HAYDENJe vois rouge, je suis tellement perdu. Quand je me gare devant la maison, ma rage m'envahit je frappe le volant plusieurs fois d'une telle force.
J'éprouve tellement de colère envers elle. Elle a pas le droit de faire ça.
J'ai jamais baissé les bras.
Tu avais juste peur qu'elle t'abandonne, me souffle ma conscience.
Je m'appuie sur mon dossier et ferme les yeux juste un instant.
Flashback.
- Tu cuisines quoi, demande-je rentrant du boulot.
- J'essaie un nouveau truc. Regarde si la sauce est bien. Dis-moi s'il manque du sel ou quoi, dit-elle trempant son doit dans la casserole de telle sorte qu'elle est de la sauce sur son doigt.
- Non c'est bon, dis-je suçant son doigt.
- Parfait, dit-elle.
Je l'embrasse sur le front et pars me changer.
Dans la chambre, je vois un sac avec mon nom écrit dessus.
- C'est quoi sur le lit, demande-je prenant la carte.
« Je sais, je suis la meilleure des femmes que tu n'aies jamais eu. Mais me zappe pas trop n'empêche. »
Dans le sac, c'était le nouveau call of ainsi que le nouveau fifa.
Je sors de la chambre tout content et la prends dans mes bras.
- Putaiin je suis content! Je t'aime tu sais pas comment.
- Je t'aimerai toujours, l'oubli pas.
Fin du flashback
Je me rappelle pourquoi elle m'avait acheté ça. La veille on s'était pris la tête vite fait mais le lendemain c'était déjà réglé.
* Message de Ted.
Tu sais me dire s'il y a des pharmacies de garde ici à Seattle ? Répond vite s'il te plaît !
Je perds pas une seconde et le sonne.
Conversation téléphonique.
- Y'en a ou pas, demande t'il paniquer.
- Il se passe quoi?
- J'ai pas le temps, je te jure. J'ai jamais vue une personne être aussi pâle. Normal je traînais qu'avec des noirs et je suis noirs mais dit moi si dans cette ville les pharmacies ouvrent ?
- Ted! Il se passe quoi, demande-je le précipitant à raconter.
- Elle pleurait tellement qu'elle a réussi à se rendre malade. Elle a commencé à trembler, ensuite à avoir froid puis et merde KAM.._
Fin de la conversation téléphonique.
Je perds pas une minute de plus que je roule direction chez elle.
Kamila.
Regardez comment il m'a rendu. J'en suis devenu malade rien que de penser à notre histoire. C'est possible ? J'en savais rien.
Je me suis mis à vomir tout ce que j'avais bouffé. Je tremblais, j'avais froid et je n'arrivais plus à respirer.
Je me regarde à travers se fichu miroir et je n'étais plus que l'ombre de moi-même. Mes yeux rougis par les larmes, ils étaient gonflés d'une force. Mes joues creuses et mon teint pâles. Je passe de l'eau froide sur mon visage et à ce moment là je sens mes jambes s'écrouler. J'allais heurter le sol mais Ted me rattrape à temps.
- Putaiin Kam! Je sais pas quoi faire, dit-il paniquer.
Il essaie de me porte malgré ses petits muscles mais je me relève difficilement.
- Je vais manger un truc. Ça ira jus.._
Je cours direction la cuvette et vomis mes entrailles encore et encore.
Voilà ce que ça fait quand un gars vous brise le coeur. Aimer c'est tellement dur.
Je pleure à nouveau.
1 Parce que vomir me tue.
2 parce que ça me dégoûte et donc je vomis encore plus.
3 parce que Ted est inquiet.
4 parce que je suis triste.
5 Parce qu'il me manque.Je vomis encore et à ce moment, Ted vient relever mes cheveux et les attacher.
- Respire Kam.
Je m'écarte de lui comme une éclaire. Je pensais que c'était Ted mais ce n'est que la cause de ma tristesse.
Il récupère le verre d'eau et le médicament qu'il avait posé sur le lavabo et me le tend.
- Tiens, boit ça, dit-il presque en me forçant.
Je proteste pas, je vois pas à quoi ça servirait.
Il me tend un puf, le truc que les asmatiques utilisent.
Je le regarde septique et il me le tend me forçant à le prendre.
- C'est pour ta respiration.
- Qu'est-ce que tu fais là?
- Tu étais mal et..._
- J'en veux pas de ta pitié Hayden.
- C'est pas de la pitié Kamila. Crois pas qu'il y a que toi qui souffre dans l'histoire.
- Ouais c'est ça. Va voir ta.. Même l'insulter je peux pas!
- Tu vois pas qu'on se fait du mal Kam? On essaie de sortir de la vie de l'un de l'autre mais on arrive pas. Tu seras toujours dans ma tête Kam. Je t'ai aimé. On s'est aimé mais ça a pas fonctionné. On peut essayer d'être ami, dit-il calmement.
- Des ex deviennent pas ami.
- On peut essayer Kam.
- Vasy va te coucher, je rangerai le reste, dit-il s'approchant de moi. Me donnant Un bisous sur le front.
Je le comprendrais jamais.