Niall
La panique, je crois que jamais personne n'a réussit un jour à contrôler ce sentiment. C'est tellement soudain, on ne s'y attend jamais. La panique c'est comme un mal au crâne soudain qui vous couche au lit pendant deux jours, puis ça passe aussi vite que c'est arrivé.
Pour le mal de crâne bien entendu, pas dans un moment de panique intense.
Pas à ce moment précis de l'histoire à vrai dire.
Louis pleurait, criait, il était incontrôlable, parce que la panique venait de prendre place dans un coin de sa cage thoracique, s'accrochant à ses poumons, son cœur, ses tripes.
Son visage était crispé, tous ses muscles en actions lui donnait un autre air auquel je n'avais jamais eu à faire. La célèbre petite veine sur le front, légèrement sur le côté était bien présente.
Harry, Liam et Zayn essayaient de le résonner, de le calmer. Et pour le moment ce n'était pas bien glorieux.
Liam le retenait par derrière, retenant les bras de Louis avec les siens, formant une croix sur le torse de notre ami déchaîné par la rage, la haine, la peur, l'amour qu'il avait pour sa fille et Eleanor.
Quant à Harry et Zayn, ils tentaient de le calmer par les mots, mais rien ne changeait, rien ne se produisait dans son comportement qui serait semblable à de l'accalmie.
Comment arrive t-on à calmer le père d'un enfant disparût, évaporé dans la nature d'un claquement de doigt ? Vous avez la réponse ? Parce que moi, pas.
Je pense que cela ne sert à rien d'essayer de l'apaiser maintenant, mieux vaudrait agir, mais visiblement les autres ne partagent pas mon idée.
Je reste éloigné de l'agitation, je pense que mon esprit ne veut même pas se mêler à cette fatigue qui lui parait vaine.
Je suis immobile, tel une statue de cire, fixant mes amis qui semblent se battre contre un mal intérieur, indolore et non voyant. Leurs cœurs se déchirent sous mes yeux sans que je n'agisse. A quoi bon ?
Mon téléphone se met à vibrer contre ma cuisse, je le sent à travers le mince tissus de ma poche de jean.
Sans briser le regard que je porte sur mes amis dévastés par la tragédie qui touche Louis, je plonge ma main dans la poche et en sort l'objet vibrant. Je ne prend même pas la peine de regarder l'appelant et coche le petit icône avec le téléphone vert sur la droite de l'écran.
L'action répétitive me dispense d'y porter attention.
Machinalement, je dépose le téléphone au creux de mon oreille et ne prend même pas la peine de lâcher un « allo » de politesse pour prévenir mon interlocuteur que je suis bien à l'écoute.
La voix grésille au départ, puis elle devient de plus en plus audible et claire. Ma respiration se fige, mon corps se raidit et un frisson long et continu fait son chemin dans tout mon afflue sanguin. Je viens de réaliser qui me parle.
? : coucou mon cœur ? Ça va depuis la dernière fois ? Ça fait longtemps qu'on ne s'est pas parlé.
Toujours cette voix douce, posée, avec des tons mielleux. Un haut les cœurs me prend dès qu'elle finit sa phrase.
Impossible pour moi de prononcer un mot.
? : je viens d'apprendre la triste nouvelle pour la fille de Louis, quel dommage ! Remarque, il doit être content, maintenant il n'a plus ce problème de garde partagé avec Eleanor.
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My world Destroyer
FanfictionRésumé : Je pose cette question à MES directioners : avez-vous déjà pensez à vivre dans un monde sans les One Direction ? Moi, depuis le jour où tout à commencé, je n'y es jamais pensé. Pourtant c'est bien arrivée...Et c'est entièrement de ma faute...