Partie 2:

6.2K 655 16
                                    

Bismillahi ar Rahmani Rahim

Comme je vous disais précédemment je n'ai pas été élevée du tout dans la religion, puis avec le départ de mon père autant vous dire que j'ai finis par être une enfant complètement perdue... PAUMÉE! Grandir sans père à la maison c'est vraiment difficile d'autant plus que j'étais vraiment proche de lui, contrairement à ma mère. Mon frère étant à peine plus agé que moi et étant relativement posé, calme, dans sa jeunesse, c'est vrai que je ne le prenais pas vraiment au sérieux dans son rôle de "grand-frère". Avec le recul, je me rends compte que j'en voulais à toute la terre en fin de compte. Et mon frère s'en est pris plein la tête avec mon sale caractère, car j'en devenais agressive. À tel point que ma mère a pensé plusieurs fois à me mettre en pension, ou dans des sortes de familles d'accueil... Elle ne savait plus comment faire, wAllah j'ai tellement honte de vous dire ça, mais c'était bel et bien le cas. Je voyais le mal partout, je lui répétais sans cesse que de toute manière elle n'aimait que mon frère que moi elle s'en foutait. J'étais réellement mal dans ma peau et je ne savais pas comment sortir de cette situation qui me détruisait petit à petit.
Je vous parle de cela, j'avais 7-8ans, je le sais parce qu'à l'heure d'aujourd'hui même mes grands-parents (les parents de ma mère) me le rappellent souvent. Personne ne savait que faire de moi, seul mon père pouvait me calmer. Mais le fait de le voir 1 week-end sur 2, c'était vraiment horrible, par Allah n'infligez jamais ça à vos enfants, je pense que les sœurs ayant vécu ça pourront dire la même chose que moi: c'est vraiment atroce pour un enfant.
Enfiiiiin, je m'égare un peu...
Voilà je suis remonté dans le temps pour bien vous expliquer la raison PRINCIPALE de mon mal être qui va me coûter cher par la suite... Il ya plein de petits éléments par le suite qui vont le compléter, mais j'essayerais de vous les expliquer au fil de mon histoire.

Donc maintenant je peux revenir aux années collèges où j'ai vraiment commencer à sombrer...

Allah (سُبْحَانَهُ وتَعَالَى) m'a sauvéOù les histoires vivent. Découvrez maintenant