Le débardeur

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-Dong!

Oh mon dieu! J'ai eu peur. Quelle heure est-il? Dix-huit heure. Je me suis endormis dans cette chambre effrayante avec un kidnappeur dans la maison. Il y a vraiment quelque chose qui ne tourne pas rond chez moi. La porte s'ouvre d'un coup, et Anton apparaît.

-Change toi on sort.

-On va où?

-Tu verras bien.

Comment je suis censée m'habiller si je ne sais pas où on va petit géni. Mais j'y penses je n'ai même pas de vêtements.

-Je n'ai pas d'habit. Au cas où tu ne l'aurais pas remarqué je n'ai pas vraiment eu le temps et la chance de faire mes valises.

-Très drôle. Tu as des habits dans le dressing tu as le temps de prendre une douche dans la salle de bain, c'est les deux porte au fond de ta chambre.

Ah d'accord. J'ai vraiment une grande chambre.

Je rentre dans la salle de bain. Immense comme on pouvait s'y attendre. Noir et blanche comme la chambre, la salle de bain a un côté moderne contrairement à la chambre dont le mur côté fenêtre est en pierre. Je me demande à quoi ressemble le reste de la maison. La douche est tellement grande qu'on pourrait mettre quatre à six personnes dedans. C'est une douche à l'italienne, mes préférés. Sur le lavabo se trouve une trousse de toilette remplie de maquillage et soin pour le visage et le corps, à côté se trouve un sac qui contient des produits d'hygiène.

En sortant, j'enroule ma serviette autour de mon corps et me dirige vers le dressing. Celui-ci, pour changer, est noir et très grand. Le choix de vêtements et très restreint et n'a pas été sortis des sacs peut-être qu'il a commander pendant que je dormais. Dans le premier sac se trouve une robe noir coupe empire ceintrée, une grosse ceinture noir et doré et une paire de bottes à talons noires. Dans le deuxième sac un jean basique bleu, un débardeur noir très décolleté et une paire d'escarpins noirs. Dans le troisième sac se trouve un long trench noir et un petit sac à mains noir toujours. J'opte pour le jean mais je ne peux pas mettre le débardeur. Je n'ai jamais aimé ma petite poitrine et je ne me vois pas assumer un décolleté. Donc je remet mon t-shirt blanc même si il est sale et à manches longues et que je vais mourir de chaud. J'enfile le trench, les escarpins et le sac. Je me coiffe et fais une tresse. En sortant de la salle de bain je découvre Anton assis dans le fauteuil près de la cheminé de ma chambre. En me voyant il se lève et fronce les sourcils.

-Tu ne vas pas mettre le t-shirt que tu porte depuis trois jours! C'est quoi le problème avec les autres vêtements ?

-Je ne me sens pas à l'aise ici je ne porterais pas de robe, et pour des raison personnelle je ne porte pas de décolleté.

-Des raisons personnelles. Essaies-tu de cacher quelque chose à ton mari Victoria?

-Comment tu connais mon prénom?

-J'ai fait des recherches. Pourquoi tu ne porte pas de décolleté?

-J'ai mes raisons.

Il s'approche de moi. Il se met près, vraiment très près de mon cou. Il y plonge sa tête et inspire mon parfum avant de souffler du bout des lèvres.

-J'espère que tu ne complexe pas sur ta poitrine parce que si ça ne tenais qu'à moi j'aurais déjà vénéré ton corps et cette magnifique poitrine que tu as. Dit-il en déposant un bref baiser dans le creux de mon cou.

Une sensation étrange apparaît dans mon bas ventre et un frisson remonte le long de ma colonne vertébrale. Il se recule et ajoute.

-Je vais te chercher un t-shirt à moi il faudra juste que tu l'attache pour ne pas qu'il soit trop grand mais ne complexe plus.

Et il part. Il me ramène un t-shirt noir comme toute sa garde-robe j'ai l'impression. Je l'attache au dos pour ne pas qu'il tombe trop bas. Il m'attrape l'avant-bras quand je sors de la salle de bain et me tire jusqu'à l'extérieur en me disant:

-Je te ferais une visite demain, dépêche.

-J'arrive, tu peux me lâcher. M'énervai-je.

On sort de la maison et j'aperçois un immense jardin avec une fontaine au milieu d'une allée de graviers qui mène à une écurie et un bâtiment pour les calèches. On monte dans l'une d'entre elles.
En route vers l'inconnu, encore.

L'alarmeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant