Chapitre 26 : Je n'étais pas le problème.

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Viola:

Ce matin, je me suis réveillée dans les bras de Dean toujours allongés sur la moquette du salon et je n'ai pas su quoi faire d'autre à part fuir au travaille.

- Si je comprend bien, vous avez couchés ensemble et tu as fuis ?, analyse mon meilleur ami en versant du lait dans un gobelet.

- Pas vraiment, on a fait plein de chose mais pas ça.

- Hm, et donc ? Je ne comprend pas pourquoi tu t'en veux autant si c'était génial.    

Ce que je ne lui dis c'est que j'ai pris la plupart des premières expérience de Dean juste après une embrouille et je ne trouve pas que ce soit correct.

- Bon il vient mon café ou tu comptes encore parler de la bite de ton plan cul ?, râle un client.

- On se calme le mal baisé, il ne faut pas être jaloux, répond James en lui donnant son café amer.    

L'homme repars en nous lançant un regard noir. La personne après lui, demande une combinaison plus sucré que le diabète lui même, je m'en charge parce que j'adore ça. La créativité de certain client me rend curieuse et je finis toujours par m'en faire un similaire et le goûter. Tom n'hésite pas à retenir cet extra sur mon salaire.

Comme je ne travaille que le matin, je décide d'aller affronter mes parents. C'est sûrement une mauvaise idée mais il le faut. Quand j'arrive à leur porte, une sorte de boule grossit dans mon ventre. Je décide d'entrer sans frapper ni sonner. La scène sur la quelle je tombe est assez troublante, mes parents sont assis l'un a côté de l'autre à regarder des albums photos, d'ailleurs ils y en une dizaine là étalés autour d'eux. c'est presque un miracle qu'ils ne disputent pas.

Pause.

Est-ce que... ?

- Maman ?, je souffle.

Celle-ci se retourne, ses grand yeux bleu rougit par les pleurs, je l'espère, se posent sur moi. Elle agrippe le gilet de mon père avec force. celui-ci n'a jamais parut aussi jeune qu'aujourd'hui, faut dire qu'il n'a que 33 ans. Ne sachant pas quoi faire, je m'avance pour m'asseoir en face mais mon père me fait signe de venir entre eux deux. J'hésite un instant avant d'obéir me disant que ça ne peut qu'être encore un de ces rêves.

Tous les deux me regardent d'une étrange façon, comme s'il ne m'avais jamais vu.

- J'ai un truc sur le visage ?

- Non, Viola tu es parfaite.

Je manque de faire un arrêt cardiaque. Un compliment ? Un putain de compliment de la part de mon père ? Je suis en train d'halluciner je pense. Dans une minute, je serais dans mon lit pour réaliser que c'est un rêve.

- écoute, on est pas les meilleurs parents du monde et ça c'est uniquement de notre faute. On a pas su t'aimer correctement et on en est désolés.

- Je ne comprends pas...

Ma mère dépose un album photo tout violet avec mon prénom recouvert de strass dessus. Je balaye alors la pièce du regard et remarque qu'il sont tous dans une teinte de violet différents.

- La première fois que j'ai prit de la drogue c'était juste pour m'aider à dormir... Je n'aurais jamais pensé que ça pouvais rendre accro au point où ça conterais plus à mes yeux que ma propre fille. Oh, si tu savais à quel point je regrette tout ça, débute mon père.

Je tourne et tourne les pages de l'album. Celui de la première année de ma vie. Mes parents semblent heureux d'avoir un enfant. Pas comme dans mes souvenirs. Puis je regarde dans les autres et découvre que petit à petit il ne pose plus avec moi mais que les photos sont prise à mon insu . Comme si c'était un stalker qui les avais prise et collées ici.

Je ne comprends pas vraiment ce qu'il se passe puis je repense à ce que Dean m'avais dit. La cure. Il a aidé mes parents, juste pour me rendre heureuse. pour que 'ai une chance de parler avec eux avant qu'ils ne disparaissent.

- Dean. C'est un brave homme, veille à prendre soin de lui tout comme il le fait pour toi.

- Je ne peux pas vous pardonner. Je suis désolée.

- On le sait chérie, on le sait, souflle ma mère.

Sans m'en rendre compte, une sensation d'apaisement règne dans la maison. Une sensation que j'avais espérée trouver tant d'année. Ma mère se met soudain à me prendre dans ses bras et je crois que mon cœur s'arrête quand mon père fait la même chose. J'ignore quoi faire alors je reste tout simplement planté là entre leur bras.

Au fond de moi, je remercie Dean. Merci d'avoir fait de ce rêve une réalité que je ne pensais jamais connaître. Mille fois merci, pour vu que ça dure.

Ce que tu ignoresOù les histoires vivent. Découvrez maintenant