Pic-Nic

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- Nash, c'est magnifique, merci, lui dis-je

- De rien, ça me fait plaisir, j'adore cet endroit et je crois que je l'aime encore plus si tu y es également...

***

Cette remarque me fit rougir, je ne savais pas quoi répondre,

- Le dernier à l'eau installe le Pic-Nic, criai-je à l'égard de tous et je me mis à courir le plus vite possible en direction de l'océan. Cameron qui portait des sacs les lâcha de suite et se mis à courir également, il me rattrapa facilement.

Le dernier arrivé dans l'eau était Nash,

- Elle était nulle ton idée Aléa, bouda Nash, ce qui nous fit éclater de rire, moi et Cameron, j'étais vraiment soulagée que la tension soit redescendue.

- Pleure pas Nash, je t'aiderai si tu veux, lui proposai-je et il me fit un clin d'œil. Johnson et Cameron se lancèrent un regard entendu.

- 1...,2...,3...

Oh non, non

Il foncèrent sur moi et me jetèrent à l'eau, pour me venger je leur balançai des boules de sables, ils en avaient partout, puis ça parti en guerre entre tous. On rigolait vraiment bien, puis je vis Nash au loin en train de se battre avec la nappe de Pic-Nic et je décidai d'aller le rejoindre.

- Un coup de main peut-être ? Il tourna la tête vers moi et un sourire illumina son visage.

- Avec grand plaisir !

Après avoir tout bien installé on appela les autres et on s'installa sur les couvertures, son genou touchait ma jambe et cela me fila la chaire de poule, je bougis ma jambe bêtement pour éviter ce contact qui me fit rougir, il tourna le visage vers moi, je le senti, mais je fis comme si j'en savais rien.

- Bon tu le veux à quoi ton sandwich ? dis-je en lui donnant un coup de coude.

- Hmm, je prendrai jambon fromage, toi ?

- Moi tomates mozzarella

- Oh moi aussi, c'est mon préféré, lança Gilinsky, ils  venaient de sortir de l'eau, ils étaient tout mouillés.

- Nan, mais vous avez rien compris à la vie, le meilleur c'est poulet curry, dit Cameron

- Ouais, pour une fois Cam' dit vrai ! Et moi qui croyais que tu avais de bons goûts Aléa, rigola Johnson

- Johnson ne me cherche pas, parce que question goûts je ne suis pas sûre que tu puisses dire grand chose, répondis-je en lui lançant son sandwich. Il rigola de plus belle et on pu tous manger notre sandwich dans la bonne humeur.

On parlait de tout et de rien, c'est à ce moment-là que je compris qu'ils étaient tous beaucoup plus que ce qu'ils laissaient entrevoir. Je compris aussi que sans eux mes 8 mois ici auraient été complétement différents et je ne voulais pas qu'il en soit autrement.


I'm not one of themOù les histoires vivent. Découvrez maintenant