𝐗𝐕𝐈 | 𝐉𝐞𝐧𝐞𝐲𝐚

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Bonne lecture lil'problems ఇ

Et sans poser de questions le chevalier blond vient chercher la princesse en détresse.



I.

—  Excellent travail, Jeneya. Me félicite Mrs Moore.

Ma copie de literature posée devant moi, mes yeux sautent sur le A+ entouré au feutre rouge. J'esquisse un sourire discret.

Cette année est différente sous bien des aspects, en particulier en ce qui concerne mon année scolaire. C'est ma dernière, celle où je dois tout donner si je veux prétendre à une bourse et intégrer un cursus universitaire.

Si je veux « un avenir décent » comme nous le rabâchent nos profs.

Ma moyenne est pour l'instant — hormis en biologie — un sans faute.

— Merci, je réponds sans pour autant faire des courbettes comme les deux gars devant moi qui ont eu une super note et qui ont remerciés Mrs Moore comme si elle le leur avait attribué par pure bonté d'âme et non grâce à leur travail.

La sonnerie retentit au moment où la professeure de lettre rends sa dernière copie et les chaises commencent à racler le sol.

— Une minute jeunes gens. Pour notre prochain cours lisez les deux prochains chapitres de Gatsby et annotez les, s'il-vous-plaît.

Je note au crayon à papier dans le coin de mon carnet le travail à faire et m'eclipse avant de me retrouver seule avec Cassie et sa bande qui prennent leur temps pour ranger leurs affaires.

Nous ne nous sommes pas parler de la semaine et ça me va. J'ai bien l'intention de faire profiler bas en sa présence.

Il n'y a rien de pire qu'une âme qui aime aveuglement car alors tout ce en à quoi elle se raccroche sont des mensonges trop confortables et une étreinte trop sournoise pour distinguer le bien du mal. Et elle n'hésiterai pas à écraser quiconque contredirait son gourou en l'occurrence : moi.

En revanche j'ai bien l'intention de m'occuper de ce pervers de Jones. Quand je quitterai ce lycée, il sera déchu de son droit d'exercer. Je m'en fait la promesse.

En parlant du diable, le voilà qui se tient au bout du couloir sur le pas de la porte de sa classe. Les bras croisé sur sa poitrine, sa chemise blanche bombe les muscles de ses bras et le tissus semble prêt à céder au niveau de ses larges épaules.

« Tenue appropriée exigée », tu parles. Les jupes ont une limite de décence mais les chemises moulante qui ne laisse pas de place à l'imagination ne gêne personne. Putain de société patriarcale !

Jones rit en discutant avec l'une des enseignantes de première année et la dévore de ses yeux chocolat remplis de perfidie. Ne le voit-elle pas ? Non elle est trop distraite par le souffle qu'elle retient quand il pose une main sur sa hanche et la décale de quelques centimètres quand une foule passe à côté d'eux.

Je lève les yeux au ciel et rejoint mon casier pour y changer mes manuels. Je saisis le code 140422 et fronce les sourcils quand j'y découvre un mot.

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