Les vengeances d'Anton...

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Point de vue de Victoria:

Quand j'ouvre les yeux, je suis allongée sur mon lit avec des domestiques, des infirmières et au bout de la pièce, Anton. Qu'est-ce qu'il s'est passé ? Il est plongé sur son téléphone et ne me prête aucune attention. Il a l'air préoccupé.

-Pourquoi je suis ici? Soufflai-je à l'infirmière qui se précipite vers moi, réalisant que je suis réveillée.

-Vous avez fait un malaise mademoiselle. Vous ne vous en souvenez pas?

J'ai fait un malaise...
Oh mon dieu! RAYAN! Je me redresse d'un coup ce qui attire tous les regards vers moi, même celui de mon connard de tortionnaire. Il se précipite vers moi.

-Victoria tu te fous de ma gueule! Tu n'avais pas mangé!

Il m'engueule! Le mec torture quelqu'un sous mes yeux et c'est moi qui suis en faute, nan mais j'hallucine! Je lui met une belle droite bien placée pour le faire taire.

-C'est toi qui te fous de ma gueule! Où est Rayan?

Son regard vire au noir.

-Sortez. Je crois que je vais avoir une petite conversation avec ma fiancée.

Tout le monde sort précipitamment sûrement par peur de devenir victime de la colère qui passe dans les yeux du prince.

-Toi je te jure! Hurle t-il en m'attrapant la gorge une fois tout le monde sortit. Tu n'as vraiment pas intérêt à recommencer de me manquer de respect et encore moins en publique sinon je te promet que je te torture et te tue de mes propres mains! Compris? Crache t-il en me relâchant.

-Tu sais quoi Anton? Dis-je en m'approchant de lui. J'en ai rien à foutre de ta grosse gueule de connard et si tu me butes tant mieux je pourrais baiser tous les morts. Dis-je en partant sous ses yeux ébahis. Un garde rentre au même moment m'empêchant de partir. Anton reprend ses esprits et se précipite vers moi alors pour lui faire payer ce qu'il a fait, j'attrape le visage de l'homme, l'approche du miens et l'embrasse à pleine bouche. Le garde prit de panique, s'éloigne d'un geste vif, rempli de peur, et j'en profite pour me faire la belle.

Point de vue d'Anton:

Elle l'a embrassé... elle l'a embrassé... elle vient d'embrasser un putain de garde ! Je vais le buter! Et elle aussi! Oh comment je vais la buter! Le garde je n'ai pas vu son nom! Il faut que je le rattrape ! Je m'élance à sa poursuite. Je vais le torturer d'abord il va regretter de s'être fait embrasser je vous le dit! Je devrai commencer par rattraper Victoria finalement... comme ça elle pourra apercevoir le spectacle de l'homme qu'elle a mis à mort!

-Tout est fermé Victoria tu ne peux pas t'échapper...

Point de vue de Victoria:

Je crois que je l'ai enfin semée!

-Tout est fermé Victoria tu ne peux pas t'échapper...

Ah bah non.

-Tu veux quoi?

-Tu te fous de moi! Tu embrasse un mec et tu as le culot de me demander ce que je veux! Tu vas me suivre on va aller voir ton petit soldat mourir.

-Par contre tu ne le tue pas! Ne le torture pas non plus! Tu as qu'à te taper quelqu'un d'autre mais lui n'y est pour rien! C'est moi qui est choisis donc tu ne le touche pas compris!

-Tu me donnes des ordres maintenant ?

-Non c'est une question de principe je veux voir si tu serais capable de tuer tes propres hommes.

-Non tu as raison j'ai une meilleure idée!

Je n'aime pas la façon dont il dit ça...

Quelqu'un m'enlève le bandeau qui m'empêchait de voir. Je suis ligoté à un sofa dans une chambre. Je ne peux pas bouger juste voir et parler.

-Où est Anton?

-Là Victoria.

-Qu'est-ce que c'est que ce délire encore?

-Vous pouvez partir messieurs. Dit-il à l'intention de ceux qui m'ont rendu la vue.

Il ne me répond même pas et s'assied sur le lit juste en face du sofa. Il me regarde droit dans les yeux avant de me lâcher un sourire qui n'augure rien de bon.

Une femme entre. Grande, fine, bronzée et brune. Ses cheveux lisses sont attachés en une longue queue de cheval haute. Elle porte un ensemble, comment dire... euh très révélateur. Un body noir en cuir dont le dos et le décolleté ne sont que des lacets laissant paraître tout son corps. À ses pieds des escarpins de douze centimètres à mon avis. Bref le genre de femme qui n'a rien avoir avec moi. Peut-être que c'est ce genre de fille qu'Anton aime? Après tout je m'en fiche! Ce n'est pas mon problème...
Elle me regarde puis va s'agenouiller dos à moi, devant Anton qui continu de me fixer. Elle s'affaire sur son pantalon avant de relever les yeux vers lui pour avoir son autorisation. Il lui fait un signe de tête tout en gardant les yeux rivés sur moi. Elle commence, doucement. Et tandis que les yeux d'Anton sont toujours rivés dans les miens, il l'attrape par les cheveux et accentue ses mouvements tout en augmentant le rythme. Elle continue, puis lorsqu'il la lâche se relève et me lance un sourire provocateur. Qu'est-ce qu'elle me veut cette pouffiasse! C'est quoi son problème! La fille de joie se vante d'être utilisé par mon mari! Nan mais je rêve...

-Ça ne t'as pas trop déçu que je t'ai pris le prince? Me lance t-elle pleine d'arrogance.

-Je n'en ai rien à foutre si tu veux tout savoir.

-Pourtant ce n'est pas ce que tu viens de dire, la fille de joie m'a prit mon mari oin oin pauvre bébé...

Mes yeux s'arrondissent! Je l'ai dis à haute voix! Mais quelle blonde! Anton me regarde intensément il paraît tombé des nues. Il m'a entendu aussi...

-Un conseil, il faut savoir être bonne princesse! Crache t-elle.

Et, alors que je m'apprêtais à répliquer, Anton se lève et enroule sa main autour du coup de cette femme.

-Tu ne l'appelle plus jamais comme ça compris!

Son regard est noir. La fille si sûre d'elle trente secondes avant perd toute son assurance et commence à pleurer. Elle m'a appelé princesse, c'est pour ça qu'il pète un câble.

-Lâche la. Interferai-je.

Il l'a lâche et lui fait signe de se casser.

-Ton fric sera déposé dans ta boîte aux lettres dans dix minutes. Crache t-il.

Il me détache, elle est partie il y a environ deux minutes et depuis c'est un blanc malaisant qui occupe la pièce.

-Mon mari? M'interroge t-il du regard. Je suis ton mari?

-Non tu l'étais peut-être à un moment mais après tout ce que tu viens de faire, tu crois sincèrement que je pourrais t'aimer?! Tu es totalement à côté de la plaque mon pauvre Anton! Jamais je ne pourrais t'aimer.

Son regard change. Il semble regretter mais je dois me faire des films.

-D'accord. Dit-il en sortant.

"Mon mari"
Est-ce que je suis amoureuse d'Anton?

NDA:

J'espère que ce chapitre vous a plu. On avance dans la relation et dans l'histoire. Qui est votre personnage préféré pour l'instant ?

L'alarmeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant