Conquête du désir - [bardattal]

35 - Écorché jusqu'à l'âme

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Bonsoiiiiir ! 🙌🏻

Bienvenue pour ce nouveau chapitre que vous attendiez, il me semble..

J'ai mis longtemps à l'écrire parce que je voulais qu'il soit parfait, je l'ai recommencé encore et encore parce que je n'étais jamais satisfaite. J'aborde un aspect plus psychologues dans ce chapitre (et dans les suivants). J'espère que cette version vous plaira. Je sais que vous avez des attentes et j'essaye de les respecter au mieux.

PS : je voulais remercier ely_rda pour sa patience à toute épreuve durant l'écriture de ce chapitre mdr. Elle a réussi à me faire passer au-dessus de mon bloquage de 4 jours et à me donner des idées pour celui-ci et la suite. Alors si vous avez ce chapitre, c'est aussi grâce à elle 🤍

PS+ : Une scène de ce chapitre contient des actes de violence explicites qui pourraient heurter la sensibilité de certaines personnes fragiles et des plus jeunes. Si vous préférez éviter ce type de contenu, vous pouvez sauter cette scène qui sera clairement démarquée par ceci : ‼️‼️‼️‼️
Il est tout à fait normal de choisir de ne pas la lire si cela vous met mal à l'aise. Prenez soin de vous 🫶🏻

J'espère que ce chapitre saura vous plaire !

Bonne lecture 🫶🏻

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Jordan se tenait immobile, les yeux rivés sur le téléphone abandonné sur le bar, comme s'il pouvait le brûler d'un simple regard. Sa gorge était sèche, sa poitrine oppressée par une angoisse sourde qui lui coupait le à souffle. Chaque battement de son cœur résonnait contre ses tempes, un martèlement sourd, implacable.

Il aurait voulu détourner les yeux, effacer l'image gravée sur sa rétine, mais c'était trop tard. Le message tournait en boucle dans son esprit, s'infiltrant dans ses pensées comme un poison insidieux.

Il ferma les yeux une seconde, cherchant un appui, une excuse, une échappatoire. Il ne voulait pas y toucher. Il ne voulait pas devenir cette personne, celle qui espionne, celle qui doute. Il ne voulait pas plonger dans cette méfiance, dans cette ombre qui déformait tout, qui le changeait. Mais le doute s'accrochait à lui, s'enroulant autour de sa gorge comme une étreinte glaciale.

D'une main tremblante, il attrapa le téléphone, le poids du métal contre sa paume lui semblant insupportable. Une vague de honte le traversa, brûlante, acide.

Il se dégoûtait.

Pourtant, il ne pouvait pas reculer. Il devait savoir. Peut-être que c'était un malentendu, une coïncidence stupide, et alors il pourrait souffler, rire de sa paranoïa et enterrer ce moment d'égarement. S'il avait tort, il s'excuserait auprès de Gabriel et ne reviendrait jamais sur ce moment.