Chapitre 11

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Le nez dans son sandwich à saumon, Lisa essayait de se persuader que Mélanie n'avait pas tenté de se servir d'elle. Mais au plus profond d'elle, elle en était sure !

Comment avait-elle osé lui demander une chose pareille après tout le mal qu'elle lui avait fait. Mélanie l'avait abandonné pour tout ce qu'elle avait toujours détesté : la popularité ! Même si elle n'égalait pas Cassandra, son relooking et son « coupage de pond » avec Lisa, l'avait fait grimpé bien des échelons. C'est cela qui blessait tant la jeune fille.

**

« - Allô ?
- Cassidy ? C'est Mel ! Tu es sorti si vite des cours que je ne t'ai pas vu.
- Désolée j'ai oublié de t'attendre. Alors avec Lisa ?
- Tu avais tord, elle a refusé catégoriquement. Elle n'a même pas pris en compte mes arguments. En plus de ça, elle te déteste et elle m'en veut donc... Il ne fallait pas s'attendre à se qu'elle accepte.
- Merde ! s'écria la Blonde à l'autre bout du fil.
- Comme tu dis...
- On pourrait demander à quelqu'un d'autre !
- Non mais Cass laisse tombé. On est déjà assez dans le pétrin, Lisa risque d'en parler à Mr. Smart.
- Mais non ! Et le fait que tu lui parles d'argent n'a rien changé ?
- Non Cass, cela ne l'intéresse pas !
- Qu'elle pétasse. Bon je vais me renseigner sur des gens et je te rappelle si je trouve quelque chose.
- D'acc' ! »

Cassandra raccrocha et alluma sans plus attendre son ordinateur. Elle inscrivit dans la barre de recherche le site officiel de leur Lycée. Ce blog était tenu par le proviseur lui même et les rédacteurs du journal du lycée qui se permettaient de temps à autre de jeter des fleurs à certains élèves qui auraient obtenues de superbes notes. Cassandra se plongea dans son 'travail' à la recherche d'une doublure.

**

« - Quentin c'est moi ! s'écria Lisa en sortant la clé de la serrure
- Salut ma chérie, répondit son père qui descendait les escaliers
- Papa ? Mais tu n'es pas au travail ? C'est Quentin ? Il lui est arrivé quelque chose ?
- Non, calme-toi Lisa. Il va bien, il est en haut, dans sa chambre, il lit je crois. Mais en effet, il y a un problème. Tu sais que si il veut avoir une chance de pouvoir remarcher, il faut qu'il continue les séances de rééducation. Mais elles devront passer d'hebdomadaire à quotidiennes. »

Le père et la fille s'installèrent dans le canapé :

« -Et comme tu t'en doutes, continua Mr Laurens, nous avons déjà dépensé toutes nos économies... Et la maison risque d'être vendue si nous continuons les séances, qui sont vraiment chères, mais bénéfique, d'après le medecin. Le boulot m'a laissé un jour de congé pour que je puisse appeler la banque, l'assurance... Lisa je ne sais plus quoi faire... »

Ne sachant quoi répondre la jeune fille prit son père dans les bras en retenant ses larmes de couler sur ses joues.


Bientot les 1000 vues sur cette histoire, merci merci *-*
Je vous aime, bisouuuus !

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