Lose My Mind vol.1 | L.H x M.V

96 4 0
                                        

«Et c'est une nouvelle victoire pour Verstappen ! Il est suivi par son dauphin et petit-ami, Charles Leclerc- Oh ! Mais quelle retournement de situation ! Drapeau rouge dans les secteurs un et deux ! Et c'est Piastri ! Il a emmené avec lui plusieurs voitures à la jonction des deux secteurs ! Il y a une, deux, trois... six... dix ! Dix voitures ! On a déjà reçu des nouvelles de certains des pilotes mais il manque encore Piastri et Hamilton qui ne répondent pas à leur radio. Le monde entier prient pour qu'ils aillent bien...»
 
Ce discours paraissait lointain alors que les haut-parleurs étaient juste au dessus de ma tête menaçant de tomber à tout moment, dans un dernier espoir j'ai pris le peux de force qui me resté et m'extract de la monoplace.
 
Je pose un pied à terre et puis me lève, je fais une dizaine de pas avant de m'évanouir, je sentis mon cœur arrêter petit à petit de battre et les voix devenir de lointain souvenir.
 
Lorsque je rouvrit les yeux j'étais dans une chambre dont les murs étaient d'un blanc toxic, des beeps un peu partout et surtout ma famille au pied du lit en pleine discussion avec le docteur.
 
– "Oh mon dieu ! Lewis ! Comment vas-tu mon chéri ? Tu as mal quelques part ?"
 
La voix inquiète de ma mère me fit percuter que j'étais à l'hôpital, une dizaine de minutes plus tard les autres pilotes étaient là entrain de faire un défilé pour me voir, qu'elle ironie.
 
Mais ce qui me troubla fut l'attitude de Charles et Max, j'ai pas pu m'empêcher de poser la question et la réponse fut des plus nonchalante.
 
– "Max et moi sommes plus ensemble."
 
Cela parut si évident lorsque Charles eut dit cela alors qu'il y'a encore deux semaines ils étaient toujours ensemble et étaient inséparables.
 
Lorsque Carlos entra avec Lando je posa la question qui parut fatidique et la réponse le fut encore plus car cela me parut folklorique.
 
– "Apparemment Charles aurait trompé Max le soir même, après le grand prix."
 
– "Avec personne d'autre que Pierre, c'est pour cela que Pierre a put te paraître tendu."
 
– "D'ailleurs, Max voulait que je te donne ça. Je sais pas pourquoi mais il a dit que tu comprendrais."
 
Je récupère le petit bout de papier et les salut, tout le reste de ma journée fut du même degré, deux pilotes entrent et puis rebelote jusqu'à la fin des visites. Au moment du dîner je me rendu enfin compte d'à quel point j'étais blessé, j'avais une jambe et un bras plâtré, des points de suture à l'arcade sourcilière et puis des douleurs un peu partout.

Quelques jours plus tard, je rentrais chez mes parents, mon petit frère et Roscoe m'ont accueilli avec un air triste et ainsi j'avais compris que j'étais parti pour un bon moment cloîtrée dans mon lit avec des plâtres et des douleurs partout.
 
Mes parents avaient déplacé ma chambre au rez de chaussée et la leur était monté à l'étage, j'étais reconnaissant de leurs efforts mais je me sentais tout de même abattu, je n'avais pas le droit de remonter dans une monoplace pas avant d'être dit apte à conduire.

Le mois suivant j'étais toujours alité avec un peut plus de mobilité mais toujours restreint, les pilotes m'envoyaient des cadeaux par courier ou lorsque l'un d'entre eux venait en Angleterre, j'apprécie ces actes de gentillesse et sûrement de pitié mais moi ce que je veux c'est le thrill d'être entre deux barrières à plus de 300 km/h.
 
Je passe le reste de la saison à regarder les courses avec un air déprimé mais, j'en profite pour analyser les courses pour avoir un peu plus d'expérience en revenant, à ce rythme là je remettrai les pieds dans une monoplace que dans 1 an.
 
À noël, les pilotes ont fait que de débarquer chez nous avec les bras plein de cadeaux, certain avait appris que Roscoe nous avait quitté et voulait honorer la tradition du dinner de fin de saison, comment pouvais-je refuser ?
 
