I Love For You

Chapitre 1

Comment vous dire que ma vie n'est qu'amertume ? La souffrance ça me connait ; je la vis. Qu'est-ce que je fais encore dans ce foutu monde ? On se le demande bien. Je reste pour une seule chose : mon chat Mickey. Si je pars, qui va s'occuper de lui ? Sûrement pas ma mère, oh non. Je lui ai promis que je resterai, je ne l'abandonnerai pas. Vous voulez savoir pourquoi je me sens si mal, si seule ? Fin vous voulez connaître ma souffrance ? Je ne vais pas vous la raconter parce que franchement j'en ai aucune envie. Vous allez la vivre avec moi. En plus à qui puis-je me confier ? J'ai personne qui m'écoute, personne pour me réconforter. Oui je pourrais écrire mes malheurs dans un journal intime, mais je trouve ça bidon. Un journal intime sérieusement ? Je ne me vois pas écrire :« cher journal, hier, ils m'ont encore fait souffrir. Oui tu sais, cette bande d'abrutis dont je t'ai déjà parlé. Eh bien ils ont recommencé. Je hais ce lycée de merde ! Tu veux savoir une chose ? Je hais tout simplement les gens ». Non, je ne me vois vraiment pas faire ça. Oui, j'ai comme qui dirait une meilleure amie. Enfin "meilleure amie" est bien un grand mot pour la qualifier. Non, je dirai tout simplement une amie. Naura. Voilà son prénom. Mais qu'importe, cette fille, euh pardon "mon amie", ne pense qu'à elle. Le monde ne tourne qu'autour de son nombril, elle passe sa vie à ne parler que d'elle, elle ne demande jamais comment je vais. D'ailleurs qu'elle est l'importance de savoir comment je vais ? Aucune, vous me direz. Chaque être humain est égoïste, hypocrite, oh ça oui, vous l'êtes, et ne pense qu'à sa petite personne.

Je suis actuellement en cours de français au lycée de Birmingham, en Angleterre. J'ai toujours vécu ici. Mais revenons au sujet principal. Comme à chaque cours de français, nous avons le droit à un débat. La raison de celui-ci ? Je n'en sers rien. J'ai perdu le fil de leur connerie. Oh et je suis à côte de Naura qui me raconte ses exploits, je ne dirai pas de quoi vous m'avez comprise.

Naura : Oh Mia Si tu avais vu John ! Il était super ! il m'a donné tout son amour, regarde la bague qu'il m'a offert pour nos deux semaines ensemble. il n'est pas croyable !

Et bla bla, tu parles. Dans une semaine, elle le quittera. Son John ou je ne sais quoi sera de l'histoire ancienne. Et putain combien de fois dans sa misérable vie va-t-elle comprendre que mon nom est Naya et pas Mia ? Bouffonne. Elle me regarde en fronçant ses sourcils, merde elle attend ma réponse.

Naura : Alors ?
Naya (souriais-je faussement) : Oui elle est superbe ta bague, il a très bon goût Johnny.
Naura : Merci. Et il s'appelle John ! Merde quoi, des fois j'ai l'impression que tu ne m'écoutes pas, Mia !
Naya : Ouais si tu le dis. Et moi c'est Naya, pas Mia.

Enfin ça sonne. Il était temps, elle m'insupporte ! Je m'empresse de sortir pour ne plus l'avoir dans les pieds. Mon bonheur était de courte durée.. Une fois la porte qui m'emmène directement dans le couloir franchie, je fus propulser contre le mur. Pourquoi je n'ai pas attendu Naura, pourquoi ?

... : Turner comme on se retrouve.
Naya : Laisse-moi.
... (attrapait-il fermement mon bras) : Depuis quand tu me réponds ? Ne recommences plus, compris ?
Naya : Oui. (baissais-je les yeux) Déso ... Dé ... Désolée.
... (rigolait-il) : J'aime quand tu as peur ! Allez, venez, les mecs !
... (souriait-il) : Attend Brad, je veux un truc !

Qu'est-ce que ce connard veut ? Il s'approche de moi. Je ne fais rien. Je suis paralysée à l'idée qu'il veuille me faire du mal. Je n'ose pas l'affronter alors je garde la tête baissée. Jusqu'à ce que je sente sa main se poser sur mon cou. Il arrache violemment mon collier. Non pas ça, tout sauf ça !

Naya : Rends le moi !
... (Ignorait-il ma remarque) : Les mecs, vous ne trouvez pas qu'il plaira à ma petite sœur ?
Naya (essayais-je de prendre) : Rends le moi Evans, il est à moi !
Tristan : Depuis quand tu me parles sur ce ton, salope ?
Naya : Rends le moi..
Tristan : Tu crois réellement que je vais te le rendre ?
Naya : S'il te plait, rends le moi...
... : quoi, sinon tu vas t'énerver ? Oh on a peur !
Naya : Ferme-là, Ball, tu veux bien ?
Brad (me giflait-il) : D'un, tu parles correctement à mes potes, (serrait-il mes poignets) De deux Tristan, grade ton minable collier, que ça te plaise ou non. Et de trois ne refait plus jamais ça, c'est clair ?
Naya (les larmes aux yeux) : Ou.i (baissais-je le regard)
Brad (rigolait-il) : Toujours aussi peur. Allez, venez les mecs. Laissons miss thon pleurer