Chapitre 10, partie 1 : La fuite

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J'ouvre les yeux et les frottent avec l'aide de mes mains, je suis encore tout endormis. Je tourne la tête vers le réveil posé sur la table de nuit : 10h00.

Je rabat les couvertures et me met en position assise sur le bord du matelas, le temps que mon corps se réveille doucement.

La maison est calme, je n'entends pas de cris, de fous rire. Simplement le calme paisible d'un samedi matin.

Mes narines sont attirés par l'odeur du café et de friture qui doit provenir de la cuisine : qui dit Samedi matin dit Pancakes spéciale Harry. C'est un rituelle depuis bien longtemps, bien plus longtemps que notre séparation en temps que groupe. Je me souviens encore, à l'époque de X-factor, où nous avions passés tout les 5 le weekend chez Harry pour mieux se connaître. Le samedi matin, alors que nous défilions tous dans la petite cuisine des Styles, nous avions était surpris de trouver Harry aux fourneaux, accompagnés de sa mère pour la préparation et la cuisson d'une pâte à crêpe.

Harry s'était retourné vers nous tous avec un grand sourire sur les lèvres, son visage pétillait de joie et de fierté, je crois qu'il était surexcité de nous faire goûter son plat : les crêpes de Harry sont les meilleures, vous ne pourrez pas en goûter de meilleure sur tout le territoire anglais.

Ces effluves matinales me font lâcher un sourire sur mon visage, les souvenirs refont surface dans mon esprit, mais seulement des bons souvenirs. Je pose les pieds sur le sol et me dirige vers la fenêtre.

Je prend la poignet à pleine main et la tourne pour que les fenêtres puisse s'ouvrir, ensuite je décroche les deux volets en relevant le loquet qui les bloquent et je les séparent brusquement pour laisser la fraîcheur matinale et le soleil rentrer dans la pièce.

Il fait un magnifique temps, je lève les yeux vers le ciel : pas un nuage en vue. Je ferme les paupières un instant pour savourer ce moment, le soleil tapant sur mon nez et mes joues, me laissant une chaleur rassurante.

Je peux entendre les oiseaux glapillaient et les voitures dans le lointain klaxonner.

Je rouvre mes yeux et les posent sur la route juste devant la maison. Mais quelque chose m'interpelle.

Il y a quelque chose d'inhabituel, quelqu'un est là, derrière le grillage de la maison, il observe à travers les branchages des hauts buissons du jardin. Cette personne observe la maison, notre maison.

Mais je n'arrive pas à savoir qui cela peut il bien être : un sweet noir, une capuche sur la tête, des lunettes de soleil, pas un cheveux qui dépassent de l'accoutrement : qu'est-ce que c'est que cette histoire encore ?

Cette personne ne m'a pas remarquée, elle semble concentrée sur autre chose qui se passe au rez de chaussée.

Inquiet, je ne peux m'empêcher de penser que cette personne n'est pas là par hasard : elle veut quelque chose en venant ici. Et avec les résultats ADN que Liam nous à fournit hier soir, il fallait être plus que méfiant désormais : une personne dangereuse traînait dans les rues.

Je retourne rapidement dans ma chambre, passe sur mon lit en faisant une roulade et attrape mon téléphone portable sur la table de nuit. Je le débranche de son fil branché à la prise et refait le chemin inverse vers la fenêtre.

La personne est encore là et j'en profite pour prendre un cliché rapide d'elle. Elle ne m'a toujours pas remarquée.

L'individu sort alors un appareil photo de sa poche de sweet et commence à prendre des clichés du rez de chaussée.

Que peut-il bien avoir de si intéressant en bas ?

Je me penche légèrement contre le rebord de la fenêtre et identifie rapidement l'endroit que l'individu prenait en photo.

My world DestroyerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant