-appartement des El-Saaid, 20h48-
Je saluais toute sa famille parce qu'on était sur le point de rentrer. Demain, c'est le mariage à la mairie c'est de la paperasse. Mais c'est le grand mariage dans la salle donc ça veut dire qu'il y aura une grande fête. Je prends Zeyna à part et lui dit.
« _ Ca va ma femme ?
Zeyna - Ca fait bizarre, j'aime bien quand tu m'appelles comme ça.
_ -rire- bon moi je vais y aller -bisou sur le front- à demain femme.
Zeyna - A demain. -sourire- »
Je m'en vais j'attrape les jumeaux et ma grand-mère dans ma voiture comme à l'aller. Puis on rentre chez nous. -rire- chez moi la fête continuait ma mère avait mis à la musique à fond moi j'ai préféré m'isoler. J'aurais kiffé, que Karim soit là pour fêter ça. J'avais les boules wAllah. J'étais allongé en étoile sur le lit, je regardais le plafond quand on rentre dans ma chambre.
« ... - Tu penses à qui comme ça ? Zeyna te manque déjà ? »
Comme d'habitude c'est un des jumeaux qui fait une réflexion c'est abusé ils savent pas tenir leurs bouches.
« _ Naël, tu saoules là. Cassez-vous j'ai envie de rester seul là en fait.
Adel - Non, venez ! On le laisse ça doit être autre chose. »
Il me comprend tellement mon frère ! A force de penser, je me suis endormi avec mon qamis.
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-villa des Benasri, 11h01-
Je venais de me réveiller bizarrement c'était tout calme.
Fallait que personne me parle même si c'était mon mariage j'étais grave de mauvaise humeur. J'étais contente de me marier mais entre nous c'était que la mairie, ça m'importe peu. Et puis au début, je voulais faire que le hlel avec elle. Mais au final ses parents voulaient se débarrasser du civil en même temps. Mais, moi là, tout ce que je veux c'est mon frère, Karim. wAllah je tirais une de ces gueules c'était hardcore. Je prends ma douche je me remets en pyjama, rien à foutre. Je descends puis je me pose à côté de ma grand-mère qui était réveillé. Je la prends dans mes bras, je lui fais un bisou sur le front et un petit sourire en coin. Elle avait un grand sourire qui ornait son visage.
« Jedda - Weldi, comment tu vas ?
_ Hamdoulilah, jedda et toi, tu vas bien ?
Jedda - Ca va aussi al hamdoulilah. Mais tu n'as pas l'air d'aller si bien que ça. T'es sûr que tu ne mens pas ?
_ Non, jedda je vais bien t'inquiète pas pour moi.
Jedda - Bien sûr que si je m'inquiète pour toi. Viens, je vais te servir ton déjeuner et tu vas me raconter ce qui te tracasse. »
Vous avez vu comment je peux rien lui cacher ? C'est chaud hein. On va dans la cuisine, je m'assois puis elle me fait des belles crêpes arabes avec du thé. Ca faisait longtemps que j'avais pas déjeuné comme ça. Pendant, qu'elle était en train de me servir, je lui parle de Karim puis elle me dit.
« Jedda - Même si physiquement, il n'est pas là. Je pense qu'en prison il pense très fort à toi. Et il prie pour toi parce qu'il sait que c'est ton jour. Maintenant, finis de manger et je ne veux plus que tu te prends la tête.
