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⁺‧₊˚ ཐི⋆♱⋆ཋྀ ˚₊‧⁺
𝐀𝐋𝐄𝐗𝐄𝐈̈
Après ce qu'il s'est passé, on s'est dirigeé au "coin fumeurs" avec Tiana. J'avais besoin de fumé et Kiana voulait venir avec moi.
Bon, je l'ai forcé mais je savais qu'au fond, elle voulait venir avec moi, elle fait juste trop la meuf, c'est tout.
Elle est assise sur un rocher alors que je fume tranquillement devant elle, tout en jettant la fumée sur le côté pour pas qu'elle puisse le recevoir en plein visage,
Il fait nuit noir, seule la pleine lune nous éclaire. Je sens le regard de Kiana sur moi au milieu de cette forêt derrière le pensionnat.
— T'est sexy, me dit-elle soudainement.
— Je sais.
Je ricane légèrement en tirant une nouvelle bouffée de ma cigarette, savourant le moment. Son commentaire ne me surprend pas, mais l'entendre le dire me fait quand même quelque chose. Tiana, toujours fière, toujours mystérieuse. Et là, elle me balance ça, comme si de rien n'était.
— Toujours aussi modeste, hein ? ajoute-t-elle avec un sourire en coin, un brin provocatrice.
Je souffle la fumée en l'air, un sourire amusé étirant mes lèvres.
— Pourquoi je ferais semblant ? Je sais ce que je vaux, dis-je en la regardant droit dans les yeux.
Elle arque un sourcil, croisant les jambes sur le rocher où elle est assise. Même dans cette pénombre, je peux voir la lumière de la lune danser dans ses yeux, et franchement, elle est encore plus captivante que je veux bien l'admettre.
— Tu sais, t'es vraiment insupportable parfois, lâche-t-elle en secouant la tête.
— Et toi, t'es complètement accro à ça, répliqué-je sans la moindre hésitation, écrasant ma cigarette contre le tronc d'un arbre avant de jeter le mégot dans une petite boîte métallique dans ma poche.
Elle me fixe, son sourire faiblissant légèrement, comme si elle cherchait à lire quelque chose en moi. Je m'approche doucement, les mains dans les poches, et je m'arrête juste devant elle, dominant sa silhouette assise.
— Avoue-le, Tiana. Ce petit jeu entre nous, ça te plaît, dis-je, ma voix grave, presque un murmure.
Elle fronce les sourcils, mais son silence en dit long. Elle hésite. Ça me fait sourire.
— Il faut croire que oui, murmure-t-elle en détournant le regard.
Je prend sa mâchoire entre mes mains et la force doucement à me regarder, mes yeux plongés dans les siens. Il n'y a plus de distance entre nous, juste cette tension palpable qui monte entre nos corps. La lueur de la lune accentue l'intensité de l'instant, et je peux presque sentir la chaleur de sa peau contre la mienne.