« Cher journal,
Après deux jours de silence et d'incompréhension, j'ai enfin pus sortir de cette chambre dans laquelle j'étais renfermé.
Mark, mon agent de sécurité, m'accompagna le long du couloir de l'étage de l'hôtel.
Je n'avais pas les mains liés entre elles avec des menottes, mais je me sentais comme un criminel qu'on emmenait à l'abattoir à ce moment-là.
Mark me fis entrer dans une salle de conférence, comme on pouvait en trouver dans certains hôtels qui accueillait beaucoup d'hommes d'affaires.
Il y avait une grande table rectangulaire au centre de la petite pièce et beaucoup de personnes étaient présentes dont Louis, Liam, Harry et Zayn qui ressortirent naturellement du lot.
Ils avaient la tête baissés, rangés en ligne contre l'un des murs de la salle, comme des prisonniers coupable de leurs crimes. Mark me demanda de faire la même chose, alors je suis allé compléter la rangée que les gars avaient formés, je me suis placé à la droite de Liam. Je n'osais pas bouger, ni parler par peur.
En entrant dans la pièce j'avais pus remarquer le « grand chef » de Modest, notre management, toujours aussi hautain avec les autres. Il y avait également ses secrétaires, ses larbins, le chef de la sécurité des concerts, quelques agents de sécurités comme Mark. Lou la maquilleuse, Sandra la styliste étaient également là, l'air grave et pâle. Je n'avais pas vu de policiers, ni Math, ni aucuns médecins, seulement le psychologue qui été venu me voir dans ma chambre.
Steffield, le patron de Modest, nous demanda à tous de nous asseoir à la table.
Alors comme des robots obéissant aux ordres de notre créateur, nous avons tous pris place autour de cette grande table, nous cinq d'un côté du large meuble en bois et Steffield et ses hommes de l'autre coté, nous nous faisions face.
Je me rappelle de tout, alors je vais te décrire ce qu'il s'est passé, comme dans un roman, avec des dialogues et les sentiments que j'éprouvais.
Je ne sais pas si je serais bon pour faire romancier, mais c'est seulement entre nous deux, tu pourras comprendre que ce n'est qu'un entraînement. Et j'ai besoin de me sortir les idées de la tête, je pense qu'écrire est le seul moyen que j'ai à disposition pour le moment.
Alors je vais t'écrire ce qu'il s'est passé, je reformulerais peut-être quelques phrases des dialogues des personnages, parce que, pardonne-moi, mais je ne me souviens pas de tous les mots et toutes les phrases dites hier, car oui ce que je vais te dire maintenant c'est passé hier après-midi.
Bon aller, c'est parti, j'espère que tu es prêt et ne sois pas trop exigeant avec mon écriture :
A ce moment là j'avais balayais la vue en face de moi rapidement, n'y trouvant pas Math, ce qui me rassurais d'un côté, mais en même temps m'inquiétais : où était-elle et que faisait-elle maintenant ?
Je fixa un instant Lou, cherchant du réconfort dans son regard, comme elle savait si bien le faire pendant la tournée quand quelque chose n'allait pas. Mais malheureusement, elle évita à tout prix mon regard larmoyant.
Le silence était déjà bien présent dans la pièce, personne ne parlait et cela ne présageait rien de bon pour nous, surtout pour moi.
Depuis l'accident, je ne dors plus, dès que je ferme les yeux, je revoie l'accident, la colère et l'horreur dans les yeux de Math penché sous les roues de ma nouvelle voiture de sport, pleurant sur le corps meurtris de sa sœur jumelle, je me revoie à l'hôpital, pleurant dans mon coin, délirant, criant comme un dérangé qui n'a pas eu sa dose de morphine.
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My world Destroyer
FanfikceRésumé : Je pose cette question à MES directioners : avez-vous déjà pensez à vivre dans un monde sans les One Direction ? Moi, depuis le jour où tout à commencé, je n'y es jamais pensé. Pourtant c'est bien arrivée...Et c'est entièrement de ma faute...