Le 24 décembre à dix-neuf heures on était tous à table, dînant dans une ambiance joyeuse, j'étais assis en bout de table lorsqu'une crampe me prit dans ma jambe, je grimaça, essayant tant bien que mal de cacher ma souffrance lorsque Max qui était assis à côté de moi met ma jambe sur ses cuisses en dessous de la table, je lui offre un sourire de gratitude et obtient des regards de la part du reste.

Vers minuit on est passé dans le salon, l'heure des cadeaux avait sonné. Je m'assois dans le canapé et les regardes tous échanger leur cadeaux, je ne peux m'empêcher de rigoler lorsque Roscoe reçoit une pile immense de cadeaux.

– "Tiens Lewis, ton père et moi avons fait des efforts et on t'a a offert un cadeau.", ma mère pose une gigantesque boîte sur mes cuisses et recule pour me donner de l'espace.
 
Je l'ouvre, boule au ventre, le papier cadeau tombe et la boîte en carton ne me dit rien. Ma mère me tend un couteau pour couper le scotch, lorsque j'ouvre la boîte je suis surpris d'y trouver des milliers de fleurs avec au centre une photo encadré qui date de mes débuts.
 
Roscoe monte sur mes genoux poussant la boîte à terre, par miracle Max la rattrape et la dépose à côté de moi sur le canapé, je lui offre un sourire de remerciement avant de me focaliser à nouveau sur la boule de poil sur mes genoux.

– "Alors ? Est-ce que ça te plaît mon chéri ?"

Ma mère me demande mais au fond elle, elle sait que ça me plaît parce que je suis passé du garçon le plus délinquant à l'homme le plus prisé de la société sportive, c'est un exploit pour quelqu'un comme moi.
 
– "J'aimes beaucoup maman, merci."
 
Une fois la distribution de cadeau fini, on s'assoit tranquillement, en pyjama avec des chocolats chaud dans le salon, on se regarde un film sorti il y a pas longtemps appelé "Love me behind the scenes". Vers le milieu du film je décide de me lever, tant bien que mal et me dirige vers la cuisine pour me resservir du chocolat mais lorsque j'arrive dans la cuisine ma vision ce floutte et j'en perd l'équilibre, je sens des bras venir me soutenir avant que je ne heurte le comptoir et donc m'accompagner jusqu'au tabouret pour que je m'assois.

– "Merci...", je m'affale sur le comptoir trop fatigué pour lever la tête mais la voix qui me répond est reconnaissable avec l'accent derrière.

– "Il y a pas de quoi mais je pense que tu devrais aller te reposer, Lewis."

Je lui offre un léger hochement de tête mais ne bouges pas, je sens mes pieds quitter le sol et donc entrouvre un œil pour voir est-ce que j'avais raison, les chevaux blond mais en bataille du Néo-zélandais me confirme qu'il s'agit de Max.

À vrai dire, depuis leur violente rupture, Max vient me voir un plus souvent que les autres, la plupart du temps il prend son jet en secret et vient à Stevenage, plus souvent que rarement il a passé des journées entières à me parler de comment il se sentait, le reste du temps, c'était moi qui lui raconter ma vie.
 
Il a trouvé un confort qu'il apprécie chez moi et moi je suis juste tombé dans ses filets, lorsqu'il me pose délicatement sur le matelas de mon lit et puis me recouvre de la couverture je ne peux empêcher cette question de quitter ma bouche.
 
– "M'as-tu toujours aimé, Max ?"
 
Un silence pesant bien qu'agréable s'installe, je prend donc cela comme un oui et me retourne pour lui faire face, des larmes coulent silencieusement sur ses joues.
 
Je le tire dans le lit avec moi et le garde dans une étreinte chaleureuse, mon est trempé avec ses larmes mais j'en ai que faire car Max est plus important qu'un t-shirt.
 
– "Je me suis demandé pendant longtemps comment tu pouvais vivre une vie pareille sans laisser place à la dépression." Je murmure à son oreille alors qu'il ressert sa prise autour de ma taille.
 
J'ai fermé les yeux un instant lorsque je les ai ouvert à nouveau le soleil était déjà levé, Max était toujours là à me serrer dans ses bras comme si j'allais disparaître d'un coup s'il me lâchait. J'ai de la pitié pour lui mais je l'admire bien plus, il a quand même vécu pas mal de chose horrible et pourtant il tient encore.

J'attrapes mon téléphone sur la table de chevet et jettes un œil à mes réseaux, enfin plutôt celui de mon écurie. Je pensais pas voir ça un jour mais il semblerait que cela soit arrivé, Ferrari a posté un mot disant qu'ils étaient désolés pour les gènes occasionnés, bien que je ne saches pas de quoi ils parlent, je suis prêt à croire qu'il s'agit de l'affaire Verstappen-Leclerc.

Max bouge légèrement, accidentellement cognant ma jambe plâtré et donc m'arrachant un grognement de douleur. Il se réveille en douceur, même si j'aurais voulu lui tirer les oreilles je ne lui en veux pas, il lève la tête pour me regarder avec des yeux moi fatigué que hier.
 
– "Tu as bien dormi je supposes."
 
Je lui demande en m'asseyant, je m'attendais à une réponse mais au final je reçois un léger baisé au coin de mes lèvres.
 
– "Je vais prendre ça pour un oui."
 
– "Depuis un moment je n'avais pas aussi bien dormi donc merci."
 
La gratitude dans sa voix me décroche un sourire, au même moment la porte s'ouvre sur Charles, à croire que le destin nous déteste. Il reste debout à l'entrée, son expression change de la colère à la confusion puis vers la compréhension.
 
– "Debout tout les deux, on attend que vous pour déjeuner."
 
– "Pour déjeuner ?"
 
– "Il est déjà une heure de l'après-midi Max."
 
Max et moi nous regardons avant de hocher la tête et de nous lever, Charles part en refermant la porte derrière lui et puis nous on va se doucher. Pendant que je m'habille, je sens des yeux sur moi sachant pertinemment qui me regarde comme ça je n'y prête pas plus d'attention mais à la minute où j'en file mon haut ses bras s'enroule autour de ma taille.
 
– "Qu'est-ce qu'il y a ?"
 
– "J'en ai marre de cacher mes sentiments pour toi."
 
Sa réponse m'arrache un sourire alors que je me tourne pour lui faire face, je replace une mèche de cheveux derrière son oreille avant de le tirer un peu plus près et de l'embrasser sur le coin des lèvres.
 
– "Je savais déjà mais je voulais t'entendre l'admettre."
 
Max fronce les sourcils avant de m'embrasser, je me mets à rire dans le baiser tellement la chose paraît improbable, je le pousse légèrement pour reprendre mon souffle et avant que je ne puisses dire quoi que ce soit mes pieds se décolle du sol, Max me porte dans ses bras avec si peu de mal que j'ai du mal à y croire.

– "Repose moi."
 
– "Hors de question."
 
Je savais que notre histoire ne faisait que commencer mais je savais aussi qu'elle irait loin, je savais aussi que le jeune homme qu'était Max irait loin juste pour arriver à ses fins.
 
D'ailleurs, quelques années après j'ai prit ma retraite et je suis devenu son manager, tout ses contrats qui on suivit furent pansés de façon à ce que cela lui va.
 
Et puis il y'a eut une année où on a fêté Halloween, Max était arrivé de nul part à notre appartement à Monaco, déguisé en vampire, si j'avais su qu'il serait bien le premier et dernier à me donner une peur bleue j'y aurai jamais cru.
 
•[Happy Halloween]•
 
-_-_-_-_-_-_-_
 
Pas de spécial Halloween, je n'ai pas eut le temps ni l'énergie d'en faire un mais j'avais l'inspiration. Pardonné moi pour le désespoir que je vous apporte mais j'espère que vous avez passé de bonne vacances tout de même, guys.
Deux-mille mots, guys.

Vous avez atteint le dernier des chapitres publiés.

⏰ Dernière mise à jour : Dec 05 ⏰

Ajoutez cette histoire à votre Bibliothèque pour être informé des nouveaux chapitres !

F1 OneshotsOù les histoires vivent. Découvrez maintenant