⚠️Wattpad supprime le résumé. J'ai donc fait un petit chapitre Résumé en haut de page que je vous invite à lire avant le reste. C'est important pour avoir une idée sur le livre⚠️
☾ Bonjour à tous. Très bonne lecture dans la joie et la bonne humeur ou pas. ☀︎
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Trois jours plus tard
Soixante-douze heures se sont écoulées depuis que l'héritier s'est effondré dans la salle du trône. Je me remémore encore le tumulte qui a suivi, les regards inquiets échangés, la panique latente, et cette tension qui a saturé l'air au moment où, pour la première fois, le Midas a laissé entrevoir une faille dans sa contenance habituelle.
Les apothicaires ont été appelés en urgence.
Ces derniers se sont précipités pour l'ausculter sans délai. Quand ils ont retiré le haut de sa tenue militaire, sans la moindre cérémonie, la raison de son état s'est révélée sous nos yeux, gravée dans sa chair.... Le prince portait une blessure profonde, sommairement recouverte d'un bandage sans doute appliqué à la hâte, qui laissait apparaître des traces de sang séché.
Le Midas avait ordonné à tous de quitter la salle, à l'exception de son épouse, du valet et de... moi.
Pendant que les guérisseurs s'affairaient autour du prince, sire Seokjin répondait brièvement aux questions du souverain et de sa reine, tous deux désireux de comprendre ce qui était arrivé à leur fils.
D'après lui, Azura avait été poignardé.
Les guérisseurs ont rapidement constaté la gravité de la blessure. La lame, semblait-il, avait frappé près du cœur et portait un poison subtil qui le laissait dans un état critique.
Le Midas, bien que furieux de constater que la légende ne s'était pas accomplie, avait compris qu'il n'était plus temps de poser des questions. Il avait même renoncé à demander au serviteur du prince comment le général de son armée, avait pu se retrouver dans une telle situation, comme si l'idée même que quelqu'un prenne le dessus sur son fils à ce point était inconcevable, voir impossible.
L'urgence imposait de le transporter vers la salle des guérisseurs, où l'on pouvait peut-être espérer stabiliser son état.
Dès notre arrivée, les apothicaires s'étaient hâtés de prodiguer leurs premiers remèdes. Ils avaient purifié la plaie, appliqué des baumes et onguents aux vertus curatives, semblables à ceux que l'on avait utilisés pour ma blessure, aujourd'hui en surface refermée.
Mais, ils ont vite compris que ces soins seraient insuffisant. La simple purification de la plaie ne suffisait pas, car le poison se répandait dans son corps, et rendait la guérison plus complexes. La provenance étrangère de celui-ci a rendu la tâche encore plus ardue, car ils ignoraient sa nature exacte et les éléments qui le composaient.
Certains d'entre eux avaient dû partir en quête d'herbes et d'antidotes rares dans les environs et même consulter d'autres guérisseurs au-delà des murs du palais pour espérer trouver un remède efficace.