Chapitre 15

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PDV Valentine:

Flashback de l'arrestation avec ce chère bon vieux Nash Hamilton Grier, 17h, zone commerciale de San Francisco:

Bon là ça commence vraiment à craindre. Les trois quart du magasin nous regardent en nous montrant du doigt, en chuchotant ou en essayant de nous séparer mais les deux mecs de la sécurité qui ont essayé s'en rappellera toute leur vie je crois... Les pauvres. Maintenant ils vont être traumatisés par le raviolis en boîte... (A au fait avant de partir j'ai eu la petite idée de regarder dans la boîte aux lettres- non c'est pas vrai je la regarde tout le temps tellement que je suis stressée- bref et devinez qui a été prise pour le premier rôle? Nash s'approcha de moi, je tourna subitement la tête pour éviter le projectile qu'il me lança. Le cadi n'était pas totalement vide et quand je commences un truc, je le termine. Je m'emparai des sushis et de la sauce soja et lui lança dessus.

Moi- Petite dédicace à Carter Reynolds mesdames et messieurs!

Je crois pas qu'ils aient comprit. Rien à battre de toute façon Nash me fusille du regard.

Je crois qu'il va lui rapporter.

Nash- Fais gaffe Val t'as vu comment tu deviens à force de me fréquenter? Tu devrais rentrer chez toi tu sais ça ferait du bien à tout le monde.

C'est assez humiliant étant donné que des gens ont commencé à filmer.

Nash- Tu me connais pas conno du bled arrête de faire ton intéressant ça sert à rien à par de te rendre encore plus pathétique que tu ne l'es déjà.

Nash- C'est pourtant pas ce que tu disais quand tu m'as embrassé l'autre soir! Et tu---

Il fut coupé par des policiers qui arrivèrent et commencèrent par écarter la foule.

Policier n°1: Circulez y a rien à voir!

C'est des putains de moutons en vrai ils répètent tous la même chose.

Policier n°2: On va devoir vous emmener au poste. Et vous mettre en cellule le temps que vos parents viennent vous cherchez et payent votre caution.

Moi- Ça risque d'être compliqué vu qu'ils vivent sur un autre continent.

Policier n°1: Alors vous êtes sous la responsabilité de qui?

Nash- De moi.

Cette fois c'est moi qui le fusilla du regard. Mais bon en même temps il me sauve la mise parce que c'est vrai que je suis pas majeure donc logiquement j'ai pas le droit d'être sans mes parents.

Heureusement qu'on avait trois fausses cartes d'identité sous la main, sinon on serait pas ici. Et dire que mes parents me croient sous la responsabilité de Bart Bordelon...

Policier n°1- Tournez-vous monsieur et donnez-nous vos mains.

Nash, en me regardant- Et elle??

Toujours aussi galant ce garçon...

Policier n°2- Elle elle monte avec moi, hors de question qu'on vous mette dans la même voiture, on veut pas de morts.

[...]

Un quart d'heure plus tard, on était tous les deux assis dans une cellule en mode clochard, ils nous avaient pris nos téléphones, la seule chose qu'on avait sur nous, parce qu'apparemment, on aurait pu s'en servir pour se frapper. Bref, résultat on va devoir faire des travaux d'intérêt général pendant une semaine. Un policier nous surveillait et lorsque je tourna la tête pour regarder Nash, je vis qu'il lui montrait gentillement son majeur. Il me regarda et on éclata de rire -oui naturellement comme si on ne s'était pas catapulté de la bouffe dessus il y a même pas une heure-.

American Magcon StoryOù les histoires vivent. Découvrez maintenant