1. Le bleu

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Quelques heures après mon arrivée au bloc, je m'étais enfin rappelée de mon prénom ; je m'appelle Edley.

Alby m'avait expliqué ses craintes car il n'y avait pas de provisions dans la cage ou autrement appelé la boite. En effet, quand Alby et Newt sont arrivés, il y avait dans l'ascenseur, des boites remplie de vêtements de rechange, des objets de bricolages, des allumettes, etc.... Mais avec moi, rien.

Plus tard, nous avions découvert que quand nous plaçons une feuille avec une liste d'objet -notamment pour moi, des vêtements, élastiques, des serviettes hygiéniques, etc-, la boite revenait avec ce que nous avons demandé. Nous l'avons appelé « La Commande » logique, non ?

Puis chaque mois, un garçon nous rejoins. Ce fut Minho le premier, le plus courageux étant entré dans le labyrinthe après quelques jours. Gally, une tête dure mais en deux semaines, nous avions de nouveaux dortoirs. Winston, le plus....bizarre, il n'a pas hésité à tuer ce pauvre lapin car il avait faim. Frypan, celui qui a rendu délicieux le lapin. Ainsi de suite, de fil en aiguille, on a construit notre mini village. 

Entre temps, j'ai beaucoup changé. Mes cheveux qui m'arrivaient autrefois aux épaules, descendaient désormais en bas de mon dos, je n'ai jamais voulue les coupés, c'était ma plus grande grande phobie à vrai dire.
J'ai des cicatrices sur le corps, et une au front, due à mes nombreuses chutes, ne tenant pas sur mes deux pieds.
Je ne suis plus la fille timide et sensible comme avant. Je me suis endurcie, j'ai prit en maturité et je suis devenue une battante.

Je sors de ma cabane. Étant donné que j'étais la seule fille, Alby m'a donné la sienne dans laquelle il dormait quand il était arrivé au bloc.

Les portes menant au labyrinthe devaient être ouvertes depuis une heure ou deux, puisque que je vois les coureurs y entrer.

Je pénètre dans la cafétéria, la plupart des blocards étaient là, je leur souris comme simple bonjour.

Je m'avance vers mon ami Frypan, autrement appelé Poêle-à-frire.

- Salut beauté, me fait Frypan avec un faux sourire charmeur.

- Salut Fry, bien dormis ? lui répondé-je en souriant.

- Bien merci et toi ?

- Oui sauf que j'ai refait ce cauchemar.

- Vraiment ?! demande-t-il étonné, ça fait quand même un an.

-Je sais, c'est vraiment bizarre, dis-je en baissant la tête.

-Ne te prends pas la tête pour ça, ce n'est que ton imagination, prononce-t-il en me souriant de toutes ses dents afin de me rassurer.

- Oui sûrement, acquièsce-je soucieuse.

-Allez tiens va manger, ça va te changer les idées.

-Merci Fry !

Je prend le plateau en bois à deux mains et je regarde ce qu'il a mit dessus : trois tartines à la confiture de framboise, une pomme et une bouteille de jus d'orange. Je vais me régaler !

Je m'assois, comme à mon habitude, à la table où sont présents Alby, Newt et Winston.

- Salut les tocards, comment vous allez ?

- Super et toi ? me demande Winston.

- Ça pourrait aller mieux !

- Comment ça ?

- Ça recommence, je n'ai dormi que quelques heures.

- Tu aurais dû venir me chercher, m'engeule presque Newt, toujours aussi inquiet et protecteur envers moi.

C'est une manie chez lui depuis qu'il m'a dépassé de taille.

- Non, je ne veux pas te déranger. De toute façons c'est toujours le même rêve, je suis toujours devant cet écran qui donne sur le labyrinthe, mais j'arrive à mieux percevoir les visages, ils sont moins flou.

-Ils sont comment ? me questionne Alby, plutôt intrigué par mon rêve.

-La fille à ma droite est rousse, le garçon devant elle a les cheveux noir et les yeux marrons assez clair. La fille à ma gauche a les cheveux noir corbeau et elle est très pâle de peau, le garçon devant elle est brun aux yeux marrons et enfin le garçon qui est devant moi est blond.

- Tu ne te rappelles vraiment pas de leur prénom ?

-Non, désolée.

Après cette courte discussion, tout le monde part travailler.

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Je passe la mâtinée à aider les sarcleurs puis l'après-midi à aider les Medjacks.
Comme d'habitude. Oui la vie au bloc est une habitude, chaque chose qu'on fait est une habitude comme si les créateurs rembobinez tous les jours une veille cassette.

Je fais du mieux que je peux pour ne pas penser à mon rêve, mais c'est impossible. Il me pertube beaucoup trop. Pourquoi suis-je la seule à faire ce genre de rêve ? Celà m'obsède.

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La fin de la journée approche enfin et les portes vont bientôt se fermer quand une alarme tinte dans tout le bloc.

Un nouveau blocard.

Je vois que tous les autres blocards sont là, regroupés autour de la boîte.

J'aperçois de loin le nouveau pousser quelques garçons en courant, mais qu'est-ce qui fous ?

Je décide alors de le rattraper vu qu'il se rapproche dangereusement des portes et la chance fut avec moi car il trébuche, tombant à terre telle une baleine échouée.

Je m'arrête essoufflée et pose ma main sur l'épaule du bleu, il tourne la tête vers moi. Oh mon dieu, son regard croise le mien et c'est le choc.

Just, run ▷ A Maze Runner Story Où les histoires vivent. Découvrez maintenant