Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.
⁺‧₊˚ ཐི⋆♱⋆ཋྀ ˚₊‧⁺
𝐓𝐈𝐀𝐍𝐀
Okay, j'ai eu le seum.
Dès le moment où Cassandra a posé ses mains sur son torse, j'ai complètement vrillé.
Alexeï est un putain de connard.
Je me faufile à travers la foule, ignorant les regards curieux et les éclats de rire qui résonnent dans la salle. Mon cœur bat si fort que j'ai l'impression qu'il va exploser. Une fois arrivée aux toilettes, je pousse la porte et m'enferme dans une cabine.
Je prends une grande inspiration, mais ça ne change rien. La boule dans mon ventre est toujours là, lourde et étouffante.
— Merde...
Je murmure le mot à voix basse, presque pour moi-même, et je me laisse glisser contre la paroi, mes mains tremblantes venant couvrir mon visage.
Pourquoi est-ce que ça me touche autant ? Je pensais avoir le contrôle, que cette histoire avec Alexeï n'était qu'un jeu. Mais à chaque fois qu'il se rapproche d'une autre fille, c'est comme si une part de moi s'effondrait.
Je suis trop faible, help.
Je me relève lentement, mon regard évitant le sien, mais mon cœur bat toujours à toute vitesse. Pourquoi est-ce que je suis aussi perturbée par lui ? C'est juste un connard. Mais bon, il faut l'admettre, c'est un connard qui sait parfaitement comment me toucher.
Je secoue la tête pour chasser mes pensées, me dirigeant vers le lavabo pour me donner une contenance. Je me lave les mains machinalement, en espérant que ça m'aide à me calmer. Mais tout est déjà trop... envahi par lui.
Je suis sur le point de sortir quand je le vois.
Je sursaute, m'arrêtant net.
Alexeï.
Il est là, appuyé contre le mur, comme s'il m'attendait. Ses bras croisés, le cure-dent qu'il manipule entre ses lèvres, ce sourire moqueur qui me fait grincer des dents. Il me dévisage de haut en bas, comme s'il cherchait à me juger ou à voir jusqu'où je suis prête à céder.
Ce putain de sourire...
Je roule des yeux, mais ça ne m'empêche pas de ressentir un petit frisson le long de ma colonne vertébrale. Et encore plus quand il se rapproche légèrement, comme si l'espace entre nous rétrécissait à chaque seconde.
Je tchip, agacée, et me retourne pour tenter de m'éclipser. Mais il bloque mon chemin d'un mouvement fluide, son corps se glissant avec une facilité déconcertante.
