Chapitre 12 : Le début du règne.

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Chapitre 12 : Le début du règne.

Chassé de l'extérieur par la pluie, nous nous sommes réfugiés à l'intérieur de la maison de bois.

L'odeur des copeaux d'arbres dans le salon me rappelle quelques effluves de souvenirs. Maintenant que la pluie nous oblige en autre à rester enfermer dans la maison, nous devons trouver une occupation, Louis monte prendre sa douche dans la salle de bain, Liam et Harry passent quant à eux du côté de la cuisine pour essayer de trouver quelque chose à cuisiner.

Je me retrouve seul avec Zayn dans le salon, il s'affale dans le gros canapé en cuir rouge qui loge au milieu de la grande pièce, il sort de la poche de sa veste en cuir noir un paquet des célèbres cigarettes Marlboro. Il l'ouvre et en sort la fameuse petite baguette de nicotine et la place entre ses minces lèvres.

Il sort de son autre poche un briquet vert, il place ses mains en rond autour de sa bouche et allume sa cigarette. Je le regarde faire alors que je suis encore dans l'encadrement de la porte du salon, je n'ai même pas encore enlever ma veste en jean.

Après avoir lus mes notes dans mon cahier sur le jour de l'accident et les jours qui suivirent, j'étais comme sous l'emprise d'une drogue douce qui rendait mon corps faible et fatigué.

Je n'avais rien à faire, à part venir m'asseoir près du Pakistanais. Il ne semblait pas affecté par ce qui c'était passé quelques minutes plus tôt dehors, à croire qu'il a un cœur de pierre. Mais je le connais, Zayn est très sensible en réalité, c'est juste que devant nous, il veut jouer celui qui n'éprouve rien, alors qu'il se ronge de l'intérieur.

Je rentre dans la pièce et m'assois dans le fauteuil en face du canapé où Zayn tire sur sa cigarette, il semble énervé, coléreux, angoissé peut-être. Sa jambe gauche tape sur le sol à un rythme soutenu et rapide. Quelque chose le tracasse.

J'entends des casseroles et des poêles s'entrechoquer dans la cuisine. Je me demande ce que fabrique Liam et Harry.

Me concentrant de nouveau vers le jeune homme assis devant moi, je me rend malheureusement compte que j'ai comme une pudeur avec lui qui m'empêche de lui demander ce qu'il ne va pas, pourtant nous étions si proche à une époque. Ça me rend triste de le voir ainsi et aussi me rendre compte à quel point notre relation à diminuer au fil du temps.

Je sors mon téléphone de ma poche de jean et commence à farfouiller dans celui-ci à la recherche d'un jeu. Finalement je me décide pour un jeu de courses de voitures. J'incline mon téléphone et débute une course, je suis tellement concentré que je ne vois même pas Zayn qui me fixe du coin de l'œil. Je m'en rend compte, une fois ma course achevé.

On se regarde un instant droit dans les yeux, sans que ni l'un ni l'autre ne les baissent, comme un challenge.

Puis Zayn articule entre ses lèvres :

Zayn : tu n'es pas le seul que Math à fait souffrir.

Moi : je sais.

Zayn : non tu ne sais pas ! On t'as simplement raconté les grandes lignes.

Je sursaute sur mon fauteuil, Zayn à monté le ton d'un coup, sans que je m'y attende et c'était tellement rare de le voir dans un état de colère pareille que je cela me surprends.

Puis j'analyse ce qu'il vient de me dire. Ils ne m'ont racontés que les grandes lignes de ce que Math leur avaient fait ? De quoi parle t-il ? Mais pourquoi ne pas m'avoir tout dit dès le début ? Qu'est-ce qu'elle à bien put leur faire qui ne méritait pas que je l'entende avant ?

Moi : alors je ne sais pas...

Je baisse les yeux et interrompt le lien visuel. Je me contente de fixer le parquet en bois qui orne tout le salon.

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