Chapitre 7 : Découverte

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PDV Kyôko

J'étais dehors, toujours en compagnie de mes amis animaux. Je me sentais bien avec eux, je me sentais apaisée...

Je soupirai en repensant que j'avais dû soigner cet humain. Ça avait été une expérience étrange... Ça me changeait des animaux que je soignais, car eux ne pouvais pas parler pour s'exprimer sur leurs souffrances, ils ne pouvaient que gémir de douleur, et cela m'étais insupportable. Ça me changeait aussi de la fourrure animal que j'avais l'habitude de toucher et de manipuler, contrairement à la peau humaine... Mais je n'étais pas prête à recommencer cette expérience. Je préférais soigner mes animaux qui étaient mes êtres les plus chers avec mes parents, et pas un petit humain de pacotille parce que j'y étais obligée.
J'avais de la chance d'avoir un père médecin, parce que c'était grâce à lui que je savais et pouvais soigner les animaux. Alors du coup j'avais un peu fait la même chose en improvisant un peu pour Chiko.

Punaise, mais comment en est-on arrivé là... ? Ah oui, c'est vrai, par ma faute, tout ça parce que je voulais me venger... Sauf qu'au final je suis juste là à servir de nounou et d'infirmière... ! Pff... Qu'est-ce que c'est énervant quand les choses se retourne contre soi... Il faudra que je revois l'éducation de mon puma... Je savais qu'il était encore un peu sauvage, enfin plutôt qu'il avait un peu le même caractère que moi, et c'était d'ailleurs pour ça que je l'avais prit pour faire peur à ce Chiko...

Après un moment, je pus oublier les soucis que j'avais avec ce morveux, et je trouvai que le temps passa vite. Alors aux alentours de 11h45, je réalisai que le dîner approchait à grand pas, et je me souvins de Chiko. Je montai en vitesse dans la chambre où il était, et j'ouvris la porte d'un coup. Je voulus lui crier que c'était pour lui l'heure de partir, mais en approchant du lit, je le vis dormir. Cependant, il n'avait pas l'air de dormir tranquillement, et je remarquai très vite qu'il transpirait. Alors je touchai doucement son front et je vis qu'il avait de la fièvre, d'où sa transpiration. Je soupirai et décidai de finalement le garder ici pour qu'il puisse se rétablir comme il faut. Par contre je redoutais l'inévitable avec mes parents... Tant pis, je n'avais pas le choix. Je m'approchai de mon puma et lui chuchotai en le caressant :

- Désolé mon grand, mais tu vas encore devoir rester ici...

Je l'entendis grogner de frustration.

- Oui, je sais ce que tu ressens... Mais je veux juste que tu garde un œil sur lui et que tu me préviennes s'il se réveil, d'accord ?

La bête hocha la tête, mais était toujours mécontente.

- Après je te promet de te récompenser comme tu le souhaitera ! Ça te va ?

Cette fois le fauve ronronna, content de cet accord. Alors je souris.

- Tu es un bon garçon !

Je le caressai encore un peu et je partis m'occuper de la fièvre de Chiko. Après cela, je descendis en cuisine pour préparer le repas.

***

Midi arriva rapidement et mes parents avec. Le repas était prêt, et Chiko dormait toujours... Mais je serai bien obligée de le révéler à mes parents, car se serait inutile de le leur cacher pour ensuite qu'ils tombent dessus par hasard.

Mes parents arrivèrent un par un. Ils n'arrivaient jamais pour midi pile, et ma mère était en générale la première, comme aujourd'hui. J'allai l'accueillir et j'hésitai à lui en parler avant ou en même temps que mon père...

- Bonjour ma chérie. Comment se sont passé tes cours de ce matin ?
- Heu... Comme d'habitude... lui mentis-je.
- Ne me dit pas que tu as encore séché !?
- Hé ! Je ne sèche pas si souvent que ça ! me défendis-je.
- J'en était sûre... dit-elle en soupirant. Mais c'est vrai qu'en général si tu sèches c'est que tu as de bonnes raisons... Alors vas-y, je t'écoute. Quel en est la raison cette fois ?

Double facettes [En Réécriture]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant