《Chapitre XIV : Je ne me vois pas seul sans toi》

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-pavillon des Benasri, salon, 20h39-

On discutait vraiment de tout et de rien. Qawtar, c'est vraiment la femme qu'il faut pour Karim. Elle saura l'apaiser. Il a vraiment besoin d'attention. À un moment, je décide de prendre Qawtar à part avec Zeyna. On se pose dans la cuisine.

《 _ Alors avec Karim ça va ?
Qawtar - Oui al hamdulilah -sourire en coin-
_ Tu penses vraiment qu'il te correspond?
Qawtar - Je sens en lui qu'il n'est pas comme il laisse paraître et je veux vraiment être celle qui -baisse la tête- l'aidera à s'apaiser.
Zeyna - Ma shâ Allah. En tout cas ça se voit que t'es une femme en or t'es mignonne et toute gentille. Et je pense In shâ Allah que tu es celle qui lui fait.
_ Oui, Zeyna a raison. T'es la première qu'il me présente c'est qu'il veut vraiment faire de toi la moitié de son dîne In shâ Allah.
Qawtar - -petit sourire- Kheir In sha Allah. 》

Je la laisse discuter un peu avec Zeyna puis moi je vais rejoindre Karim au salon, je lui raconte un peu notre discussion. Il avait l'air refait. Puis ensuite les femmes sont revenus mais Karim et Qawtar n'ont pas tardé à s'en aller.

Avec Zeyna on les accompagne jusqu'au portail. On salam le frère de Qawtar qui les attendaient. On salam Karim et Qawtar puis on rentre à l'intérieur.

Je me pose sur le canapé, Zeyna me rejoint après avoir enfiler une robe de maison. On regardait un vieille série turque que Zeyna aimait regarder. Moi je déteste ci donc je pose ma tête sur ses genoux. Puis je m'endors.

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-chambre d'Adam et Zeyna, Paris V, 12h24-

Je me réveille de quelqu'un qui sonnait brutalement ça m'a direct zehef. En plus, Zeyna est aller en cours Je me lève énervé en me dirigeant vers la porte d'entrée. Je vois Ikram. Mais cette racli, un jour je vais l'égorger et la tèj dans la Seine.

Plus je me rapprochait d'elle, plus mes nerfs ils montaient en pression.

《 _ Qu'est ce que tu viens faire chez moi sale pute ?
Ikram - Arrête d'insulter. Je viens te dire d'assumer ton fils parce que moi je ne peux pas l'élever toute seule.
_ Mais t'es une grande mehboula (*folle) toi ! Je peux pas être le daron, j'avais une capote bordel maintenant arrête de me casser les couilles avec ton fils de pute sinon je vous tues , toi et lui. 》

Je ferme le portail puis je rentre à l'intérieur. Qui est ce qui lui a montré où j'habitais? wAllah ça me zehef ça !

Je pars prendre une douche bien froide parce que j'étais tendu de fou. Je m'habille, je mange un truc vite fait. Et je prends ma voiture pour voir mon père à son taf.

J'arrive à son entreprise, je croise Hami Nassim dans le hall. Il me salam.

Hami - Oh mon petit, bien ?
_ ça va hamdulilah et toi, tonton?
Hami - Ouais, ça va hamdulilah. Tu vas voir ton daron là?
_ Ouais, je dois récupérer des papiers.
Hami - Au calme, passe avec ta mra (*femme) à la dar (*à la maison) un soir.
_ T'inquiète, as'salam wa alaykoum.
Hami - wa alaykoum salam p'tit.》

Je monte dans le bureau de mon daron, je frappe et entre. Il était au téléphone quand il me voit, il abrege son appel et me salam.

Baba - Ça va?
_ hamdulilah et toi?
Baba - al hamdulilah et ta femme, ça va ?
_ Ouais, elle va bien merci.》

L'avenir d'un métissage - TOME IIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant