Javier escuella x reader (oneshot)

Chapitre 1

One shot avec javier escuella, plus de 4 000 mots.
Bonne lecture.
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t/p faisait partie du gang de Dutch Van der Linde depuis déjà quelques années. Sa chevelure dorée, presque toujours cachée sous un vieux chapeau poussiéreux, ne faisait qu'ajouter à son mystère. Elle était rapide, habile avec un fusil et loyale envers ceux qui partageaient ses valeurs. Pourtant, au fil du temps, une certaine faiblesse s'était immiscée en elle, une vulnérabilité qu'elle ne s'autorisait jamais à montrer. Cette faiblesse avait un nom : Sean McGuire.

Le rouquin irlandais, avec ses plaisanteries bruyantes et son sourire effronté, avait capturé son cœur bien plus tôt qu'elle ne voulait l'admettre. Mais t/p savait, au fond d'elle-même, que cet amour était voué à l'échec. Sean n'avait d'yeux que pour Karen, la meilleure amie de t/p dans le gang. Entre deux missions ou au détour d'un feu de camp, t/p pouvait les voir ensemble, riant et buvant, leur complicité évidente. Ce n'était pas son rôle d'entraver cette relation. Après tout, Karen et elle partageaient bien plus que des confidences. Elles étaient comme des sœurs. Alors, t/p se murait dans le silence, refoulant ses sentiments et se convainquant que ce qu'elle ressentait ne pouvait être que passager.

Elle réussissait presque à cacher sa douleur. Presque. Car Tilly, toujours observatrice et discrète, avait fini par deviner. « Tu ne pourras pas cacher ça éternellement, t/p », lui disait-elle doucement, sans jugement. Mais t/p n'écoutait que d'une oreille. Elle se concentrait sur ses tâches, sur les missions confiées par Dutch, sur tout sauf l'irlandais et son amie. Elle croyait pouvoir enterrer cette émotion. Et avec le temps, elle parvenait à retrouver un semblant de sérénité.

C'est alors que Javier Escuella, entra dans l'équation. Javier était tout le contraire de Sean. Là où Sean était bruyant, Javier était calme. Là où Sean plaisantait constamment, Javier offrait des compliments sincères. Il aimait jouer de la guitare pour elle près du feu de camp, des mélodies douces aux accents espagnols qui apaisaient son cœur tourmenté. Au début, t/p ne savait pas quoi en penser. Elle appréciait sa compagnie, mais son esprit était toujours troublé par Sean. Pourtant, petit à petit, Javier parvint à la séduire.

Il y avait quelque chose de réconfortant dans sa présence. Ses mots doux, ses attentions quotidiennes, les petites promenades qu'ils faisaient ensemble loin du camp, tout cela avait un effet apaisant sur elle. t/p se surprit à accepter ses avances. Peut-être qu'en aimant Javier, elle pourrait enfin oublier Sean. Ils devinrent rapidement plus proches. Elle l'aidait dans ses missions, s'assurait que ses vêtements étaient toujours propres après les fusillades, et ils s'échappaient parfois ensemble pour passer des nuits loin du camp, dans des chambres de saloon délabrées, mais suffisamment confortables pour deux fugitifs.

Mais tout cela n'échappait pas à Tilly. Un soir, alors qu'elles étaient seules près du feu, Tilly lui murmura : « Tu sais que ce n'est pas une bonne idée, t/p. Je vois ce que tu fais. » Mais t/p haussa les épaules, refusant d'écouter. « Je sais ce que je fais, Tilly. », répondit-elle d'une voix ferme, bien que ses yeux trahissaient son incertitude.

Les moments avec Javier étaient doux, agréables, mais il lui manquait toujours cette étincelle qu'elle n'avait ressenti qu'avec Sean. Chaque nuit passée avec Javier ne parvenait pas à éteindre la flamme qui brûlait encore en elle pour l'irlandais. t/p savait qu'elle se mentait à elle-même. Javier la faisait sourire, mais il ne pouvait combler ce vide profond qu'elle ressentait.

Le camp continuait de bouger, les dangers augmentaient à mesure que les jours passaient, mais les sentiments de t/p demeuraient un champ de bataille tout aussi tumultueux. Sa relation avec Javier s'intensifiait, mais son cœur n'avait jamais vraiment quitté Sean. Pourtant, elle s'était engagée dans ce chemin, refusant de regarder en arrière, de peur de ce qu'elle pourrait y voir.