Chapitre 8 : Elle est revenu :

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Niall.

Je me trouvais dans un endroit totalement dépourvu de lumière. Je ne distinguais absolument rien dans cette pièce. Je ne savais même pas si j'étais quelque part, peut-être étais-je mort.
Je découvrais dans c'est cas là un endroit des plus étrange : l'obscurité.
Alors c'était ça de mourir ? Ne rien voir, comme un aveugle ?
Mais je n'avais pas que ce symptôme, je ne pouvais également pas bouger mes membres : ma tête, mes bras et mes jambes étaient comme paralysées, je les sentaient bien pendre le long de mon buste, mais impossible de les soulever. Une force étrangère m'en empêchais.
J'étais également en position allongée, mes bras étaient posés le long de mon corps et mes jambes alignés correctement : comme un mort dans son cercueil.

Comment était-ce possible, pourtant, que je puisse encore penser, encore entendre cette voix dans ma tête qui me parle constamment sans répits ? Comment je pouvais avoir conscience de mon état ? Un mort ne pense pas, un mort n'a pas le cœur qui bat dans sa poitrine et un mort ne respire pas.
Car oui je respirais et cela voulait donc dire que mon cœur aussi battait encore.

Alors que ce passait-il ? Etais-je dans un état végétatif entre la vie et la mort ? Mais dans ce cas, où étais-je ?

Soudain un bruit, c'était comme une porte qui se refermait. Je guettais avec mes oreilles le moindre petit bruit qui pourrait me donner un indice.

Puis je distinguais des machines, mais pas n'importe quels machines, à en juger par le bruit qu'elles émettaient, je soupçonnais celles-ci d'être branchés à mon corps dans un hôpital.
Le bruit répétitif des « bip » m'en avait convaincus.

J'étais donc dans un hôpital.

Mais je ne me souviens de rien, seulement que j'étais affalé dans le canapé de mon appartement calciné et que je pensais me laisser mourir et plus rien.

Un tas de questions arrivèrent dans mon esprit : que c'était-il passé ? Pourquoi je ne pouvais rien voir de la pièce où j'étais ? Pourquoi je ne pouvais plus bouger ? Pourquoi j'étais dans un hôpital ? Et qui venait d'entrer dans ma chambre ? Un médecin ?

Je n'avais que mes oreilles et mon cerveau d'actif pour percevoir l'environnement dans lequel j'étais.

Un grincement sur un carrelage m'indiqua qu'on traînait quelque chose près de moi. Car le bruit c'était dangereusement approché de mon corps qui était sûrement posé sur un lit d'hôpital.
J'entendis également le frottement d'un vêtement, puis plus rien.
C'était comme-ci, je me retrouvais de nouveau seul dans la pièce, alors que j'étais presque sûr qu'il y avait quelqu'un. Mais qui ?

? : tu nous as fait tellement peur Niall.

Harry ! Bon sang ! C'était Harry qui était dans la pièce, mon cher ami était là, près de moi ! Il fallait qu'il m'aide à me sortir de là, il faut qu'il m'aide à bouger et voir.
Mon cœur s'emballa dans ma poitrine et la machine branchée à côté de moi le fit comprendre en s'emballant à son tour.

Brusquement, je sentis une pression sur ma main, on venait de me la prendre délicatement, je sentis les bagues aux doigts de celui qui me tenait la main et cela me rassura en pensant que c'était Harry qui avait un contact physique avec moi.

Harry : calme-toi Niall, tu ne crains rien ici. Tu es en sécurité.

Ses mots m'apaisèrent et m'aida à contrôler mon rythme cardiaque pour qu'il revienne à la normal.
J'aurais tellement voulu communiquer avec Harry, mais ni mes yeux, ni ma bouche ne voulaient s'ouvrir. Frustré, j'attendais qu'il parle pour en savoir plus sur ma situation.

Harry : heureusement que nous sommes arrivés à temps avec Liam, une minute de plus et tu y passais...Comment as-tu pu penser une seule seconde à perdre la vie Niall ? Comment ?

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