qu'est-ce que ça veut dire tout ça exactement ?

La brulure de mes larmes me rappelle à quel point je suis devenue folle.  J'ai perdu la tête en lui faisant confiance, d'ailleurs il est en train de m'appeler. Mon téléphone sonne et affiche son visage niais je décide raccrocher et d'éteindre mon portable.

- OUUUCHH, commente James derrière moi. Vi la harpie est de retour.

Je ne supporte pas la douleur que je ressens. C'est comme je revivais la même scène des années plus tard. Cette fois-ci, c'est comme ma propre douleur me giflais elle même pour avoir été aussi conne.

Je voudrais hurler, crier ou démolir quelque chose mais au lieu de ça je fond en larmes. Pitoyablement.

- Merde Vi... je suis désolé, je ne pensais pas que c'était aussi...

Je voudrais parler mais je n'y arrive pas. Comme si ma langue refusait de trouver les mot pour exprimer quelque chose qu'elle sait déjà. Elle ne veut plus gaspiller de mot pour lui.

Les bras réconfortant de James enroulent mes épaules. Comme une douce couverture chaude ils me protègent de la tempête glacial sauf que c'est trop tard. Elle a déjà gelée mon pauvre cœur. Et je ne m'en rendais pas compte jusqu'à ce qu'il me le demande.

- Vi... , c'est si grave que ça ?

- James, jure moi que c'est faux. S'il te plaît...

Je ne reconnais pas ma voix. Je ne me reconnais pas tout cours. Alors je me lève et regarde mon meilleur ami en face. Je ne sais pas pourquoi mais je lui reproche de m'avoir montrer ça. Il ne bronche pas, ne me juge pas et ça me détruit.

- Tu le sais que je serais toujours là, tu le sais ? Jamais je ne pourrais t'en vouloir ? Tu sais comme le jour ou Peter ta largué et humiliée ? Je ne cesserais d'être là, pas même lorsque je serais mort. Je me débrouillerais pour devenir une sorte d'ange gardien pour toujours t'aider e te montrer la voix. Si je t'ai montrer ça ce soir, c'est parce que tu devais savoir. Tu le comprend ?

    - Bordel oui je le comprend mais putain ! Le timing James ! Si tu savais... lui et moi, c'est... C'était tellement mieux qu'avec l'autre pauvre con. Je me sentais revivre dans ce monde cruel.    

- Je sais. Je suis tellement désolé que les choses se passent comme ça.

Il s'excuse mais ce n'est pas de sa faute. J'essuie rageusement mes larmes brulantes qui n'aurais jamais du sortir. D'ailleurs jamais je n'aurais du réagir de la sorte, je suppose que j'en avais besoin. Quand le sujet touche à mes parents c'est trop sensible pour moi, trop dur.

- Je pense qu'il doit forcément avoir une explication, ajoute James.

- Ah ça ! Il a intérêt que ça tienne la route.    

***

En rentrant à l'appart, je ne prend même pas la pende de retirer mes chaussures. Je me sens vide et profondément blessée.

Dans la pénombre, je pense d'abord qu'il n'y a personne. Alors j'allume la torche de mon téléphone et remarque que Dean – le traitre- dort. Sa  tête repose sur la table juste devant son maudit ordinateur. Surement celui depuis lequel il a envoyer les mails à mes parents.