Chapitre 7.

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Je ne sais plus combien de jours ce sont écoulés depuis la "déclaration" de Justin, et depuis ce jour je restais tous les jours dans ma chambre sans faire un bruit, à m'apitoyer sur mon sort, Jason venait me rendre visite parfois mais bon, je déprimais, mais je pense que ma dépression a assez duré. Ils étaient tous au salon, et à entendre le son venant de la télé, ils regardaient un match de foot, pile au bon moment pour les faire chier.

-Vous êtres trop ennuyeux sérieux, y a rien à faire dans cette baraque.. me plaignis-je.

-Commences par te la fermer, on verra après. lança Justin en me faisant un faux sourire.

-Tiens tiens, une revenante me sourit Dylan.

Je riais légèrement.

-Eh Justin, je ne suis pas ton chien donc tu te calmes.

-T'as dis quoi là? dit-il en arquant un sourcil.

-T'as très bien entendu.

-T'es chez moi là, donc si je serais toi, je...

-Je ne suis ici que parce que tu m'y force. Crois pas que c'est une joie d'être sous le même toit que toi hein..

-Ta gueule putain on ne me coupe la parole.

-Ah ouais? me moquai-je. Tu comptes me faire quoi? Me tuer moi aussi?

Il se leva d'un coup et se planta devant moi.

-Je n'hésiterais pas une seconde.

-Bah vas y t'attends quoi?

Ok je faisais la maligne mais au fond de moi j'avais très peur hein on sait pas toujours à quoi s'attendre avec lui.

Il allait répliquer mais son téléphone a sonné, comme on dit SAUVER PAR LE GANG!

-T'as de la chance je te jure. dit-il en s'éloignant pour son appel.

-Ouai c'est ça.. murmurais-je.

POINT DE VUE ROBERT WINCHESTER (père d'Amy)

Nous avons fouillé toutes les putains de maisons que nous connaissions de Bowers. Il n'était dans aucune d'elles. Réunis dans le grand bureau sombre de la maison, nous étions toujours en train de chercher, sur cette carte qui nous avait sauvés tant de fois la mise.

-Nous avons cherché partout patron, soupira un de mes agents. Je ne vois pas où il pourrait être.

-Il a changé de pays le gamin, répondit un autre.

-Non, répliquai-je sèchement. Elle n'aurait pas pu passer la frontière, ils n'auraient pas pu. Ils sont forcément dans les parages. Ils ont dû trouver une autre maison à squatter.

Je me creusais les méninges encore et encore, ignorant complètement où ils pouvaient être.

-Là ! s'écria soudainement un de mes gars, affalé sur un fauteuil.

Il se redressa son portable en main. Il dirigea l'écran vers moi. Je le lui pris des mains et lus attentivement l'article. C'était une maison qui venait juste d'être vendue. Apparemment, elle aurait été achetée par un certain Luck Schwartz. Luck aurait été assez con pour nous laisser un indice pareil ? Peut-être bien que c'était le cas.

-On doit y aller, décrétai-je. Si Amy est là-bas, on doit aller la récupérer. Et j'en profiterais pour donner une bonne leçon à ce petit con.

Never Let Me Go.Où les histoires vivent. Découvrez maintenant