Chapitre 4

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  Hein ? De quoi il parle, là ? Je vais rien aimer du tout !

Il ne va quand même pas...Non, ce n'est pas possible. 

On arrive devant une porte, il enclenche la poignée, il me fait entrer. On entend des personnes qui parlent, et ils se dirigent vers les voix. Je restes donc seule dans l'entrée. Je me dirige dans le salon ; cet appartement est vraiment petit. Dans la pièce, je découvre une fille, qui me regarde de travers. Qu'est-ce que j'ai fait ? J'ai un truc dégueulasse sur mon visage ou quoi ?

... : Maman, Bradley a encore ramené une de ses putes à la maison.

Alors c'est sa sœur. Elle a l'air plus vielle que lui, mais tout aussi conne. Ça doit être de famille... Une femme d'à peu près une quarantaine d'année, sort le bout de son nez de la cuisine. Elle lance un regard noir à son fils, pour ensuite me détailler. Dans quelle merde je me suis encore fourré...Elle recentre son regard sur le connard.

Sa mère : Bradley, je t'ai déjà dit de ne pas ramener tes coups d'un soir à la maison (s'enervait-elle) Combien de fois va-t-il valoir que je te le répète ? Ma maison n'est pas un hôtel, tu vas faire tes besoins ailleurs avec celle-là (me designait-elle)

Je ne sais même pas où me mettre tellement j'ai honte. Et l'autre qui rigole face aux paroles de sa mère. Comme si ce n'était pas assez gênant pour moi. Il n'intervient même pas ce connard. Alors c'est comme ça qu'elles me voient, comme une vulgaire pute qui donne son corps à n'importe qui ? En plus , je n'ai pas l'air d'une pute : Je ne suis pas maquillé à outrance, je ne porte pas de mini-jupe ras-le-cul....Je pense que nous n'avons pas la même définition du mot «pute». L'autre décide enfin de réagir ; c'est pas trop tôt.

Brad : Je vais dans ma chambre (me regardait-il)
Sa mère : Bah moi je vais aller faire des courses, car je n'ai pas envie d'entendre vos bruits incessants, (me regardait-elle) Vous n'avez pas honte de faire ça, jeune fille ? Quelle génération...

J'allais répliquer sur le fait que je ne suis pas une pute, mais c'était sans compter sur le connard qui m'amena dans sa chambre sans que je n'eus le temps de dire quoi que ce soit. Je hais ce mec. On entre dans sa chambre, qui se trouve au font d'un couloir ou, bien évidemment, comme sa mère l'a dit, on peut entendre tout ce qu'il passe de l'autre côté. Bon, faut vraiment avoir l'oreille collé au mur pour entendre tout. Nan, je préfère ne pas savoir. Il referme la porte derrière moi.

Brad :Maintenant, à nous deux (souriait-il).

Qu'est-ce que je dois faire ? Il s'approche de moi, je recule de plus en plus, jusqu'à heurter un mur, ce qui le fait sourire. J'ai peur, je n'ai pas envie qu'il me fasse du mal. Il ne va pas faire ça alors que sa sœur est de l'autre côté ? Il sait très bien que j'ai peur, ce qu'il le fait d'autant plus rire.

Brad : Alors comme ça tu me désobéis ? Salope ! (me giflait-il)
Naya (me tenant la joue) : Je n'ai rien fait.
Brad (rigolait-il) : T'as rien fais, (m'attrapait-il la mâchoire) t'es sûre ?

Je n'ose pas lui répondre, ni le regarder dans les yeux tellement j'ai peur. Je sais de quoi il parle, je sais qu'il fait allusion au fait que j'ai récupéré mon collier.

Brad (me serrait-il plus fort) : Regarde-moi salope !

Je ne peux pas, je n'y arrive pas, il me fait mal putain ! Je n'aurais jamais dû venir ! Comme si il m'avait laissé le choix...Il me donne un coup sur mon ventre, ce qui me fait tomber. Je tiens mon ventre, la douleur est insupportable. Il se met à ma hauteur, m'obligeant à le regarder, ce que je fais à contrecœur. Son regard est noir, comme à chaque fois qu'il lève la main sur moi.

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