Chapitre 4 : La phobie du passé :

304 29 1
                                    

Je refermais le cahier.

Les souvenirs de cette soirée me revinrent rapidement en mémoires, comme sous forme de flash-back. Je pouvais revoir défiler devant mes yeux des brides de conversations, d'images qui se sont déroulés pendant la soirée. Je pouvais même distinguer la musique qui avait été passé ce soir là, mes oreilles commencèrent à bourdonner.


Je fermais mes yeux. C'était la première fois que je ressentais telles sensations.

Je balançais le cahier au sol et pris ma tête entre mes mains, j'essayais d'oublier ce que je venais de lire. Mais malheureusement, les scènes n'arrêtaient pas de défiler dans mon esprit. J'avais l'impression de revivre le moment comme-ci il s'était passé la veille, alors que cela faisait un an. Un an déjà...

A force de tenter d'oublier les scènes qui passait dans ma tête. Une douleur aiguë apparut soudainement à l'arrière de mon crâne. Une douleur qui pouvait se traduire comme des coups de haches juste au-dessus de la nuque.

A douleur était tellement intense, que mes mains se mirent à trembler. Je n'avais même plus la force de crier à cause de cette souffrance. Mes cris étaient traduits par les tremblements de mes mains et également de mes jambes.

Je savais ce qui m'arrivais. La maladie, enfin, ce que tout le monde considèrait comme « maladie », je veux parler de la dépression.

Je ne considère pas cela comme une maladie, simplement comme une faiblesse d'esprit. Les symptômes de la dépression sont très personnelles. Ce qui nous à rendu dépressif est la raison de nos symptômes.

J'ai pensé à cette soirée et je sais qu'au fond de moi, c'est cette nuit là que tout à commencé. Dès que je repense à quelque chose en rapport avec « elle », je ne peux m'empêcher de me sentir mal.

Normalement je suis censé prendre des médicaments tous les jours : des anti-dépresseurs et des calmants en cas de crises. Mais je ne les ai jamais prit, je ne voulais pas accepter cette constatation, que je sois arrivé si bas au point d'avaler des cachés pour me sentir apaisés. Je ne voulais pas finir comme certains de ces gars, dépendant de leurs médicaments dans des instituts avec des blouses blanches comme vêtement et des infirmières comme seule compagnie.

Les gars m'avaient forcés au début à les prendre, pendant un mois environ. Ensuite, je leur est fait croire que je l'ai prenaient tous les soirs avant d'aller dormir. En vérité, je l'ai avaient cachés dans une boîte sous mon lit.


Mon mal de tête était de plus en plus puissant. Je me levais, ma vision devint flou et la pièce se mit à tournée, la chaleur de mon corps subit une augmentation de température : je n'avais jamais eu aussi chaud.

Je retirais mon t-shirt pour tenter de calmer ces bouffées de chaleur. Mes jambes tremblés en rythme avec mes mains. Mon cœur battait à rompre dans ma poitrine, ma vision était flou et les gouttelettes de sueurs se mirent à perler le long de mes joues.

Que m'arrivais t-il ? C'était la première fois que je me sentais aussi mal, que la douleur dans ma tête était insupportable.

Mais je n'avais pas le droit de craquer, non ! Pas maintenant !

Je fis un pas en direction de ma petite salle de bain, salle de bain privée puisque le seul accès possible était de ma chambre.

Je fis un deuxième pas en m'appuyant sur mes jambes flageolantes. Je me rattrapais aux meubles que contenait ma chambre : c'est-à-dire une commode en bois peinte en bleu marine et une petite bibliothèque contenant des jeux vidéos plutôt que des livres.

My world DestroyerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant